Nous avons trouvé 3 résultat(s) pour votre recherche "Aucun mot clef"
1 / 2 exemplaire(s) disponible(s)
Filtrer par bibliothèque
Bibliotheque Localisation Cote Etat Retrait de la réservation
Chirx 1 exemplaire(s) disponible(s)
Boa 0 exemplaire(s) disponible(s)
Auteurs :
Année de parution :
2020
Cet essai interroge le concept de démocratie pour lui redonner toute sa force dans une société où les inégalités se creusent et où le pouvoir politique est laissé aux mains de quelques-uns. L'auteur s'attache à déconstruire l'usage que les puissants font de ce terme à travers notamment les revendications des gilets jaunes qui réclament une démocratie fondée sur la consultation permanente de tous. ©Electre 2020
Détails
Editeur :
Collection :
Le mot est faible
Importance matérielle :
1 vol. (91 p.) : 19 cm
9791095772859
Veuillez vous connecter pour réserver
1 / 1 exemplaire(s) disponible(s)
Filtrer par bibliothèque
Bibliotheque Localisation Cote Etat Retrait de la réservation
Chirx 1 exemplaire(s) disponible(s)
Auteurs :
Année de parution :
2020
Les répercussions mondiales de la mort de George Floyd, le 25 mai 2020, l'ont montré : plus que jamais il est utile de défendre un usage critique du mot race, celui qui permet de désigner et par là de déjouer les actualisations contemporaines de l'assignation raciale. User de manière critique de la notion de race, c'est, en effet, décider de regarder au-delà de l'expression manifeste et facilement décelable du racisme assumé. C'est saisir la forme sédimentée, ordinaire et banalisée de l'assignation raciale et la désigner comme telle, quand elle s'exprime dans une blague ou un compliment, dans une manière de se croire attentif ou au contraire de laisser glisser le lapsus, dans le regard que l'on porte ou la compétence particulière que l'on attribue. C'est ainsi expliciter et problématiser la manière dont selon les époques et les contextes, une société construit du racial. Si le mot a changé d'usage et de camp, il demeure cependant tributaire de son histoire et y recourir de manière critique fait facilement l'objet d'un retournement de discrédit. Celles et ceux qui dénoncent les logiques de racialisation sont traité·es de racistes. Celles et ceux qui mettent en lumière l'expérience minoritaire en la rapportant à celle des discriminations raciales sont accusé·es d'avoir des vues hégémoniques. Dans le même temps, les discours racialisants continuent de prospérer sous le regard indifférent de la majorité. Si le mot de race sert à révéler, y recourir est donc d'autant plus nécessaire dans le contexte français d'une République qui pense avoir réalisé son exigence d'indifférence à la race et y être parfaitement « aveugle », « colour-blind », dirait-on en anglais.
Détails
Editeur :
Collection :
Le mot est faible
Importance matérielle :
1 vol. (96 p.) : 19 cm
9791095772934
Veuillez vous connecter pour réserver
0 / 1 exemplaire(s) disponible(s)
Filtrer par bibliothèque
Bibliotheque Localisation Cote Etat Retrait de la réservation
Chirx 0 exemplaire(s) disponible(s)
Auteurs :
Année de parution :
2024
Début 2024, alors que les manifestations d'agriculteurs s'étendaient à travers le pays, les responsables politiques se sont succédé sur les plateaux des chaînes d'info pour appuyer le mouvement et clamer leur amour du « monde paysan ». De François Ruffin à Jordan Bardella, on défendait « l'exception agriculturelle » française face à la concurrence déloyale de produits étrangers. Cette unanimité autour de la « cause paysanne » renvoie à un rapport particulier entre un « nous non paysan » et un « eux paysan » aux contours flous et protéiformes. Le paysan c'est l'agriculteur, l'habitant des campagnes, le « petit » producteur. Mais c'est aussi la France, la nation, la république. C'est le bon sens, la simplicité, le travail, l'effort, l'enracinement, la nature, la convivialité, l'authenticité, le savoir-faire, la droiture. C'est tout ça à la fois. Le paysan nous fascine. C'est un énigmatique mélange entre altérité et familiarité. Alors que la population agricole ne cesse de s'étioler, le paysan est partout et nulle part. Par-delà les barrages autoroutiers, il est présent dans les publicités pour du jambon et du fromage industriel, il est sur nos pièces de monnaie (« la semeuse »), dans la littérature, dans les discours politiques, et dans les cris de supporters se moquant des joueurs de l'équipe adverse (« paysans, paysans, paysans »). Il est le réceptacle de nos espoirs et de nos angoisses. De nos injonctions contradictoires. Au fil des années et des crises, on l'a dépeint en républicain, en réactionnaire, en patriote, en productiviste, en écolo aussi. On l'a voulu de gauche, de droite, sans étiquette. Les paysans, comme le résume Pierre Bourdieu, c'est une « classe-pour-autrui » « sans cesse invités à prendre sur eux-mêmes le point de vue des autres, à porter sur eux-mêmes un regard et un jugement d'étrangers ». C'est cette « paysannerie classe objet » qui est l'enjeu de ce texte.
Détails
Editeur :
Collection :
Le mot est faible
Importance matérielle :
1 vol. (98 p.) : 19 cm
9782381911021
Veuillez vous connecter pour réserver