C. Maumi examine la tradition anti-urbaine aux Etats-Unis. Cette méfiance de la ville, est dénoncée depuis le XVIIIe siècle par des philosophes, des penseurs et des prêcheurs. Au début du XXe siècle, les architectes et urbanistes relaient cette critique de la ville corruptrice. Résider loin des centres-villes est devenu un mode dominant de la croissance urbaine : c'est l'étalement urbain.

L'examen des moyens de communication utilisés par les architectes occidentaux, de l'Antiquité classique à la modernité, montre comment chaque média est lié à des formes spécifiques de la pensée architecturale. M. Carpo s'interroge sur les potentielles innovations techniques de l'architecture lors du passage du papier au numérique.

Elément majeur du paysage urbain depuis les années 1950, le parking demeure un élément négligé des politiques d'urbanisme et d'aménagement. Cette étude replace cet espace, souvent considéré comme un non-lieu ou un foyer d'insécurité, au centre de l'espace public où il joue un rôle structurant en tant que prolongement du logement.

S. Marot forge la notion de suburbanisme, en désignant comme opérateur principal l'architecte paysagiste. Il met ainsi en lumière une transformation majeure dans l'élaboration des milieux bâtis ou des espaces aménagés.