Une histoire de la perception du pays et de sa civilisation par ceux qui ont voulu le conquérir et l'exploiter. Poids mort de l'Union indochinoise, le Laos apparaît alors comme un nouvel Eden pour certains.

Une description historique de l'évolution du territoire de Chine à travers l'étude des dynamiques de puissance territoriale et des politiques de voisinage développées face aux régions frontalières au nord et à l'ouest comme la Mongolie, le Xinjiang, la Mandchourie et le Tibet-Qinghai. ©Electre 2024

La découverte du peuple khmer, sa culture, sa langue et son écriture, ses pensées et ses croyances, ses coutumes et ses traditions. Interprétations de l'art, de l'histoire et du drapeau national, souvent méconnues des Khmers eux-mêmes.

Une vue d'ensemble sur la civilisation khmère de cette époque qui montre l'importance de cette culture venue de l'Inde. Exposé de la signification, du sens et de la destination des monuments d'Angkor ainsi que des motivations de ceux qui ont permis cette réalisation.

L'histoire des minorités ethniques au Vietnam depuis la seconde moitié du XIXe siècle. Les origines de ces populations, l'égalité entre les sexes, le matriarcat, l'animisme, l'organisation politique et sociale, les tenues vestimentaires, les festivités ou encore les relations commerciales sont quelques-uns des points abordés. ©Electre 2017

Éminemment sociales, les pratiques de plage des Chinois en Chine résultent des dispositions sociales des individus à l'aune de contextes culturels, sociaux et géographiques. Cet ouvrage original, enrichi de nombreuses photographies, questionne ce que les Chinois font, et comment ils le font, en explorant la dimension corporelle de leurs pratiques. Les photographies n'ont pas ici qu'une ambition esthétique. Couplées aux analyses, elles aident à mieux comprendre les singularités en donnant au lecteur un aperçu décentré d'un espace (les plages) qui est en France culturellement ordinaire. En quoi ce qui est ou apparait évident et impensé pour les touristes chinois devient-il dès lors exotique à nos yeux ?

L'histoire des hommes de la future Indonésie se déroule sur près d'un million d'années. Cet archipel, qui connaît bien avant l'Europe la Révolution néolithique, sera l'objet de la convoitise des Européens et progressivement colonisé. Libérée du colonialisme malgré l'opposition des puissances occidentales en 1945, l'Indonésie s'impose dans le concert des nations à la Conférence de Bandung en 1955 et se forge un avenir. Son histoire est enthousiasmante, mais aussi dramatique lorsque les partisans d'un « Ordre nouveau » plongent le pays dans 33 années de dictature après de terribles massacres. En 1998, la jeunesse n'hésite pas à braver la dictature et provoquer la chute du dictateur. Vingt années se sont écoulées depuis la chute de Suharto. Aujourd'hui les langues se délient, sans peur, ou presque, laissant aux historiens le soin de substituer à l'Histoire officielle, la véritable histoire des peuples d'Indonésie.

L'histoire du Japon du Ve siècle à nos jours. Cette histoire est abordée sous l'angle de l'ouverture et du repli du pays : ouverte à la civilisation chinoise, puis réclusion volontaire durant l'ère Tokugawa (1639-1868), ouvertures sous les pressions extérieures (ère Meiji, défaite de 1945 et internationalisation de l'archipel).

Depuis Gandhi, la civilisation indienne est associée à la non-violence. Toutefois, le mahatma a dû imposer sa philosophie à une population traditionnellement ancrée dans la violence et dans les luttes armées. Pour lutter contre le pouvoir colonial, les terroristes, les membres du mouvement Ghadar et l'armée levée par S.C. Bose ont pris les armes pour chasser l'occupant, et ce avec le soutien de la grande majorité du peuple. Depuis l'indépendance, au Cachemire, au Pendjab et dans les États du Nord-Est, les populations se sont violemment révoltées contre la politique du gouvernement central. C'est également par la force armée que les maoïstes veulent imposer une république marxiste à Delhi. Gandhi reste une exception dans l'histoire de l'Inde.

La Grande Muraille de Chine est un immense mur de pierres construit deux siècles avant notre ère pour se protéger des invasions, un grand objet de fierté pour les Chinois. Cet ouvrage retrace son histoire, qui révèle une toute autre image : en terre battue, discontinue, faite pour attaquer plus que pour défendre, détestée depuis toujours par les Chinois comme un symbole d'oppression. L'auteur va aussi à la recherche des autres "Grandes Murailles" électroniques, végétales ou militaires que l'Etat chinois construit, et des petites "Grandes Murailles" élevées dans la vie quotidienne par les Chinois eux-mêmes.