Le paysan et écrivain F. André s'inspire de son expérience de détenu au camp de Cassel, entre décembre 1916 et février 1917, pour dépeindre la dure vie de prisonniers français au cours de la Première Guerre mondiale. ©Electre 2019

En 1742, Louise de Lambertye épouse Christophe du Bost-Moulin, marquis du Pont d’Oye. Leur histoire a marqué la région de Habay : on parle encore de cette femme que l’on dit libertine, impie, folle dépensière, humiliant le petit peuple par ses extravagances et de son mari, un brave homme dépassé par tant d’excès. Pour lui faire payer un mariage malheureux, elle l’aurait conduit jusqu’à la ruine : la fortune des forges de la vallée de la Rulles fond en un éclair et le château doit être vendu. Et s’il y avait, derrière le mythe, une autre réalité ? Passionné par cette jeune femme qui le suit à l’orée d’une forêt sombre, le marquis est prêt à tout pour la protéger. Il ne lui refuse rien et la maintient dans l’insouciance et le bonheur, loin des contraintes et du mal.

Un hameau perdu à la lisière des Fagnes dans l’immédiat Après-guerre… Mariève s’installe au Rondbuisson, le domaine familial de Gilles, son mari depuis quelques jours. Pour la jeune femme, c’est la découverte d’un monde à la fois neuf et très ancien par ses traditions, celui de bois et de landes rudes, celui aussi d’une maisonnée où vit une fille étrange, Marcie, sa petite belle-sœur… Dans ce « roman régionaliste » qui touche pourtant à l’universel, Nelly Kristink évoque l’Ardenne avec un bonheur d’expression rare. Le Renard à l’anneau d’or a inspiré un feuilleton télévisé éponyme, tourné dans le pays de Neufchâteau et célébré par un large public en 1974.(4e de couv.)