Cette étude pluridisciplinaire sur les relations entre le journalisme et l'engagement met en avant la dimension politique de l'activité journalistique et la dimension journalistique de l'activité militante. Elle analyse comment des acteurs, investis à la fois dans l'action et dans une carrière, organisent leurs rôles et leurs investissements, et les rendent cohérents.

A la fin des années 1980, face à la propagation de l'épidémie du sida pami les toxicomanes, des mesures sont prises, labellisées sous le terme "réduction des risques liés à l'usage des drogues". Partant des conflits autour de ces mesures, cette étude s'interroge sur les formes de coopération entre professionnels, ainsi que sur les moyens mis en eouvre pour répondre aux plaintes des riverains.

Des rédactions de médias nationaux aux terrains sportifs, en passant par les écoles de journalisme et les associations professionnelles, l'enquête ici menée restitue la pluralité des pratiques et la complexité des logiques qui sous-tendent l'exercice de ce métier. ©Electre 2019

Des portraits de journalistes français et américains dans leur façon de traiter le sujet de l'immigration. Depuis les années 1970, le sujet s'est focalisé sur les cadres chargés d'émotion de l'humanitarisme et de l'ordre public. L'étude se porte également sur les médias moins commerciaux qui offrent une information plus approfondie et critique. ©Electre 2018

Qu'il s'agisse de catastrophes majeures (Bhopal, Tchernobyl ou Fukushima) ou des effets délétères des pesticides et des polluants chimiques, les risques sanitaires et environnementaux se déploient désormais à des échelles inédites et font l'objet d'une attention accrue d'un large ensemble d'acteurs. Cette mondialisation des risques soulève des questions fondamentales liées au mode de gouvernement. ©Electre 2015

Les sciences sociales se sont largement attachées ces dernières années à analyser le silence des « sans-voix ». Or, elles montrent précisément que ces derniers sont bien mal nommés, au sens où leur parole, souvent considérée comme négligeable, voire discréditée, n'en a pas moins d'existence ni de vigueur. Paysans, ouvriers, précaires, travailleurs informels, colonisés, exilés, soldats, prostitués, enfants malades, jeunes de quartiers populaires : s'ils occupent des positions dominées dans les rapports sociaux de classe, de genre, de nationalité ou de génération, les groupes invités à s'exprimer dans les dispositifs étudiés au fil des contributions de cet ouvrage sont aussi généralement constitués comme collectifs par ceux-là même qui leur adressent cette offre de prise de parole. Ce livre se concentre ainsi sur le travail politique de ces entreprises de réhabilitation symbolique et sur leurs acteurs. Ceux-ci contribuent non seulement à donner un sens à ces dispositifs, mais aussi à provoquer, configurer et encadrer les discours qui y sont tenus : ainsi, militants, artistes et professionnels de la culture, personnels administratifs et politiques, chercheurs, travailleurs et patients du secteur médico-social, journalistes participent-ils à la reconfiguration des règles du jeu politique. avec le soutien de la Comue Paris-Est Sup