Un homme ayant raté son autobus se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert. Il y croise un archéologue, un médecin et un abbé. ©Electre 2019 (Electre)

Angleterre, XIIe siècle. Sous les coups de la guerre et de la famine, des êtres, notamment Philip, le prieur, Jack, le bâtisseur, et la jeune aristocrate Aliena, luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. ©Electre 2017

Thomas, jeune cinéaste désespéré par sa rupture avec Rivka, fille de Juifs orthodoxes, découvre dans un coffre une série de cahiers racontant l'histoire d'un aïeul de celle-ci, Meier, né en 1880 à Siedlice en Pologne. Passionné par l'histoire de cet homme révolté par la pendaison de son frère Saül par les cosaques en 1905, il décide de réaliser un film sur son destin d'éternel exilé.

Delafeuille, un éditeur parisien, se rend à Copenhague pour y acheter les droits du dernier livre de la star du polar nordique, alors que les habitants sont terrorisés par un tueur en série surnommé l'Esquimau. A l'hôtel, Delafeuille commence à lire le manuscrit et s'aperçoit que sa vie y est relatée et qu'elle est liée aux événements bouleversant la ville. ©Electre 2019

Les maisons de famille recèlent parfois des drames, des secrets. Georges a envie de retourner une dernière fois à Casa del Monte, que son frère et lui sont obligés de vendre. Double pèlerinage puisqu'il part avec des amis perdus de vue depuis des années, et avec lesquels il avait séjourné là-bas. Ils ont vieilli, ils ont été meurtris par la vie. Au long d'une semaine, des amours vont se reformer, des amitiés se défaire. Et des liens avec le passé se tisser.

Le carnet de bord de Cizia Zikë, un colosse de 36 ans pour qui la notion d'interdit n'existe pas et pour qui le monde est une caverne remplie de trésors dont il reste à s'emparer. Avec son P.38, son absence de scrutules et son courage physique, il s'est lancé à la conquête de l'or dans la péninsule d'Osa, bravant mille et un obstacles.

Propose un expoxé basique du latin (avec exercices et corrigés) permettant d'apprendre à traduire un texte latin en français. L'objectif est d'atteindre un bonne remise à niveau. 1er cycle-Prépas, DEUG. (Livres hebdo : livres du mois, 7-8, 2005)

Pierre Kyria, journaliste, éditeur et critique littéraire, est l'auteur d'une dizaine de romans : Manhattan Blues, La Mort blanche, Mademoiselle Sarah, Comtesse Lipska... On lui doit également des essais consacrés à Lisbonne, Jean Lorrain, Les frères Goncourt et, à La Différence, un volume de ses carnets intimes (2004-2008), La Plaie et le couteau.

Lorsque Graziella, traductrice d'italien, apprend que l'étudiant Tarek, qu'elle a hébergé, fait partie de la bande des terroristes du 11 septembre, elle tente de rassembler le puzzle de son passé. Elle se demande pourquoi le destin a mis sur sa route deux terroristes. Il lui semble que son existence n'a été qu'un combat obscur, une longue fuite de la vie et d'elle-même.

En traînant dans un parc, Constantin rencontre Agnès. Ils échangent quelques mots, de ceux que l'on prononce entre inconnus, quand on est sûr de ne jamais se revoir. A moins que l'on ne se croise à nouveau, dans un parc quelconque. Chacun reprend sa vie. Chacun, par des rencontres multiples, tente d'oublier le passé, la solitude, de combler un vide sans jamais y parvenir et en rêvant toujours, à ce bref instant, il y a si longtemps déjà, dans un parc. Parfois, pourtant, les retrouvailles trop espérées ne tiennent pas leur promesse. (Bibliotéca magazine)

Le 22 juillet 1816, la frégate française "Méduse", en route pour le Sénégal, fait naufrage. "Le nègre et la Méduse" raconte l'histoire des 149 hommes abandonnés sur le radeau et leur lutte impitoyable pour la survie. Peu à peu, pourtant, les forces de l'esprit l'emporteront sur les ressources du corps. Le nègre Alpha, qui incarne l'humilité naturelle et la grandeur spirituelle, sauve le petit groupe de survivants (quinze hommes) en faisant l'ultime signal qui manifeste sur l'océan la présence du radeau. (Bibliotéca Magazine)

A Eléonore, la toute petite, on a dit que pour grandir il fallait remplir les trois conditions suivantes : obtenir son baccalauréat ; se marier, car le mariage exsude certaines hormones utiles à la croissance ; devenir préposée-à-la-mairie-pour-la-vie. Et Eléonore-Hortense, de mots en mots, se délecte de ses obsessions, tout en décrivant la sensualité, le goût du café fort et de toute jouissance, sa faim farouche et son besoin de rire. (Bibliotéca magazine)

Un parcours fou où l'auteur "trouve le temps d'écrire une lettre à un jeune poète, Rainer Maria Rocker ; de saluer la naissance d'un nouveau type de poésie, le poezi, de nous confirmer avec Michaux, Viallat, Broodthaers et Alechinsky que la peinture vient en mangeant"... En un mot, Jean-Pierre Verheggen ne renonce pas à partouzer avec la langue française... (Livres hebdo : livres du mois, 2, 1999)

Jacques Dartois, 22 ans, vient de rater l'agrégation d'anglais. Pour le consoler, ses parents lui offrent un aller deuxième classe sur le Titanic. A bord il y a Emily Warren, quinze ans et des poussières, qui achève son troisième receuil de poésies. Emily Warren, dont le talent éblouit Jacques, se fout de tout. Emily Warren écrit. Emily Warren n'est là pour personne. A bord, il y a aussi Philémon Merle, un détective convaincu de l'existence d'un complot. Merle a les preuves : le Titanic va faire naufrage. Lorsqu'il s'avère que les délires de son voisin de cabine ne sont pas des délires et que le naufrage historique commence, Emily Warren, soulagée, annonce à Jacques Dartois qu'elle a de toute façon, achevé son oeuvre. Elle lui demande deux services : lui faire l'amour, et sauver son manuscrit ... (Bibliotéca magazine)

Pour Serge Maltese, écrivain non encore publié, un whisky à l'oeil est toujours bon à prendre. Or, voilà que l'éditeur qui l'invite lui propose un contrat. Pas pour un bouquin, pour... abattre sa femme. A défaut de talent littéraire, Serge a celui de viser juste. En Algérie, il était tireur d'élite. (Télépro)

Marthe Michonnet résiste à l'enfermement dans lequel son mari l'oblige à vivre. Elle résiste en avalant une capsule d'opium. Monsieur Michonnet, lui, résiste grâce à son grand objet d'amour : une lampe en forme de tour Eiffel où scintille la tête de la Joconde. De l'objet sordide au chaos de ces âmes perdues, tout est bon pour oublier qu'il y a eu autrefois un meurtre. Le meurtre de qui ? Pourquoi Marthe ne se souvient-elle pas de ce que tout le monde autour d'elle semble savoir ? Pourquoi se soumet-elle aux mille petits riens d'un quotidien médiocre ? (Bibliotéca Magazine)

Léontine, fille du tambour Fleur et d'Aziyadé, née au milieu du désert hanté par les hommes bleus, passe par un gris pensionnat avant de s'installer dans le manoir vert, mariée au colonel. Toutes les nuits, elle écrit. Elle fait couler son encre violette sur les pages blanches et rit à s'en démettre les côtes. Au sein d'une famille qu'on lui a imposée, elle veut sortir de toutes les prisons, se libérer des jougs et des entraves, vivre. (Bibliotéca magazine)

Ne donnons pas ici la clé de ce roman mystérieux pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs. Car plaisir il y a, même si l'histoire est terriblement inquiétante. Au début, on lit un roman plaisant, on s'attache tout de suite à ce jeune homme et à son pingouin. Mais, au fur et à mesure de la lecture, l'histoire anodine prend un tout autre tour, car l'auteur s'inspire de la réalité noire de la Russie d'aujourd'hui. Le roman est une métaphore de cette société gouvernée par le crime et la corruption, avec ses différences sociales criantes. (Bibliotéca Magazine)

Une poésie énergique et positive, qui embrasse la vie à bras-le-corps, qui veut en découdre avec le présent. Son refus de la plainte et de la désespérance, et son plaisir de jouer avec les mots, s'allient à une inquiétude subtile devant la "finitude" de l'au-delà.

"Je viens de rêver que j'avais écrit un livre d'une extrême vulgarité et qu'il remportait un immense succès". C'est la première phrase de "Souliers d'automne". Après ce rêve qui lui laisse un grand malaise, l'auteur essaie de savoir quel était le sujet de ce livre pour qu'il remporte un si grand succès. Cependant, rien n'arrive. L'auteur retourne alors aux thèmes qui lui sont chers. Et c'est prétexte à une liberté sans égale. On va partout où l'on aime aller. Loin des chimères, de la dictature des "meilleures ventes", l'auteur poursuit et consigne les mystères les plus simples pour rejoindre à la fin cette phrase sublime d'André Dhotel, qui est d'ailleurs en exergue au livre : "La vie est singulièrement brève, mais pourquoi l'histoire de mon amour est-elle en moi plus longue que ma vie ?" (Bibliotéca Magazine)

De quelle nature est la violence qui nous habite ? Telle est la question que se pose la narratrice tout au long du procès en cour d'Assises auquel elle assiste dans le cadre de son travail. Le matricide qui va être jugé ne l'intéresse au départ que d'un point de vue professionnel. Mais peu à peu, elle est gagnée par un sentiment de fascination pour l'accusé. Qui est ce Claude Lourre ? A-t-il tué sa mère ? Pourquoi ? Au fil des interrogatoires, l'énigme devient plus lourde et la ramène à sa propre violence. N'a-t-elle pas, à son corps défendant, été à l'origine de la mort d'un enfant qui allait naître ? (Bibliothéca Magazine)