Un soldat chinois, blessé pendant la Longue Marche de l'armée révolutionnaire et abandonné par ses camarades, est sauvé par une tigresse. Elle le nourrit et lèche ses plaies. Cette pièce évoque le lien singulier entre l'homme et la nature. ©Electre 2016

Une pièce de théâtre sur l'affaire Bettencourt avec tous les protagonistes concernés : Eugène Schueller, le rabbin Robert Meyers, Liliane Bettencourt...(Electre)

Loin d'être un mélodrame, cette pièce sociologique fait vivre l'affrontement du monde féodal avec les forces naissantes des temps modernes, les idées de nation et de réforme religieuse. La préface analyse notamment la trajectoire politique de Jeanne d'Arc.

Un huis clos familial mêlant humour et mélancolie, et tissant la biographie de quatre femmes, Violet, 60 ans, et ses trois filles, Black, Brown et Blue. Dans leur ville de province, chacune tente d'échapper à l'ennui et de s'extirper d'un modèle familial ambivalent qui mêle force de vivre et désir de mourir. ©Electre 2017

Réédition d'un texte publié en 1973. La pièce aborde la question du chômage et met le doigt dans les mécanismes grippés des sociétés contemporaines. ©Electre 2016

Dans la première pièce, à Naples, un père de famille veuf se travestit et ses fils se disent chercheurs d'or alors qu'ils dépouillent des cadavres. Puis, il y a le poète Juste qui recherche sa muse. Dans la seconde, une femme pleure son amant disparu et lit dans ses flacons les souvenirs et l'avenir. ©Electre 2016

Dans la liste mondiale des insignifiants, je suis parvenu à l'une des toutes premières places. Un record est un record. Il fallait bien que ça attire un jour l'attention. (notice de la quatrième de couv.)

Entre jeu d'anticipation et vision réaliste d'une possible fin du monde, Quand viendra la vague orchestre une lente montée des eaux sur une petite île. En maîtres du jeu, Mateo et Letizia procèdent à la sélection des individus depuis leur rocher. Qui « mérite » d'être sauvé ? Cette comédie humaine aux accents de Jugement dernier décrit avec humour l'insularité amoureuse et le naufrage d'un monde moderne, en pleine catastrophe écologique. Alice Zeniter est née en 1986. Elle est auteure de romans et de pièces de théâtre. En 2013, elle fonde sa compagnie « L'Entente Cordiale ». Tous ses romans ont été récompensés par de nombreux prix. L'Art de perdre (Flammarion, 2017) a notamment reçu le Goncourt des lycéens et le prix littéraire du Monde. En jeunesse, elle a publié Un ours, of course ! et Hansel et Gretel, qu'elle met elle-même en scène. Elle est également traductrice de l'anglais.

Dans Ombre (Eurydice parle) s'élève la voix de celle qui rejoint le royaume des morts, suite à la morsure de l'aspic. Elle est le rien, l'être n'est plus et le proclame loin des clameurs des foules. « Je ne suis plus rien. Je suis. » Émancipée, libérée car délestée de son apparence et de la dépendance, elle envisage sa vie d'ombre comme une échappatoire à l'aliénation terrestre. Écrivaine restée dans l'ombre de son mari rockeur, Eurydice dresse un portrait acerbe d'Orphée en pop star, ivre des feux de la rampe et des cris de ses groupies. En glissant chez les ombres, elle ne pourra plus « se mettre au fourneau ni travailler à son manuscrit tout juste commencé »... Fanatique de mode, cette Eurydice d'aujourd'hui est une acheteuse compulsive, pour n'être finalement plus que revêtement, enveloppe, dépouille, avec un profond sentiment de délivrance. Apparence qui dit le vrai et déjoue les hypocrisies, elle est l'envers du décor, le contre-pied du récit ancestral, celle qui écrit sa propre histoire contre l'injonction patriarcale du mythe, l'être qui a enfin pris possession de soi-même et de son corps, maintenant qu'ils ne sont plus. Entrelaçant à sa manière paroles mythologiques, discours politiques, théories psychanalytiques, paroles toute faites, langages publicitaires et autres embrigadements de la langue, dans un flux de mots et d'images crues et saisissantes, l'auteure autrichienne donne libre cours à cette voix féminine longtemps restée dans l'ombre.

L'auteur aborde dans ces deux pièces des sujets délicats: la sexualité des handicapés et la fidélité conjugale, dans un équilibre entre gravité et humour.

Au fond Caroline n est pas une personne mauvaise, mais il lui manque le fondement moral. À elle comme à tous les autres qui traînent à la fête de la bière de Munich. Une fête tapageuse et toujours un peu mélancolique parce ni la musique ni les zeppelins ne peuvent faire oublier durablement la tristesse des c urs et des corps. Casimir, l ami de Caroline, a perdu son travail de chauffeur et Caroline se méprend quand elle pense que cela ne peut pas avoir de conséquences sur leur relation. Depuis quelque temps déjà, la décomposition de la société bourgeoise s est mise en marche. Nous sommes au début des années trente et la suite est connue. Que notre temps soit considéré comme une conséquence ou une renaissance des malheurs du passé n a que peu d importance. Chez Ödön von HorvÆth, l acuité du regard naît d une observation précise du kitsch et des faux sentiments qu il sait transformer en satire pleine de poésie. Né en 1901 à Fiume sur la côte adriatique, Ödön von Horvath se décrit comme le pur produit de l empire austro-hongrois. Élevé entre Belgrade, Budapest et Munich, il est mort en 1938 à Paris. Une branche d arbre l a écrasé pendant un orage.

Recueil de trois pièces évoquant les difficultés de la vie. Le bord relate l'histoire d'un jeune homme au seuil d'une vie nouvelle. ©Electre 2016

A la fin du XXIe siècle, une famille tente de survivre dans une société détruite par la violence.

Christopher Sly, ivre, se fait jeter hors de la taverne et s'endort sous un buisson. Un lord et sa suite le découvrent et décident de le ramener afin de s'amuser avec lui. Lorsqu'il revient à lui, ils lui font croire qu'il se réveille de 15 ans de coma et qu'il est un riche noble. Electre 2014

Elisabeth tente de survivre dans l'Allemagne de l'entre-deux-guerres. Elle veut vendre son corps à la science mais elle se heurte à la domination des puissants. Electre 2014

Après la Grande Guerre, Don Juan traverse l'Allemagne en crise, à la recherche de sa fiancée.

Le professeur Kürmann, spécialiste du comportement, peut revivre grâce au jeu théâtral des scènes de sa vie d'intellectuel bourgeois. Il est libre d'y apporter les modifications qu'il souhaite. C'est une répétition au double sens du terme. Mais remis face à certains de ses choix, le spécialiste du comportement change très peu le sien... ©Electre 2016

"A l'époque de la bombe atomique, la comédie reste la seule forme dramatique capable de représenter le monde et d'en révéler son tragique tout à la fois", écrivait Friedrich Dürrenmatt. Sous ses dehors burlesques où se côtoient savants fous et agents secrets, cette comédie propose une réflexion sur les dangers que représentent le progrès scientifique et son usage à des fins politiques. Elle est publiée en février 1962, en pleine guerre froide.

L'opéra de quat'sous est sans conteste l'œuvre la plus célèbre de Brecht, et aussi la plus subversive. Clochards, prostituées, criminels et policiers véreux tentent de tirer leur épingle du jeu dans cette comédie musicale aiguisée à la lame, en rupture avec l'opérette légère du début du XXe siècle. La musique entêtante de Kurt Weill inspira nombre d'interprètes de jazz, avec de célèbres reprises de la complainte de Mackie, figure de bandit dans l'ombre de Jack l'éventreur et de Villon, par Louis Armstrong, Ella Fitzgerald ou Frank Sinatra... Un succès international à l'image de la « fièvre de quat'sous » qui s'était emparée de toute l'Europe dès la création. Cette nouvelle traduction de L'opéra de quat'sous, assortie des commentaires de Brecht, est suivie d'un scénario directement inspiré de la pièce, La Bosse, et d'un essai sur le cinéma, Le procès de quat'sous. Brecht y signe un véritable programme d'esthétique politique, à la suite du scandale suscité par le procès qu'il intenta à la société de production, n'ayant pu imposer ses audaces esthétiques. Il fustige la destruction de son œuvre sur le bu^cher du capitalisme, la marchandisation de l'art par l'adaptation commerciale que tourna G. W. Pabst « au service de l'idéologie bourgeoise ». La pièce est ici présentée dans sa version originelle de 1928, traduite pour la première fois en franc¸ais, et enrichie d'un important appareil critique donnant à lire l'intégralité des variantes apportées par Brecht en 1931 et 1955. L'occasion de savourer les songs dans une nouvelle version franc¸aise épousant au plus près la partition de Kurt Weill.

Librement adaptée de Danse de mort d'August Strindberg, cette pièce, dénuée de tout sentimentalisme, transforme le drame suédois, mettant en scène une crise bourgeoise, en une comédie grinçante. ©Electre 2016

Un recueil de pièces sur les thèmes de la solitude, de la perte, de l'oubli et des relations entre les individus. La première histoire est consacrée à un couple en crise. Le mari est un écrivain qui lit au lieu d'écrire et la femme veut s'évader de son quotidien médiocre. Elle sort en ville une nuit, laissant l'homme l'attendre et se demander si elle reviendra. ©Electre 2021

Un recueil de pièces sur les thèmes de la solitude, de la perte, de l'oubli et des relations entre les individus. La première histoire réunit un homme et une femme sur un banc, dans un cimetière à la fin de l'automne. Une relation amoureuse passée les lie, ancrée dans des souvenirs s'apparentant à des fantômes. ©Electre 2021