Tiré d'une thèse, l'ouvrage est consacré à la problématique des cours philosophiques dans le secondaire et propose un décloisement de ces cours qui n'ont jamais existé en Belgique. L'auteure procède à l'examen exhaustif des différents programmes en vigueur.

Des entretiens biographiques réalisés en 2005-2006 auprès de personnes précarisées permettent de mettre en lumière les conditions de développement et de contraction des ressources relationnelles en rapport avec leurs trajectoires existentielles : d'une part les événements qui cassent ou recréent l'insertion relationnelle, d'autre part l'importance de ces ressources pour sortir de la précarité.

Les auteurs montrent que socialisation et individualisation ne sont pas antinomiques. Illustrant le "fait social total", concept cher à M. Mauss, ils décrivent les échanges sociaux entre individus à travers, notamment, des travaux menés sur la relation malade-soignant ou sur l'échange symbolique dans la pratique religieuse. Ils présentent également les travaux d'inspiration interactionniste.