L'auteur apporte non seulement une critique renouvelée de la situation économique présente, sous l'angle de l'incapacité du marché autorégulateur libéral à résoudre l'efficace cohésion de la société, mais aussi une réponse à cet état de fait, par une approche alternative de l'économie qui intègre la notion de multidimensionnalité de l'agir économique.

Remise en perspective de la crise de l'emploi à la lumière des débats de ces dernières décennies visant à proposer une nouvelle lecture de l'économie pour concevoir des voies propices à une réinvention du travail. Parmi celles-ci figure un changement des modalités d'action publique. L'auteur met en évidence que la question du travail est fondamentalement une question politique.

Les textes rassemblés ici fondent le renouveau de la critique et tentent de saisir l'homme comme étant potentiellement autre chose qu'un être corrompu, dénaturé, perverti et sali par le capitalisme et la domination. Cette transition au coeur de la théorie critique permet d'aborder les nouvelles formes de résistance à la domination (Femen, Anonymous, casseurs de pub, etc.). Electre 2015

A l'occasion des Etats généraux de l'économie sociale et solidaire organisés à Paris en juin 2011, l'étude proposée détaille les caractéristiques de cette économie, qui constitue une alternative au capitalisme globalisé.

La consommation solidaire passe par de nouveaux modes (commerce équitable, modes coopératifs, etc.) et vise la plupart du temps une dimension éthique, politique, voire écologique. Des études de cas font le point sur ces nouvelles manières de consommer, d'une manière plus civique et responsable.

La crise de 2008 a révélé les défaillances du modèle promouvant une autorégulation par les marchés qui s'est imposé à la fin des années 1980. Afin de ne pas subir les recompositions précaires du capitalisme, cet essai propose de conférer un rôle nouveau à la puissance publique et de développer les alternatives fondées sur la solidarité.