Roman noir, qui mêle histoire, politique, art et horreur. Il met en scène la vie d'un jeune homme qui exerce de façon très étrange l'art de l'écriture en assassinant quelques femmes sous la dictature de Pinochet. Mais tôt ou tard il sera rattrapé par les familles des victimes des disparues.

En 1917, Cummings se porte volontaire dans le corps américain d'ambulanciers Norton-Harjes. Son meilleur ami ayant écrit du front des lettres qui déplaisent au censeur français, les deux hommes sont arrêtés et interrogés. Cummings passera trois mois dans un camp de concentration à la Ferté-Macé avant d'être libéré sur l'intervation de la Maison-Blanche. Il raconte ses souvenirs.

Evocation de l'artiste par Gertrude Stein (1874-1946) qui fut pendant quarante ans tour à tour son mécène et une femme de lettres qui partageait ses préoccupations artistiques et ses goûts.

A travers une succession d'épisodes comiques ou tragiques et une nuée de personnages hauts en couleur, Annie Dillard raconte le destin de la petite communauté de Whatcom et recrée l'épopée héroïque de ces pionniers à la fin du XIXe siècle. Ermites, chercheurs d'or, explorateurs, marins, entrepreneurs, colons, bûcherons, pauvres et riches peuplent ce roman foisonnant et composent une grande fresque classique qui rappelle La Comédie humaine tout en évoquant de manière saisissante le problème des Indiens, celui de l'immigration et la lente destruction d'une région mise en coupe réglée par les capitaines d'industrie de l'époque.

Ces textes inédits révèlent des aspects encore inconnus de l'écrivain : ils constituent un journal de sa vie intérieure, tout entière tournée vers l'autoanalyse et un questionnement incessant de la vie et de sa mission de poète. Ces écrits très intimes, sans aucun tabou, montrent l'angoisse, la solitude et la lucidité de l'écrivain et la genèse de sa personnalité.

Ce recueil de chroniques parues dans divers journaux rend explicite ce qui sous-tend la pensée littéraire de Vila-Matas, dont le plaisir est de jouer avec le lecteur. Il l'entraîne en des lieux incongrus où la réalité et la fiction se mêlent. Le mélange entre réalité et imaginaire se retrouve ici, ainsi que son attirance pour les géographies imaginaires.

James Agee est né dans le Tennessee en 1909. Après des études à l'université Harvard, le magazine Fortune lui commande en 1936 un reportage sur les conditions de vie des pauvres de l'Alabama. Il le réalise avec le photographe Walker Evans. Finalement refusé par le journal, ce texte, devenu un classique, est publié en 1940 sous le titre Louons maintenant les grands hommes. En 1958, James Agee reçoit le prix Pulitzer pour Un mort dans la famille. Il a par ailleurs publié des ouvrages de poésie, des recueils de nouvelles, des romans et des essais. Il a aussi été un critique de cinéma influent pour les magazines Time et The Nation et a collaboré à l'écriture des scénarios de The African Queen et La Nuit du chasseur. Il est mort en 1955.

De la réécriture d'un conte soufi à un hommage amusé à Jorge Luis Borges, ce recueil de contes et de nouvelles, reliés par un subtil fil narratif, se livre à une archaïque passion : éblouir le lecteur en lui voilant et dévoilant au gré des histoires son propre destin fait de solitude et de fatalité.

Recueil composé en majorité d'écrits posthumes qui présente une choix de textes classés par thèmes et ordonnés de manière à révéler l'étendue de l'univers intérieur du poète. Comporte notamment ses manifestes et écrits sur l'art et l'esthétique, la culture et la littérature, ses remarques sur l'art poétique, sur la civilisation européenne, sur le paganisme et le sébastianisme, etc.

En 1918, Ernst Jünger, engagé volontaire, se retrouve en première ligne, jeune lieutenant commandant un détachement d'assaut. Son témoignage est celui de la vie quotidienne de l'unité : les relations entre les hommes, le temps qui passe, la peur, les rapports, les désertions. Un texte de 1925 qui complète Orages d'acier, dans une nouvelle traduction, après celle de 1932.

C'est l'histoire d'une famille du Montana : Sunny Jim, le patriarche décédé, sa femme Alice, leurs deux filles, Evelyn et Natalie, et leurs deux beaux-fils, Paul et Stuart. Mais c'est aussi l'histoire de Bill Champion, le cow-boy d'un autre âge qui observe en silence les déchirements d'une famille. ©Electre 2019

Ruby apprend qu'elle va mourir d'un cancer. Jack, son mari, et elle-même racontent, l'un après l'autre, les épisodes tragi-comiques de leur vie quotidienne dans le vieux Sud rural des Etats-Unis.

Traité dans lequel W. S. Burroughs se plaît à parler de son amour pour les chats. Il utilise l'humour noir pour évoquer l'animal et sa dimension quasi mystique.

Montalban a réuni dans ce volume plus de 120 recettes de Pepe Carvalho, avec les textes d'origine et des explications simples et utiles pour les exécuter. Une goûteuse introduction aux aventures du célèbre "privé" barcelonais et de précieux conseils pour les amateurs de cuisine espagnole.

Dans ce recueil de nouvelles inédit on retrouve à la fois les dons de poète et de romancier de Ben Okri. Créant une forme nouvelle et fascinante, quil appelle stokus (mot-valise associant histoire (story) et haïku), Ben Okri conçoit des récits empreints de lart poétique du haïku, doù il fait surgir des images essentielles. Ce recueil comprend une longue histoire, irréelle et énigmatique, intitulée La destinée comique, et treize petites histoires répondant à ces codes du stoku. Au fil de ces histoires se dessine une galerie de personnages que lon découvre et suit alternativement. Cest le cas de Pinprop, lesclave dun vieux couple perdu dans une clairière, qui semble détenir les clés de lunivers dans ses mains biscornues. On rencontre ensuite, dans un train, un Russe noir vêtu avec le plus grand soin, qui aide à filmer une nouvelle version dEugène Onéguine. Dans un autre texte, au milieu du chaos des lendemains de la guerre, des orphelins peignent détranges formes de taureaux, doiseaux, de créatures hybrides - dessins qui conduisent tous ceux qui les croisent à sinterroger sur la portée et le poids de leur chagrin Quant à cette jeune femme, presque mutique, que lon aperçoit dans un bus en train de donner une petite fleur à un jeune garçon avant quelle ne séclipse de sa vie à tout jamais, on ne peut sempêcher de sinterroger sur son rôle et son identité Contes de la liberté offre un obsédant chapelet dénigmes qui se lisent avec rapidité et engouement mais imprègnent durablement notre psyché. Elles illustrent la richesse dune liberté qui est à chercher au-delà de nos perceptions quotidiennes et proposent un mode différent dappréhension du monde, dur et extrême, qui nous entoure.

« Maison jaune aura été la dernière station où je m’endormis sur mes enfances que j’aurai vécues en rêvant, aventurier des chambres vides. Je me réveillais, servi par le hasard, au milieu du Camp du Drap d’Or de l’histoire, ouvert à tous, - le monde d’après la fin de la bourgeoisie et de ses classes. Vieille société. Le monde qui vient, universellement hâtif, c’est encore nous, rêvant de nos maisons, de nos destins à mesure qu’ils s’écroulent déjà sur le passage de la ligne du monde nouveau, la vie errante. Il était écrit : rue Barbet de Jouy. Et alors ? Quelle importance ! Pourquoi vous donneriez-vous la peine d’entrer, même si toute l’histoire est là, tout le secret, que la vie est toujours toute la splendeur ? » (Dominique de Roux, 1975)

A partir d'enregistrements de conversations entre J.-L. Thébaud et J.-F. Lyotard, qui portent sur les écrits de ce dernier, cet ouvrage est une réédition, vingt-sept ans après la parution initiale du recueil.

Le premier scénario écrit par H. Kureishi, qui obtint le premier prix du Festival d'Edimbourg en 1985 et fut nommé à l'Oscar du meilleur scénario. Il aborde les thèmes de l'homosexualité, des luttes raciales et de la lutte des classes à Londres à travers le personnage d'Omar, jeune immigré pakistanais installé à Londres. Complété d'une introduction par l'auteur. ©Electre 2017

Au coeur de l'Amérique des années 1970, cette fiction relate les aventures burlesques du héros picaresque Nicholas Payne. ©Electre 2019

Au moment où il passe sous un tunnel, le train que Dalton Harron, surnommé " Diddy ", a emprunté pour se rendre à un rendez-vous d'affaires tombe en panne. Intrigué, il descend. S'ensuit une altercation avec un cheminot qu'il assomme, sans trop avoir conscience de ce qu'il fait. Remonté dans le train en marche, il ressent le besoin de se confesser à Hester, une jeune fille aveugle. Mais cette dernière lui assure qu'il n'a jamais quitté le compartiment... A-t-il rêvé ou réellement accompli ce forfait ? Evoluant dans leur nuit respective, ces deux êtres vont tenter de vivre ensemble, reclus dans New York. Diddy multiplie les recours pour échapper au souvenir de son forfait, qui le hante. Mais il peine à trouver une issue à ce dédale de visions et d'ambiguïtés.

Une réflexion sur les possibilités du langage et sur les relations du langage et de la pensée. Aborde le langage, le rythme, les choses, l'invention, la clarté, la voix pour tenter de couvrir la question de la phrase.

Ce recueil reprend une sélection des premiers articles que la romancière a publiés sur les arts et la culture contemporaine, ainsi que des réflexions sur J.-P. Sartre, S. Weil, G. Lukacs, C. Levi-Strauss, A. Artaud, J. Genet, B. Brecht, J.-L. Godard, etc.

Pour accompagner les Assises Internationales du Roman qu'organisent au mois de mai la Villa Gillet et Le Monde sera publié chaque année un lexique nomade. A chacun des auteurs invités, nous avons demandé de choisir un mot clé qui ouvre les portes de son oeuvre. Ce petit précis subjectif est une invitation au voyage dans la littérature d'aujourd'hui au gré de définitions originales dont le ton personnel ouvre des perspectives inattendues. Le choix des mots, la manière de leur donner vie est à chaque fois une expérience de lecture, une manière pour le romancier de rendre sensible en toute liberté son aventure au coeur de la langue. Dans ce lexique audacieux, les mots se répondent les uns les autres, créant une partition que chacun est invité à jouer.-

Pour accompagner les Assises Internationales du Roman qu'organisent au mois de mai la Villa Gillet et Le Monde sera publié chaque année un lexique nomade. A chacun des auteurs invités, nous avons demandé de choisir un mot clé qui ouvre les portes de son oeuvre. Ce petit précis subjectif est une invitation au voyage dans la littérature d'aujourd'hui au gré de définitions originales dont le ton personnel ouvre des perspectives inattendues. Le choix des mots, la manière de leur donner vie est à chaque fois une expérience de lecture, une manière pour le romancier de rendre sensible en toute liberté son aventure au c?ur de la langue. Dans ce lexique audacieux, les mots se répondent les uns les autres, créant une partition que chacun est invité à jouer.-

" Les mots sont leur outil de travail et leur atelier, le lieu de leur plaisir et celui de leur douleur. A travers eux, les écrivains regardent le monde et nous le donnent, sans jamais épuiser leur mystère. Quelle forêt se cache derrière ces quelques lettres rassemblée, quel obscur labyrinthe? Pour la troisième fois, Lexique nomade entre dans le secret : chacun des auteurs invités aux Assises Internationales du Roman a choisi d'explorer un mot, "le" mot (lu s'approche au mieux de sa pratique d'écriture. Ils sont infiniment variés, ces mot comme le talent et l'oeuvre de ces écrivains venus du monde entier. [...] Des mots publics, comme ils sont tous, que la force de l'écriture a rendus intimes et universels à la fois" Raphaëlle Rérolle, Le Monde.