Nouvelle édition, très enrichie, de la biographie publiée précédemment chez Pauvert-Seghers. "... Je suis célibataire, catholique de naissance, très sincèrement païen de foi ; je n'ai pas d'opinion politique ; j'aime les femmes, les cigarettes, la langue espagnole, les bains chauds, les peuples du Sud et les longues siestes. Enfin, je trouve que la littérature est un art bien impuissant auprès de l'admirable musique." Pourtant on doit à Pierre Louÿs les admirables Chansons de Bilitis ou encore La Femme et le Pantin, Les Aventures du roi Pausole, etc. A noter : la parution simultanée de Mille lettres inédites à Georges Louis (1890-1917), correspondance avec son frère.

Cette biographie, de style assez pesant, évoque plus la femme d'amour que la poétesse du XVIe siècle. Le choix est discutable et peut décevoir.

Jean Favier est né en 1932. Membre de l'Institut, directeur général des Archives de France, il est aussi professeur à l'université de Paris-Sorbonne et directeur d'études à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes. Il s'est fait connaître par de nombreux travaux sur les finances médiévales et sur les structures économiques et sociales de Paris à la fin du Moyen Age. Ses livres La Guerre de Cent Ans, Philippe le Bel, La France médiévale, De l'or et des épices ont tous connu un grand succès. Il a dirigé l' Histoire de France (Fayard), dont il a lui-même écrit le tome II, Le Temps des Principautés

Servie par une écriture d'une sombre poésie, c'est l'histoire implacable et violente d'un jeune garçon que sa mère n'aime pas et ne touche jamais. Malade, assoiffé de tendresse, il lui voue une haine mêlée d'adoration. Cela se passe dans une maison où jadis, au cours d'une guerre, des gens furent torturés. Peu à peu, le passé enfoui finit par émerger et l'on comprend pourquoi cette mère est incapable d'amour.

Les évocations musicales à travers les différents types de romans, nouvelles, contes ou journaux, voire la prose d'idée, promettent toujours des leçons riches et variées, qui éclairent la littérature elle-même, mais aussi l'art et la société. La méthode adoptée ici consiste à relever, entre fiction, réalité (du journal intime à la chronique publique) ou réflexions éparses (de l'essai à la théorie), tout ce que les romanciers, en tant que témoins ou amateurs d'art, tirent du phénomène sonore et de sa mise en scène. Cette étude se fonde sur l'examen d'une quarantaine d'écrivains majeurs (Rousseau, Chateaubriand, Balzac, George Sand, Hugo, Zola, Huysmans, Gide, Proust...). Elle débute dans la France des Lumières, qui voit ses écrivains concéder à la musique une place active, aussi bien dans les habitudes sociales que dans les débats esthétiques ; elle se clôt dans les années 1920, qui voient à la fois la publication des Faux Monnayeurs (aboutissement et fruit d'une conception qui se réclame de formules musicales) et la mort de Marcel Proust, dont A la recherche du temps perdu constitue un monument, également sous l'aspect des relations qui unissent musique et littérature

Un jeune universitaire américain est sur la piste d'un mystérieux manuscrit de poésie soufie. Il rencontre et tombe amoureux d'une énigmatique jeune femme qui semble en savoir plus que lui sur ce manuscrit... Une histoire d'amour métaphysique, une quête littéraire des origines, un thriller autour d'un mystérieux manuscrit.

Cette méthode s'organise en cinq journées de formation. Chacune d'elles se déroule autour de trois idées fortes sur l'écriture, qui sont autant d'invitations à prendre le stylo ou à s'installer devant le clavier de son ordinateur : redécouvrir le plaisir des inventaires, se réapproprier une scène d'enfance, décrire une photographie de soi, créer un personnage... François Bon est né en 1953, en Vendée. Il a publié son premier livre aux Éditions de Minuit en 1982, et récemment chez Fayard, Rolling Stones : une biographie (2002) et Daewoo (2004).