Patrick Poivre d'Arvor a perdu sa mère, Madeleine-France, en juillet 2011. Au plus près de ses émotions, avec humilité, sincérité et sobriété, il lui rend hommage.

En Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, trois hommes partent à la recherche de Juifs en fuite pour les livrer à leur supérieur. Ils en trouvent un, caché dans une forêt, qu'ils ne ramènent pas tout de suite au camp. Soucieux de se nourrir, ils s'installent dans une maison abandonnée et commencent à préparer un feu. Une certaine fraternité se crée alors entre eux et leur prisonnier. (Electre)

Le généticien démontre que le libéralisme économique et politique a plongé le monde dans la crise à partir des années 1980 au détriment du bien commun. Au travers de ce livre, A. Kahn exprime donc une critique de l'idéologie libérale et dans le même temps, milite pour une prise en considération de l'intérêt général.

Après la perte de ses parents dans Mont Blanc, F. Viscogliosi partage, dans ce récit entre rêverie et réalité, les chemins qu'il a empruntés pour retrouver joie et vitalité.

Un lieutenant de police français doit enquêter sur le meurtre d'un agent immobilier écossais assassiné à bord du train qui l'amène de Londres à Paris. Tout semble opposer les deux hommes, sauf une vague ressemblance physique. Lors de son enquête dans la capitale anglaise secouée par la crise financière, le lieutenant va être amené à s'interroger sur sa propre existence. (électre)

L'histoire d'une famille racontée par le fils, de sa propre naissance à la mort de sa mère : une étrange association familiale dont la destinée commune est tracée par Andrée la mère, un être tout en fureurs, aimée par Robert, un homme-rocher à l'existence semée de deuils. Une tragédie clanique qui livre un portrait de la folie. Prix Thyde Monnier 2012 (SGDL). (Electre)

Rui vit avec sa famille en Angola. Lors de la guerre civile de 1975, son père est emprisonné et Rui, sa mère et sa soeur retournent seuls à Lisbonne. Dans un hôtel occupé essentiellement par des rapatriés, l'adolescent découvre le froid, les filles et la peur de ne pas revoir son père. Un roman sur la fin de l'innocence et le déracinement.

De la fin du XIIIe au milieu du XIVe siècle, un grand élan de religiosité populaire bouleversa le Midi, que réprima durement l'Inquisition : celui des "franciscains spirituels" et des "béguins" qui leurs apportaient aide et soutien. Se voulant fidèles à l'idéal de pauvreté et d'humilité de saint François, ces "héritiques" dénonçaient le relâchement et la corruption de l'Eglise dont Jean XXII était le pape. La Béguine retrace la vie d'une jeune béguine de 23 ans. Recherchée par l'Inquisition, elle fuit en compagnie d'un prêtre séculier ami des spirituels. Elle écrit en secret les tribulations de sa vie quotidienne, se livrant tout entière dans cette confession, le coeur plein du souvenir d'un jeune franciscain spirituel, Frère Vincent, avec lequel elle vécut cachée durant plusieurs mois. (Bibliotéca Magazine)

Le périple d'Ira et de Maggie, un couple vieillissant de Baltimore, déchiré par des drames inexprimés et scandé de querelles triviales. Alors qu'ils se rendent en voiture aux funérailles d'un ami, leur amour s'étiole au fil des kilomètres parcourus, entre petites disputes et confidences faites aux inconnus qu'ils rencontrent en chemin.

Tout dire. Pendant un an, j'ai noirci plus de deux cents pages de notes recopiées dans mon ordinateur en lignes serrées, enregistré des réflexions ou des pense-bêtes sur mon dictaphone. Pendant un an, à la maison, j'ai rassemblé les courriers, les emails, les articles de presse, les cassettes vidéos, les DVD, les compte rendus de mes réunions chez les juges, j'ai griffonné et dicté les souvenirs, d'un ton monocorde, m'interdisant toujours la moindre émotion. Une larme, une seule, et ce serait l'effondrement. La seule émotion que je m'autorise, c'est la colère. Une colère froide, une révolte calme. Le reste, je n'ai pas le droit. Pas le droit de flancher, de m'attendrir sur moi-même. Il y a tant à faire, encore. On ne peut à la fois faire et être. Depuis le premier jour, j'ai choisi de faire. Et j'ai étouffé l'être. Depuis le soir du 9 janvier, je ne suis plus. Le 9 janvier 2003, entre 18h30 et 18h45, disparaissait Estelle Mouzin, neuf ans, sur le chemin du retour de l'école. Depuis, rien. Qu'est-il arrivé à Estelle ? Bientôt huit ans que l'on est sans nouvelles, malgré le travail des enquêteurs et le combat incessant d'un père. Pour la première fois, Éric Mouzin accepte de se confier. Un récit sans pathos, bouleversant. Et entre les lignes, une colère sourde, une douleur muette qui n'en est que plus forte.