Archéologue, écrivain pour enfants et adultes, conteur, journaliste, Ferenc Mora (1879-1934) se met lui-même en scène dans ces récits où il dépeint ses démêlés avec les paysans hongrois comme avec la bureaucratie de son pays alors qu'il était responsable de fouilles.

Montre comment la femme, entièrement dévouée à son devoir d'engendrer et d'éduquer des générations de citoyens à la fin de la République, s'émancipe de la toute-puissance masculine au début de l'Empire. Elle est présentée dans sa diversité à travers des reconstitutions de costumes et de parures, de la jeune fille à la matrone, de la prostituée à la prêtresse, de l'esclave à l'impératrice.

Loin des images d'Epinal qui les présentent depuis le XIXe siècle comme des sauvages vêtus de peaux de bêtes et pillant à tout va, ce livre fait découvrir des sociétés complexes et souvent raffinées, où la guerre est élevée au rang d'un véritable art. Il montre l'équipement, le matériel et les techniques grâce à des photographies de reconstitutions historiques.

Les fouilles archéologiques du site gaulois de Corent, près de Clermont-Ferrand, révèlent la vie d'une ville gauloise, présentée ici autour de sa place du marché, son entrepôt à vin et son sanctuaire. La société urbaine et les phénomènes d'acculturation influençant son évolution sont également abordés

Qui étaient vraiment les Romains ? Pourquoi ont-ils créé, au pied d'un oppidum près de Narbonne, en 118 avant notre ère, leur première colonie hors d'Italie ? Quelle fut leur vie de labeur et de plaisirs durant plus de cinq siècles, sur le territoire du futur Languedoc-Roussillon ? Entre Rhône et Pyrénées, Georges Mattia a mené l'enquête sur les vestiges d'un empire romain étendu de l'Écosse à l'Égypte, de l'Atlantique au Danube. La région était déjà au coeur d'une première mondialisation. Le marché du vin et des matières premières battait son plein. L'auteur entraîne le promeneur à la découverte de ce richissime patrimoine régional. Un peuple reprend vie : gladiateurs, souffleurs de verre, navigateurs, potiers, vignerons et oenologues, mangeurs d'huîtres, artistes, mosaïstes, comédiens, légionnaires, esclaves et empereurs... Rome n'est plus dans Rome !

Après Archéologie du Mexique : les Olmèques, paru en 1999, l'auteur présente une synthèse sur l'écriture olmèque, son déchiffrement, et sur le système de pensée de cette civilisation méso-américaine.

Linformation archéologique est spatiale par nature. Quels que soient léchelle (fouille, habitat, ville, région), le contexte (urbain, rural), le thème (peuplement, territoires, matières premières, réseaux déchanges, culture matérielle) ou la démarche (terrain, documentation), la localisation est une donnée fondamentale et la production de documents (carto) graphiques est une constante. Pour autant, si le positionnement dans lespace est un préliminaire indispensable, il ne constitue pas à lui seul une réflexion sur la dimension spatiale des questions archéologiques. Lapplication des méthodes de lanalyse spatiale est intervenue en archéologie dès les années 1970. Elle est maintenant indissociable des Systèmes dInformation Géographique (SIG) dont les premières utilisations en archéologie ont vu le jour dans les années 1990. Dans le même temps, les archéologues ont bénéficié des progrès de la télédétection et des analyses issues des sciences de la terre. Le point de vue sur linformation spatiale développé dans cet ouvrage est résolument archéologique. Il sagit bien sûr didentifier précisément les caractéristiques génériques de linformation spatiale utilisable, mais surtout de distinguer ce qui est spécifique à larchéologie ou plus généralement aux sciences historiques. Si certains considèrent que la manipulation des outils de traitement de linformation spatiale est laffaire de spécialistes, la position des auteurs, radicalement différente, consiste à former les archéologues, qui sont les seuls à maîtriser les tenants et aboutissants de la démarche. Cet ouvrage sadresse donc moins au spécialiste quà lensemble des acteurs qui entrent, de près ou de loin, dans la construction ou lutilisation dun SIG archéologique. Il sadresse aussi à quiconque est curieux de voir comment fonctionne larchéologie moderne.

Une relecture de l'art préhistorique mettant en lumière, dans les peintures pariétales et les objets usuels du paléolithique, ainsi que dans l'art ancien, les procédés d'animation séquentielle et de narration graphique qui préfigurent le langage visuel du cinéma.

Des spécialistes de la discipline étudient la manière dont ont été représentés les Gaulois dans les productions littéraires et artistiques depuis la Renaissance. Les formes de ces représentations ainsi que leurs évolutions sont notamment analysées.

Histoire de la représentation de l'homme préhistorique dans l'imaginaire français de la fin du XXe siècle. Le spécialiste examine la place de la préhistoire dans les médias, les manuels scolaires et la production culturelle destinée au grand public.

Présentation des fresques pompéiennes de la villa de Boscoreale. Les contributions analysent les fouilles de la villa, les restitutions possibles du décor, les questions iconographiques soulevées, la restauration des panneaux et font une comparaison avec les autres villas de la région.

Une rétrospective des travaux de Jean-Claude Golvin, architecte et archéologue spécialiste des restitutions de cités et monuments antiques au moyen de l'aquarelle.

Une synthèse sur la signalétique des équipements culturels, au moment où cet aspect de la muséographie se trouve en pleine mutation. Avec un rappel des étapes de conception et de mise en place de la signalétique.

Etude sur les traditions historiques et étymologiques à l'origine de la fusion de noms de personnages illustres ou légendaires et de noms de lieux, souvent dispersés sur le territoire français, tels que le Camp de César, la Chaise d'Arthur, le Fort de Vercingétorix ou le Chêne d'Henri IV.

Synthèse sur les connaissances archéologiques de la ville et de sa région : Cirta, les colonies romaines, les modestes bourgades.

Synthèse sur l'art des cavernes avant le magdalénien. L'auteur analyse la diversité stylistique d'un art rupestre qui tendra, ensuite, à la répétition des motifs et à la raideur. Il induit que ce changement coïncide avec des mutations sociales et religieuses.

Replace cette époque de passage et de transition vers l'Antitiquité tardive. Dans cette perspective, ce livre aborde une histoire politique au sens large, posant les cadres de l'évolution du monde romain et prenant la mesure des relations entre celui-ci et les peuples voisins.

Explore à partir du résultat de fouilles archéologiques, l'évolution des techniques agricoles du premier âge du Fer, avec la maîtrise de la sidérurgie et de la métallurgie, à la fin du haut Moyen age.

Histoire de la construction et du décor de cette colonne conçue par l'architecte Apollodore de Damas, installée au milieu du forum de Trajan à Rome pour commémorer les deux grandes guerres de Dacie. Décrit scène par scène la frise de la colonne et le déroulement des combats.

La linguistique, la recherche culturelle et l'archéologie s'allient ici pour permettre de mieux appréhender cette population, les Indo-Européens. L'ouvrage retrace l'histoire des recherches jusqu'à leurs avancées les plus récentes.

Examen et réfutation par un groupe de préhistoriens de la théorie selon laquelle le chamanisme, la transe, les hallucinations seraient à l'origine de toute invention humaine.

Recensement des nombreux dolmens, menhirs et statues-menhirs répartis sur les îles de la Méditerranée occidentale, et datés de la fin du Néolithique et de la période de l'âge du bronze. Ces vestiges sont les témoignages uniques de civilisations originales.

Paru en 1891, un panorama de l'histoire romaine depuis la victoire d'Actium en 31 av. J.-C. jusqu'à la mort de Théodose en 395 : les événements, les empereurs, les usurpateurs, les généraux, les magistrats et autres personnalités politiques, militaires et religieuses. Avec des éléments historiques sur les premiers siècles du christianisme.

A travers une sélection de 230 photographies, ce livre présente un panorama de l'art rupestre dans les Alpes françaises, italiennes et suisses. En fond de vallée, dans les alpages ou encore près des sommets, à 3 000 mètres d'altitude, des milliers de gravures préhistoriques, médiévales ou contemporaines défient les intempéries. Plusieurs grands sites accueillent chaque année un public toujours plus nombreux, fasciné par ces signes et écritures, témoignages précieux des populations alpines depuis 5 000 ans. Pendant dix ans, Emmanuel Breteau a parcouru les Alpes en quête de ces gravures, pour les photographier, souvent de nuit, sous des éclairages qui révèlent le moindre détail gravé, permettant ainsi la meilleure "lisibilité" de chaque motif. Il a fait appel ici aux plus grands spécialistes de l'art rupestre alpin, ainsi qu'à un ethnologue qui enquête sur les gravures pastorales contemporaines et dont les travaux nous éclairent sur l'acte de graver.

Chacun connaît les images des grottes Chauvet et de Lascaux. Les chevaux, bisons, aurochs, cerfs, mammouths et rhinocéros, mais aussi les lions et les ours. Les premières figures dessinées par l'humanité sont donc principalement des reproductions d'animaux. Les artistes de la Préhistoire étaient aussi des chasseurs. Ils connaissaient parfaitement leurs modèles, ont su reproduire, avec talent, leurs mouvements et les scènes de leur vie quotidienne : recherche de la nourriture, chasse, fuite, rut, mise bas, agonie... Dans le cadre de ce livre, centré sur l'art des cavernes françaises, il a paru opportun d'analyser par le biais de l'éthologie les figures animées. Pas seulement pour connaître le comportement des animaux anciens, dont certains (comme le mammouth et le lion des cavernes) ont disparu, mais aussi pour mieux cerner les motivations des artistes de la Préhistoire. Comprendre pourquoi ils sont descendus peindre sous terre est encore un enjeu capital de la recherche scientifique. Ce premier tome présente l'anatomie, la biologie et l'éthologie des animaux modèles du bestiaire de l'art paléolithique, comparés avec des représentants actuels (lions et éléphants) pour les espèces disparues. C'est un véritable outil conçu pour les passionnés et les spécialistes de l'art rupestre. Une riche iconographie, avec des photos animalières, permet au lecteur de se familiariser avec l'environnement de l'époque glaciaire.

Cette enquête minutieuse, conduite autour d'une image rupestre célèbre, la "Dame Blanche", permet de faire un point sur les présupposés mythiques infusant nombre de recherches scientifiques, particulièrement dans le cas des études d'art rupestre. Elle met aussi en lumière l'existence de surprenantes passerelles entre travaux savants et productions littéraires ou artistiques (romans, films, bandes dessinées, récits d'aventures). En effet, le dépouillement des archives et de la correspondance de l'abbé montrent que le moteur premier des travaux qu'il a réalisés en Afrique australe comme de ceux de son élève Henri Lhote au Tassili était la recherche d'anciennes colonies "blanches" disparues, et qui se seraient établies, dès la préhistoire, au coeur du continent Noir.-