Des spécialistes européens et nord-américains explorent les rapports entre Bible et catéchèse. Ils interrogent notamment la pertinence pour les catéchistes à chercher dans les textes sacrés des réponses à des problématiques actuelles telles que la bioéthique, la justice internationale ou l'éducation à la citoyenneté. Ils s'attachent à redéfinir le but central de la catéchèse.

Ce dernier volume poursuit la présentation systématique de la doctrine chrétienne en se concentrant plus spécifiquement sur le mystère de l'Eglise. L'auteur se fait le promoteur d'une théologie d'après la période des Lumières tout en restant profondément enraciné dans une tradition luthérienne.

La vie, l'oeuvre et la réflexion du savant Pierre Teilhard de Chardin, dont la pensée fut notamment consacrée au sens de l'existence de l'homme. Il adhéra rapidement à la théorie du transformisme. En même temps naissait sa vocation religieuse. Il fut diplômé en géologie, minéralogie et zoologie. Il devint paléontologue et préhistorien de renom au Museum national d'histoire naturelle. Figure majeure de la théologie au XXe siècle, il est aujourd'hui méconnu, surtout des jeunes générations. Trop souvent, les études relatives à son oeuvre se présentent soit comme des approches émotionnelles, soit comme des notes de lecture, laissant quelque peu en retrait la dimension humaine du personnage. Or, Teilhard fut un personnage séduisant qui aima et sut se faire aimer. La biographie que propose Patrice Boudignon est établie à la lumière de la correspondance de Teilhard et bénéficie en outre de la publication récente d'autres documents. Entre foi, science et amitié, Patrice Boudignon dessine le portrait de l'homme Teilhard.

L'auteur entend attirer l'attention sur la permanence du pouvoir créateur humain, notamment à travers l'art contemporain. La beauté n'a pas disparu à qui sait la découvrir. Elle a une dimension morale et une dimension religieuse car elle fait signe vers plus grand, plus beau, plus vivant qu'elle.

Cette encyclique, la quatorzième du pontificat de Jean-Paul II, fait suite à la lettre sur le mystère et le culte de l'eucharistie, Dominicae Cenae, de 1980. A partir de sa propre expérience pastorale, il désire faire découvrir au monde ce mystère central pour le prêtre, pour tout baptisé et pour l'Eglise, et invite à approfondir quelques aspects essentiels de ce sacrement.

S'inspirant du chandelier à neuf branches, l'auteur a divisé en neuf unités le texte du Prologue. Son commentaire se situe dans la tradition juive, empruntant le hariza, un procédé d'interprétation qui consiste à enfiler, comme des perles, les paroles de l'Ecriture pour illustrer un point à méditer.

Une étude sur la seconde épître aux Corinthiens. Paul y montre comment exercer sa tâche de ministre de la nouvelle Alliance, dénonçant ses adversaires comme de faux apôtres et livrant le secret de sa vie apostolique : la transmisison de l'Evangile dans le dépouillement du service.

Le libéralisme éclairé comme le marxisme ont soutenu que le christianisme serait, dans la société politique moderne, ou bien totalement accompli (Hegel) ou bien dépassé (Marx). Relisant La philosophie du droit de Hegel, puis les analyses du jeune Marx, l'auteur remonte aux sources de cette dérive et montre comment la parole évangélique vient briser la clôture de l'Etat.

Cette étude sur le monde avant Constantin montre de quelle façon le christianisme ancien a cherché sa voie dans un environnement multireligieux.

La lettre aux Galates a joué un rôle important dans l'histoire de l'Eglise : les Pères la citent volontiers et, lors de la Réforme, certains de ses thèmes ont été au coeur de la controverse entre catholiques et réformés. Elle aborde nombre de questions toujours d'actualité : le juste équilibre entre communion ecclésiale et initiatives personnelles ; l'unité de la communauté chrétienne et sa responsabilité face à la mission ; la rencontre entre le don radical de Dieu et la liberté de l'homme ; le rapport entre la Loi et l'Esprit ; le recours à la tradition d'Israël dans la Bible chrétienne ; la possibilité d'appeler Dieu "Abba"... Mais cette courte lettre (six chapitres) mêle des passages facilement accessibles à d'autres qui demandent

Les difficultés posées par la diversité narrative et théologique des récits canoniques de la résurrection proviennent du fait que deux traditions originellement indépendantes ont été rassemblées, l'une mettant l'accent sur la présence du Christ, l'autre sur son absence.

Cette suite de la lecture de l'évangile de Luc commente l'itinéraire de Jésus depuis les débuts de sa vie publique à Nazareth jusqu'à sa manifestation aux disciples le jour de Pâques. Une première étape suit le fil du récit plus une seconde aborde certains thèmes particuliers en s'appuyant sur le livre des Actes.

En examinant les passages bibliques parallèles, le théologien met au jour le livre de Samuel-Rois tel que l'a connu le rédacteur des Chroniques du IVe siècle avant J.-C. Il note des erreurs de copie identiques dans le manuscrit dont s'est servi ce rédacteur et dans celui qui a servi de base au traducteur grec un siècle plus tard. Ce phénomène suggère l'existence d'un manuscrit archétype.

Vingt-huit brefs chapitres composés de récits imaginaires, de lettres ou de méditations invitent à s'interroger sur l'existence humaine par le truchement de la science et de la théologie. Qui est-l'être humain, au milieu de cet univers scintillant d'étoiles, sur cette planète grouillant d'êtres vivants ? D'où vient-il : d'une poussière d'étoile tombée du ciel ou de LUCA, la cellule ancêtre de tous les vivants ?, etc. Comme Jacques Arnould le dit lui-même, « s'il y a dans ces pages de la théologie, pourquoi son école ne pourrait-elle pas, à l'occasion, se faire buissonnière, prendre les voies de la fiction ? »

Pape pendant la Première Guerre mondiale, Benoît XV n'aura de cesse d'opposer à Paris et à Berlin la neutralité du Saint Siège pour appeler les belligérants à la paix. En leur proposant sa médiation, il leur intimera de projeter une Europe unie. Il fondera une nouvelle Congrégation pour les Eglises orientales en 1917 et condamnera les nationalismes coloniaux en 1919.