Avec la colaboration de la Commission pour les relations avec le judaïsme.

Employant les outils de la psychologie, de la sociologie et de la philosophie, cette étude aborde la domination des pratiques rhétoriques sur le dialogue, celle de l'information et de sa transmission sur la communication proprement dite et celle des télécommunications sur la communication interpersonnelle. Elle invite à revenir au face-à-face que ne permettent plus les abus de la communication.

Les thématiques de la morale, de la religion et de la politique sont étudiées dans l'oeuvre de H. Arendt afin de souligner la pertinence et l'actualité de sa pensée. Contrairement aux tenants d'un certain libéralisme, la philosophe allemande ne rejette pas de manière définitive la morale et la religion dans le domaine de la sphère privée mais leur reconnaît une fonction politique essentielle.

Plus qu'aucune autre oeuvre, le texte biblique est reçu à travers un « filtre », celui des diverses traditions religieuses qui en ont assuré la diffusion. Mais comment l'imaginaire des écrivains fonctionne-t-il, lorsqu'il les conduit à faire appel à des réminiscences, conscientes ou inconscientes, de la Bible ? Jusqu'à quel point les poèmes, pièces ou romans ainsi créés sont-ils marqués par des siècles de commentaires exégétiques ? Le parcours proposé nous invite à examiner les oeuvres d'écrivains de diverses confessions, à travers toute l'Europe, mais aussi dans les Caraïbes ou en Amérique du Sud. Outre de célèbres « phares » du XIXe siècle (Blake, Pouchkine, Rimbaud, Dickens,) et du XXe siècle (Claudel, Thomas Mann, Nelly Sachs, Paul Celan), ce livre s'intéresse aussi à la création plus contemporaine, avec des études sur quelques auteurs majeurs d'aujourd'hui comme l'Argentin Juan Gelman ou le romancier israélien d'origine russe Leonid Guirchovitch. Grâce à la richesse des oeuvres abordées, c'est la nature des enjeux propres à la littérature moderne qui se trouve ainsi examinée sous un jour nouveau.