Après une définition et un historique des mots porte, vantail, huisserie et menuiserie, les métiers permettant la fabrication des vantaux sont évoqués, avec une étude des matériaux et de leur mise en oeuvre pour le bois et le fer. L'évolution des techniques est étudiée et commentée par des illustrations photographiques issues des fonds de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine.

Des exemples de restauration de décors peints, parmi lesquels l'abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe ou les châteaux d'Oiron, d'Ancy-le-Franc et de Fléchères. Analyse des techniques mises en oeuvre. En complément, deuxième volet d'un dossier consacré au métal dans l'architecture.

Etude architecturale et urbaine des réalisations ou des projets du siècle des lumières : la Comédie-Française et autres salles monumentales de Paris, les théâtres et temples de Bordeaux, Nantes, Marseille, Lille, Besançon, Dijon, Strasbourg ou Nîmes.

Découverte ludique et pédagogique de la forêt de Fontainebleau à travers des comptines sur le château de Fontainebleau, la forêt, sa faune et sa flore, ses arbres et ses sites remarquables, les peintres de l'école de Barbizon, la maison de mallarmé, etc.

Le château de Voltaire a quelque chose de mythique : tous les voltairiens du monde en connaissent l'existence. Situé à Ferney, dans l'Ain, à quelques encablures de Genève, il a belle allure, au milieu de son écrin de verdure. Voltaire l'acheta en 1759 "pour jouir pleinement du plus bel apanage de la nature humaine qu'on nomme liberté". Il ignorait alors qu'il y passerait les vingt années les plus fécondes de son existence, celles du Traité sur la tolérance et du Dictionnaire philosophique, celles aussi des combats pour Calas et le chevalier de La Barre, affaires Dreyfus de l'époque. "S'il fut mort à 60 ans, écrivait Paul Valéry, il serait à peu près oublié" : c'est là qu'il fut sacré "roi de l'esprit européen". Entre Voltaire et Ferney, transformé en capitale des Lumières grâce à sa générosité, s'est établie une relation de symbiose. Voltaire a créé Ferney, Ferney le lui rend bien.

L'organisation de l'espace et du décor intérieur de l'Opéra Garnier sont mis en lumière : les entrées dérobées, l'entrée du grand public, le grand escalier, la salle, la scène, le foyer de la danse, la galerie et la rotonde du Glacier, l'avant-foyer, les salons du Soleil et de la Lune, etc.

Rarissimes sont les châteaux réduits à néant et ressuscités d'un coup de baguette magique. C'est pourtant l'histoire de Pierrefonds (Oise) né deux fois. Doté des derniers perfectionnements militaires, le premier château, " l'authentique " (vers 1400), est aussi l'écrin d'un palais raffiné, logis du constructeur, Louis d'Orléans, duc de Valois. Édifié pendant une trêve de la guerre de Cent Ans, la forteresse redoutable, et redoutée, traverse pas trop mal la guerre civile Armagnacs-Bourguignons. Il n'en est pas de même pendant les guerres de Religion, les dévastations des ligueurs. Excédé, le cardinal de Richelieu assiège Pierrefonds, le démantèle pour éradiquer son usage guerrier. Pendant deux siècles et demi, les ruines majestueuses s'enterrent dans la solitude de l'oubli. Romantisme et prise de conscience du patrimoine aidant, Napoléon III, l'écrivain Prosper Mérimée et Eugène Viollet-le-Duc, architecte hors du commun, sont d'accord : Pierrefonds fait partie des lieux qui ne doivent pas mourir. Les pierres esseulées reprennent vie grâce à une reconstruction proche de l'identique pour les extérieurs, mais très viollet-le-ducienne pour les intérieurs. La première existence du château est méconnue, de même que ses tribulations, sa destruction. Sa recréation aura été une aventure à peine imaginable par son ampleur, ses matériaux, ses novations, ses audaces décoratives. Cet ouvrage retrace la double saga de ce monument historique dont le destin mérite pèlerinage. Il est aussi le fleuron des innombrables " sauvetages " et chantiers de l'incroyable M. Viollet-le-Duc.

Ce trophée fut dressé à La Turbie, près de Nice, en l'honneur d'Octave, futur Auguste, qui avait soumis à Rome les dernières tribus ligures. A l'origine, il mesurait 49 mètres de haut et était surmonté de la statue géante du futur empereur. Il a été restauré par Jules Formigé au XXe siècle.

Source d'inspiration pour les artistes occidentaux, le mythe de Psyché, popularisé par Apulée, est présent en peinture, sculpture, arts décoratifs ou gravure. La diversité des oeuvres et de moyens d'expression attachés à ce thème s'étend de l'Antiquité au XIXe siècle. Un cahier inséré avant le catalogue propose le conte d'Apulée en version intégrale (extrait de Les métamorphoses, IV-VI).

Un ouvrage qui se présente comme un essai de vulgarisation et qui tente de définir ce qu'est l'architecture.

Dresse un inventaire des matériaux et des savoir-faire développés par l'homme dans ce domaine depuis la préhistoire jusqu'à nos jours, afin de créer une terminologie d'environ 1.850 entrées avec renvois pour comprendre l'art pictural, ses techniques et procédés, son histoire, sa conservation, son encadrement, etc.

L'histoire de l'architecture du IVe au XVe siècle ne peut se réduire à une simple évolution des formes. Elle répond à des programmes précis dont le renouvellement impose des partis nouveaux. Electre 2014

Expression essentielle de l'art orthodoxe, l'icône connaît un fort développement en Bulgarie du IXe au XIXe siècle. Ces 80 icônes, réunies à l'occasion d'une exposition au château de Vincennes avec des manuscrits et des objets liturgiques, rendent compte du contexte de la naissance de la Bulgarie en 681, de l'instauration d'une église en 854 et de leurs liens jusqu'à l'histoire moderne.

La tenture de l'Apocalypse, commandée par le duc Louis Ier d'Anjou, fondateur de la quatrième maison capétienne d'Anjou, fut réalisée entre 1373 et 1380. Trois noms sont associés à la conception et à la réalisation de ce chef-d'oeuvre de la tapisserie médiévale : Jean de Bondol, Nicolas Bataille et Robert Poinçon. Cet ouvrage propose une synthèse de l'histoire de la tenture.

Lors de la septième croisade, en 1255, Louis IX découvre en Egypte une statue d'Isis faisant partie d'un fabuleux trésor. Vingt ans plus tard, ceux qui en gardent le secret sont menacés et un jeune berger de l'Aubrac est envoyé sur le chemin de Compostelle.

Dans le désert de l'Aubrac, en 1272, un pèlerin égaré trouve refuge à Notre-Dame-des-Pauvres grâce au son d'une cloche. L'un des moines lui raconte qu'Amaury, un berger, sonne cette cloche tous les soirs de brouillard en espérant guider son père disparu il y a vingt ans sur les chemins de Saint-Jacques.

Ce guide propose, après une partie encyclopédique sur l'environnement préhistorique en France, des itinéraires organisés selon un ordre thématique et chronologique.

Guide national répertoriant 2.500 édifices classés monuments historiques, comprenant des notices synthétiques retraçant leur histoire et leurs qualités architecturales, des indications sur leur localisation, leurs horaires de visite, etc.

Après avoir choisi pour sujets des êtres humains, des chiens ou des objets photographiés systématiquement sur un fond noir dans une rigoureuse frontalité, Antoine Schneck a entamé un dialogue avec les gisants de pierre de ce haut lieu chargé d?histoire. Premier chef-d??uvre de l?Art Gothique, église d?une abbaye puissante et lieu de pèlerinage très important au Moyen Âge, la Basilique cathédrale de Saint-Denis devint la nécropole privilégiée des souverains français, abritant aujourd?hui plus de soixante-dix tombeaux funéraires sculptés. Lors d?un reportage exclusif réalisé en janvier 2011, Antoine Schneck fait découvrir les plus grands souverains français, tel que le marbre les a figés à jamais: Louis XII et Anne de Bretagne, Henri II et Catherine de Médicis, Louis XVI et Marie-Antoinette? Passionné dès l?adolescence par la photographie en tant qu'art mais également en tant que technique, Antoine Schneck explore le travail de la lumière, les notions de volume et d'espace à travers les fonctions de chef-opérateur, un premier cycle en architecture et enfin à l'École Louis-Lumière. Cameraman pour la télévision puis, lauréat de la Fondation Carat il parcourt le monde mais se consacre définitivement à la photographie à trente ans ? Un photographe qui a fait la une de l?actualité en 2010 avec ses portraits de chiens (Musée de la Chasse, Paris). ? Les tombeaux de la basilique de Saint-Denis comme on ne peut pas les voir. ? Un lieu emblématique de l?histoire de France (150000 visiteurs en 2010).

La carrière de l'architecte Jacques Ignace Hittorff (Cologne 1792-Paris 1867) est sans nul doute l'une des plus remarquables de son temps mais l'une des plus méconnues. Fils d'un maître tôlier de Cologne, il exerce pendant un demi-siècle sous cinq gouvernements ou souverains français différents. Il crée ainsi quelques-uns des plus célèbres édifices du XIXe tels que la gare du Nord et conçoit lune des plus belles perspectives de lurbanisme européen : le grand axe sélançant de la place de la Concorde et des Champs-Elysées à la place de lEtoile, jusquau bois de Boulogne. Historien dart fort influent, il rédigea des livres sur la Sicile, traduisit des ouvrages archéologiques et inventa une théorie sur la polychromie dans larchitecture grecque. Lauteur nous révèle la place de premier plan quoccupe cet artiste dans larchitecture du XIXe tout en nous faisant découvrir les documents exceptionnels et en grande partie inédits conservés à la bibliothèque de luniversité de Cologne : journaux de chantiers, lettres, journaux de voyages et quantité de dessins superbes.