Un jeune garçon riche et oisif, une femme de trente ans, domestique espagnole, s'attachent violemment l'un à l'autre, se perdent, se retrouvent à Paris, se perdent encore. Ecrit à vingt ans, ce récit d'une éducation sentimentale est aussi une quête sensuelle, métaphysique, empreinte de solitude. Une curieuse solitude. Mélodique, au fond.

Dans l'Egypte sous occupation britannique, un jeune photographe d'une famille catholique syrienne épouse la belle Doris. En avance sur son temps, elle se passionne pour le métier de son mari et devient la meilleure portraitiste du Caire en cette fin du XIXe siècle. Dans ce roman captivant, l'auteur brosse un beau portrait de femme.

Au début de la guerre, Léa Levy, cinq ans, échappe de justesse à une rafle d'Israélites à Bordeaux et se voit confiée aux religieuses d'un pensionnat. De caractère difficile, arrogante, elle sème la révolution parmi ses camarades. Seule Bénédicte, de deux ans son aînée, parvient à l'approcher. Entre ces enfants naît alors une amitié indestructible. Mais la vie de Léa bascule une nouvelle fois quand, la fin de la guerre arrivée, Soeur Saint-Gabriel l'emmène à Paris afin de rechercher ses parents, hélas sans succès. Malgré l'aide de Bénédicte et de ses parents, Léa n'a plus dès lors en tête que des idées de vengeance. Mais un enfant meurtri peut-il jamais renaître de ses cendres ? (Millefeuille)

Nicolas Prantzos, est chargé de recherches au CNRS. Spécialiste d'astrophysique nucléaire, il a reçu en 1994 le prix de la Société française d'astronomie (SFSA).

Les images des Cieux, du Paradis, du Purgatoire et de l'Enfer, le voyage des âmes,...sont les thèmes récurrents qui sous-tendent croyances et cultes des morts. Les auteurs montrent les similitudes qui existent entre ces matériaux et les témoignages de sujets ayant vécu des épisodes de mort clinique et les expériences et visions des malades schizophrènes ou de ceux qui ont traversé des états psychédéliques.