Cet album sorti en 2001 en Italie est une ouvre solo du pianiste qui s'insipre de ses nombreux voyages en Afrique pour nous offir cette réflexion musicale. (Electre)

Cet opus confirme l'approche du voyage que Fresu a toujours portée en lui. Si Songlines est un voyage autour des compositions des membres du quintet, Night & blue est une traversée tantôt ensoleillée, tantôt nocturne, autour du jeu et des oeuvres de monstres sacrés du l'histoire du jazz, une croisière élégante qui fait étape dans de merveilleux ports musicaux, ceux de Lester Young, Lee Morgan, Miles Davis, Wayne Shorter et bien d'autres.

Ce quatorzième album studio est un disque audacieux, poétique et incisif, qui démontre tout le talent et la palette d'influences musicales des californiens, ajoutant à leur carrière l'un de ses meilleurs chapitres. Du rock débordant de guitares électriques bravaches, de percussions mordantes et d'énergie séductrice sur Pink balloons à l'hymne pop ensoleillé Shine, en passant par la balade intimiste soul Deeper and deeper, un bijou acoustique d'introspection quasi-murmuré co-écrit avec le guitariste Michael Ward. Call it what it is s'avère être à la fois le plus vulnérable et le plus joyeux des albums de Ben Harper, célébrant sa réunion tant attendue par les fans avec The Innocent Criminals, aujourd'hui plus proches que jamais. (Electre)

Cet album est composé de 16 chansons, qu'il a chantées à tue-tête et improvisées au volant de sa voiture lors d'une traversée fantastique de la France. Des chansons qu'il a finalement choisies d'enregistrer en studio, dans l'ordre de leur apparition dans sa tête, comme autant de scènes d'un film... A l'évidence, touchant, burlesque et intime. (Electre)

Musicien français, fondateur d'Aquaserge, ancien membre de Tahiti 80, Bertrand Burgalat et Tame Impala avec qui il parcourt le monde, Julien Barbagallo présente ici son album solo écrit, composé et joué seul et mixé par Rob & Jack Lahana, qui ont fait les merveilles que l'on sait sur les disques de Phoenix ou Sebastien Tellier. Ce n'est pas un énième disque d'indie pop qui s'amuserait avec les codes de la variété. C'est un album de chanson française ouvert autant à la pop anglo-saxonne la plus méticuleuse qui a donné à Julien son amour de la mélodie, qu'à la variété française lettrée du cour des années 80 (Voulzy, Souchon, Bashung). (Electre)

Près de 30 après ses débuts, le groupe parisien brouille les ondes et s'impose comme une expression de la majorité silencieuse, sorte de courroie de transmission pour des lendemains qui chantent... (Electre)

La Révélation Jazz aux Victoires de la Musique de l'année est le parangon de sa génération sans complexe. Plus de catégories, plus de clans, primauté donnée au son et au plaisir, avec son nouveau duo (keys & drums !), le claviériste convoque la fine fleur des batteurs hexagonaux. Sans se démonter il convoque sur le même morceau André Cecarelli, figure tutélaire du swing français et Cyril Atef, le trublion de la batterie (et de Bumcello)... et ca marche ! Un disque "toutes oreilles" qui ne laissera pas indifférent et devrait se frayer un joli petit chemin dans le sillage du phénomène Snarky Puppy. (Electre)

Cascadeur multiplie depuis quelques années les collaborations éclectiques avec le cinéma de Laurent Tuel, Toledano & Nakache (son titre Meaning illustre une scène mémorable de leur film Le sens de la fête), Edouard Pluvieux, en passant par des bandes annonces pour Michel Gondry, Jalil Lespert ou Ryan Murphy. Pour écrire les textes ici il a donc puisé aux sources du cinéma (celui des années 70-80) : des histoires de violence et d'érotisme, d'espionnage et de manipulation, d'obsession et de nuit, dont la beauté stylisée plane sur l'album. (Electre)

Cet album marque une belle évolution de la carrière musicale du rappeur de la Sexion D'Assaut. On y trouve du flow et de la mélodie. Il évoque divers sujets, s'interroge, explore de nouveaux territoires musicaux sans perdre son identité, celle d'un rappeur issu d'un des groupes de rap les plus populaires qui sait trouver les mots justes quand il est éloigné de son crew. "Même avec du monde, je me sens seul" : Alpha Diallo, alias Black M, prouve avec cet opus qu'il est prêt pour une carrière au long cours. (Electre)

Cinéma d'Oscar - tel pourrait être le titre de ce disque avec lequel les Cordes de l'Académie de Sainte Cécile (Archi di Santa Cecilia) dirigé par Luigi Piovano - premier violoncelle de l'Orchestre de l'Académie Nationale de Sainte Cécile et depuis plusieurs années, très apprécié également comme chef d'orchestre - débutent leur collaboration avec Arcana après deux enregistrements pour Eloquentia parus en 2014 et 2015. Nino Rota, Ennio Morricone et Nicola Piovani sont, en effet, trois compositeurs italiens qui ont obtenu les plus hautes récompenses de la cérémonie des Oscars américains. Mais ce CD va plus loin. A côté de quelques-unes de leurs plus célèbres thèmes se trouvent des oeuvres créées par ces trois monstres sacrés pour l'exécution de concert. Bien qu'ils aient concentré leur travail sur le cinéma, Rota, Morricone et Piovani restent, avant tout, compositeurs et leur activité n'exclut pas un versant créatif autonome et engagé. (Electre)

Le film raconte l'histoire vraie du père de l'actuelle Reine Elisabeth, qui va devenir contraint et forcé le Roi George VI. Considéré inapte, fragile et incapable de s'exprimer en public, George VI retrouvera la confiance grâce au soutien indéfectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler.

La musicienne chante les métamorphoses, les corps qui ne sont rien sans l'esprit, le combat pour accepter que les miroirs ne disent pas toujours la vérité, la force, les cojones (elle n'en manque assurément pas) pour offrir au monde ses créations, la fragilité oxygène, tous ces regards qui comptent, qui sauvent ou qui terrassent. Dans ce disque co-réalisé avec Edith Fambuena (Bashung, Birkin, Daho, Miossec, Hardy, Higelin.), Olivia est à la fois aérienne et charnelle, amusée et effrayée, volontaire et incertaine, fragile et vaillante, à l'instar du premier extrait présenté, Mon corps mon amour. Cette chanson à la beauté paradoxale et à la magie vortex, ne fait pas de prisonniers. Elle séduit sans rien promettre, elle se donne sans rien céder et c'est captivant. (Electre)

Sensation jazz depuis une quinzaine d'années, la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah est connue pour son exploration d'un répertoire jamais exclusif : de ses reprises originales de standards de rock, folk ou chanson à ses compositions aux accents pop. Réalisé par Clément Ducol (Camille, Melody Gardot, Christophe), cet opus propose des reprises (Leonard Cohen, George Harrison, Marvin Gaye, Michel Legrand...) et des compositions originales où les sonorités acoustiques et électriques côtoient électro minimale et arrangements de cordes subtiles. Fidèle à elle-même et à sa voix, Youn Sun Nah pose son empreinte et une saveur unique sur chacune des treize chansons de cet album. (Electre)

Après la parution en 2008 d'un premier album remarqué, elle revient ici avec un second opus pensé sur les routes et mûri à la maison. On l'avait connue chanteuse à la gouaille singulière, oiseau solitaire qui s'accompagnait de son accordéon, elle revient ici en pin-up rockabilly entourée d'un groupe.

Leader de The Rascals et complice d'Alex Turner des Artic Monkeys sur The Last Shadow Puppets, le musicien britannique présente là son premier album solo produit par Dan the Automator.

Cette réédition de son album le plus réussit comprend les 8 titres orginaux ainsi que 11 bonus issus des séances d'enregistrement dont des titres live inédits.

C'est une voie royale qui s'ouvre à Ayo... et qui explique le titre de ce sixième album, se partageant entre nouveau départ et retour aux sources. On y entend aussi bien des compositions originales, pleines d'âme et de groove, que des reprises bien choisies (d'Abbey Lincoln à Maxime Le Forestier en passant par Lhasa). Le folk se teinte de soul, ou l'inverse : on ne sait pas trop et c'est tant mieux, car Royal brille par l'efficacité de ses mélodies et l'épure de ses arrangements. Produit par le guitariste Freddy Koella (Bob Dylan, Lhasa... ), ses textures acoustiques réchauffent le cour autant que les textes où il est question d'amour, de foi, de fidélité - à soi comme aux autres. Ayo chante avec une assurance inédite et tranquille. Celle d'une femme heureuse de s'être (re)trouvée, d'une reine qui remonte sur le trône qui lui est dû. (Electre)

Après le succès de leur 1er album (Hit sale) et seulement 1 mois après la dernière date d'une tournée pleine à craquer, Thérapie Taxi est de retour avec son 2ème long format. Cadavre Exquis pour évoquer l'écriture morcelée de cet opus, tout au long de la tournée ; Adé, Raph et Renaud n'étant plus seuls en studio, puisqu'Ilan et Vincent, leurs musiciens ont intégré définitivement le groupe. Cadavre exquis aussi pour l'oxymore qui rappelle le nom du groupe, là où les opposés s'attirent comme dans leurs textes à la fois doux et voraces. (Electre)

Après seulement un EP sorti uniquement en digital en avril 2019, elle fait déjà exploser les compteurs avec plus de 150 dates en 2019, dont les plus grandes festivals français et des tournées en Asie ! Celle qui se définit comme une "conteuse d'histoires vraies sur fond d'électro"» dévoile son premier album et tient toutes ses promesses. Plus que jamais d'actualité, ce disque est immédiat, les titres instantanément addictifs et les thèmes universels. Les chansons de Suzane, c'est le regard d'une jeune femme d'aujourd'hui, à l'heure des addictions vertigineuses et des écrans noirs, des doutes et des espoirs. Sa musique est dépouillée, elle n'a pas besoin d'effets spéciaux pour viser le cour. C'est assez saisissant et furieusement vivant. (Electre)