La grande prêtresse de l'avant-garde et de l'electro contemporaine est de retour sur 4AD. Après Platform (2015), Proto explore les opportunités et les limites de l'intelligence artificielle, en mettant à jour la possibilité d'un processus créatif avec cette nouvelle technologie. (Electre)

Le trio anglo-suisse-français s'est envolé à l'été 2015 pour New-York pour y enregistrer leur second opus avec Nicolas Vernhes (Deerhunter, War on Drugs, Animal Collective) dans son studio Rare Book Room à Brooklyn. Le producteur a tout simplement sublimé la musique du groupe, on y retrouve sur ces dix titres la voix cristalline et fragile d'Elena Tonra qui nous transporte dans leur univers aux longues envolées sonores d'une intensité fabuleuse. (Electre)

Batterie à 5 ans, guitare à 7 ou encore des rôles dans des comédies musicales à Broadway : les deux têtes chercheuses du quatuor baignent dans la musique, composent et jouent ensemble depuis leur plus jeune âge. Pas étonnant donc qu'ils se partagent les crédits et les instruments sur Do Hollywood. Epatant cependant qu'à seulement 17 et 19 ans, Michael et Brian D'Addario, deux frères originaires de Long Island, conjuguent les Beatles, les Beach Boys, Queen, les Kinks et tellement d'autres de manière aussi brillante sur leur premier album ! (Electre)

En 2012, Grimes explosait avec son troisième album, Visions, collage psychédélique d'influences musicales multiples. Devenue véritable phénomène râce à son style complètement barré et à une musique résolument novatrice, la jeune Canadienne devint en quelques mois une des artistes les plus suivies et les courues des festivals. C'est donc peu dire que cet album était (très) attendu ! Enregistré principalement chez elle à Los Angeles, Art angels a été écrit et enregistré entièrement par Grimes comme à son habitude. Elle y joue du piano, de la guitare et du violon, poursuivant ainsi son évolution en tant que musicienne et productrice pour son long format le plus ambitieux à ce jour. Et le plus pop ! Jamais avare d'expérimentations, la jeune femme sort des sentiers battus électroniques qu'elle avait elle-même tracés jusqu'ici et se convertit à des sonorités bien plus pop sur ces 14 titres. (Electre)

Quatre ans après la parution de The rip tide, Zach Condon, le génial leader de Beirut, revient avec un opus intitulé No no no. Après de nombreux déboires personnels, il commence l'élaboration de nouveaux titres aux côtés de ses acolytes Paul Collins (basse) et Nick Petree (batterie) à l'automne 2014. Si The rip tide avait été presque entièrement composé par Zach sur Pro-tools, l'enregistrement de No no no a été abordé d'une manière différente. Le groupe s'est enfermé en studio pendant deux mois faisant évoluer les titres au gré des sessions et des apports de Zach et de musiciens, se limitant principalement aux basiques basse, batterie, guitare et piano. Peu de surprises ici, mais on retrouve avec un plaisir immense cette pop folk mélodieuse unique en son genre qui nous envoûte toujours autant. (Electre)