Un dimanche de l'après-guerre, une petite fille vient au monde mais elle choisit bien mal son jour. Sa grand-mère paternelle rend l'âme ce jour précis, tandis que sa mère est entre la vie et la mort et son père a mieux à faire. Heureusement, dans ce petit village de l'Ain, des personnages originaux et farfelus nourrissent son imaginaire et rendent plus joyeuse son enfance.

K. Maroger raconte comment elle a remonté le cours de son histoire pour découvrir le mystère de ses origines. Elle découvre ainsi qu'elle est née en Norvège, d'une brève idylle entre une jeune Norvégienne et un soldat allemand des forces d'occupation, et qu'elle a vu le jour à Lebensborn, une maternité créée par les nazis pour repeupler l'Allemagne et promouvoir une prétendue race supérieure.

Bébé parfait , Anneclaire semble pourtant indifférente, comme figée dans un autre monde. Elle ne réagit pas aux sollicitations extérieures. À deux ans, elle s'exprime d'une manière exceptionnelle mais n'échange pas avec les autres. À l école maternelle, elle reste isolée dans le groupe. Nicole Damaggio s'alerte aussitôt du comportement déroutant de sa fille. Peu à peu, elle décode l'inconnu, invente toutes sortes de procédés pour lui faire acquérir les apprentissages scolaires, sociaux et affectifs. Quand Anneclaire a quatorze ans, un reportage télévisé permet à sa mère de mettre enfin un nom sur sa spécificité : le syndrome d'Asperger, une forme particulière de l'autisme. L auteur relate son combat, à la vie, à la mort, contre les préjugés de la société, pour sauver sa fille, et pour intégrer positivement la différence. Dans une famille bouleversée, elle va guider son enfant vers l'autonomie et l'envol. Anneclaire prend à son tour la parole, nous offrant sa voix poétique, singulière et optimiste pour faire comprendre la différence invisible, au quotidien, et le mystère de l atypisme. Dévoilant une force hors norme, cette jeune fille va éclore en un esprit libre.

Iris, photographe de l'identité judiciaire, tente d'adoucir la douleur de la mort de son fils, Swan, sauvagement assassiné onze ans auparavant. Henry Witkin, issu d'une lignée chaotique de filles-mères, tue, écorchant ses victimes et collectionnant leurs odeurs comme des trophées. Lorsque la canicule s'abat sur la ville, les monstres se révèlent.

Staline poursuit sa quête du trésor disparu de Nicolas II et convoque l'inspecteur Pekkala au Kremlin lorsque l'homme mandaté par le tsar pour dissimuler l'or est retrouvé poignardé. Pekkala doit retourner à Borodok, le goulag où il a séjourné en tant que prisonnier.

A partir de la constatation d'un lien entre la crise économique et le dérèglement climatique, celui induisant une obligation de penser et de consommer différemment, l'auteur montre en quoi la finance, la technologie, le social, la mondialisation et la démographie doivent et peuvent être intégrés dans un raisonnement inventant de nouveaux paradigmes.

En 8 chapitres, l'économiste montre comment Google tisse la toile d'un contrôle permanent des individus et menace le pluralisme démocratique comme la notion de propriété intellectuelle, tout cela en faisant preuve d'un banditisme fiscal éhonté. L'enquête recense l'ensemble des plaintes et condamnations déjà déposées contre l'entreprise à travers le monde.

A la mort de son père, le narrateur revient sur les deux jours qui l'ont précédée puis enchaîne sur cet après, si difficile à gérer. Si les huit jours qui suivent laissent place à des moments de chagrin, les situations cocasses ou burlesques sont également au rendez-vous. Pour rappeler que la vie reprend le dessus et que les rires peuvent succéder aux larmes, même après avoir perdu un être cher. (Electre)

Le père de Kambili et de Jaja, riche notable, est admiré par la communauté d'Enugu pour son courage politique mais c'est aussi un fondamentaliste catholique qui conçoit l'éducation de ses enfants comme une chasse au péché. Un coup d'Etat vient secouer le Nigeria, et les deux enfants sont envoyés chez leur tante, où ils découvrent un foyer plein de rires et de musique. Premier roman.

En 1944, un soldat russe de retour du front affirme que l'inspecteur Pekkala n'est plus qu'un cadavre carbonisé. Refusant de croire à sa mort, Staline envoie le major Kirov enquêter dans les forêts de la Russie occidentale, alors même que la rumeur prétend qu'une créature fantastique hante ces contrées. Electre 2014

"La Transition n'est pas une punition, c'est une opportunité." Voilà ce qu'on explique à Karl au tribunal, alors qu'il est condamné à quelques mois de prison pour fraude. Karl et sa femme ont grandi en Angleterre dans l'idée qu'ils avaient le droit de manger bio, de boire des cafés à la composition compliquée et d'habiter un minuscule appartement en ville décoré avec goût. La vérité, c'est qu'ils n'en ont pas les moyens, que, sans s'en rendre compte, ils font maintenant partie des perdants et qu'il est venu le moment de payer leurs erreurs... ou d'accepter d'être réformés. Ils acceptent donc la Transition. Pendant six mois, ils vont vire chez un couple de mentors, plus accomplis et plus sages, chargés de leur mettre un peu de plomb dans la tête afin de redevenir des membres productifs de la société. Mais, dès que le programme débute, Karl est envahi de doutes. Leurs mentors sont sympathiques, l'appartement magnifique, le programme de réforme peu contraignant. Pourquoi alors a-t-il l'impression que la Transition cache de plus sombres desseins, qu'on s'efforce de le séparer de Geneviève ? Est-il en train de devenir paranoïaque ?

Brigitte, Claire et Cécile, amies depuis l'adolescence, approchent de la soixantaine. Trente ans plus tôt, elles se sont fait la promesse d'acquérir un mas en Provence pour y vivre ensemble. Vont-elles passer à l'acte ?