C'est plus de vingt ans après leur précédent album (Trompe le monde) que les Pixies reveniennent sur le devant de la scène. Il fallait juste attendre le bon moment. Et c'est dix ans après leur reformation en 2004, et autant de printemps à fouler les planches des plus grandes scènes du monde, que la bande à Franck Black répond à l'appel de leurs fans du monde entier. Ils s'enferment alors secrètement dans un studio du Pays de Galles, ou ils retrouvent Gil Norton, leur producteur historique, comme si le meilleur était encore à venir dans leur collaboration. Avec Indie Cindy, les Pixies, considérés par les plus grands comme le groupe le plus novateur et influent du rock alternatif des années 1980/90, signe un album studio à la hauteur de leur majesté. C'est un vent de fraîcheur surréaliste qui s'abat sur leur génie, resté intact et sans concession.

Ce quatrième album du groupe s'inscrit dans la lignée des précédents : un son rock puissant doté d'une ampleur indicible.

Savant mélange de sons surréalistes et psychédéliques, de dissonances et de rock, Head carrier est le septième album du groupe originaire de Boston. Avec lui, on retrouve le leader mystique et colérique Black Francis, David Lovering (batterie), Joey Santiago (guitare) et surtout Paz Lenchantin (basse et chant) qui a rejoint l'aventure en 2014 après le départ précipité de Kim Deal. Produire Head carrier a été une façon pour le groupe de tourner une nouvelle page, de marquer un vrai changement. Enregistré en seulement trois semaines, il possède les caractéristiques sonores d'un disque des Pixies au futur triomphant : riffs de guitare à foison, harmonies combinées à des martèlements rythmiques, paroles intrigantes. (Electre)

Après trois décennies de bouleversements, de ruptures, d'épreuves et de péripéties, les Pixies sont enfin en paix avec eux-mêmes. Ce septième album capte parfaitement la vélocité enragée, les inventions illimitées et l'esthétique frappante des premiers chefs-d'oeuvre des Pixies, sans avoir besoin de les reproduire. (Electre)

Sept mois après la mort de son père, Adam Cohen s'est retiré dans un garage, en bas de la maison de Leonard, pour rester auprès de son père et de son oeuvre en cours. De leur précédente collaboration sur You want it darker, il restait des ébauches musicales nues, parfois à peine travaillées. Avant sa mort, Leonard avait demandé à son fils d'achever ses travaux. Cet album remarquable a été réalisé dans de nombreux endroits et avec de nombreuses collaborations. Javier Mas, le grand musicien espagnol qui a accompagné Leonard sur scène pendant les huit dernières années de tournée, s'est envolé de Barcelone à Los Angeles pour capturer l'esprit de l'artiste à la guitare de Leonard. Adam a invité ses amis et camarades à prêter leurs oreilles et leurs talents. Damien Rice et Leslie Feist ont chanté. Richard Reed Parry de Arcade Fire a contribué de sa ligne de basse. Bryce Dessner de The National a joué de la guitare, le compositeur Dustin O'Halloran du piano. Le choeur berlinois Cantus Domus a chanté aux cotés de la chorale Stargaze Orchestra. A cette impressionnante liste de collaborations s'ajoute Daniel Lanois, Shaar Hashomayim, Patrick Watson, Beck et sa guitare, Jennifer Warnes. (Electre)

Decca présente deux enregistrements live inédits d'Alfred Brendel, provenant de la radio autrichienne ORF : le Concerto pour piano de Schumann, capté en 2001 au Musikverein lors de la série de concerts à l'occasion de son 70ème anniversaire avec les inestimables Simon Rattle et l'orchestre philharmonique de Vienne, ainsi que les Variations et fugue sur un thème de Händel de Brahms, captés en 1979. De son interprétation du Concerto pour piano de Schumann, Brendel écrit qu'en écoutant cet enregistrement live, il avait le sentiment, pour une fois, d'entendre ce qu'il voulait entendre. Quant aux Variations de Brahms que Brendel n'avait jamais enregistré en studio, cet enregistrement est son premier disponible de de l'ouvre. (Electre)