Giacomo Puccini (1858-1924) est, pour la postérité, lhéritier de la grande tradition de lopéra italien, et le dernier compositeur dopéras dont loeuvre ait acquis une popularité planétaire. Ses chefs-doeuvre (Tosca, La Bohème, Manon Lescaut, Le Triptyque, Madame Butterfly, Turandot) sont constamment à laffiche de toutes les scènes lyriques. Paradoxalement, lhomme est moins connu; situer sa vie et sa musique dans son époque est cependant une nécessité, de même quévaluer la portée de son oeuvre à lheure actuelle. Troublée par son succès, une partie de la critique a cru voir dans les oeuvres de Puccini facilité, démagogie et vulgarité. Sylvain Fort nous montre quil en va bien autrement.

Biographie de ce compositeur (1845-1924) qui s'affirma peu à peu comme un maître d'une rare subtilité, refusant la brillance de la musique symphonique pour explorer les sortilèges de la mélodie, de la musique pour piano et de la musique de chambre. ©Electre 2017

La vie et l'oeuvre du musicien, à la fois virtuose, mystique romantique et compositeur-poète, à l'occasion du 200e anniversaire de sa naissance.

Le claveciniste et chef d'orchestre Christophe Rousset aborde la figure complexe du compositeur Jean-Philippe Rameau à travers un portrait et une approche intimiste de ses multiples facettes, et plus particulièrement de sa facette musicale.

Portrait du compositeur français qui a marqué la musique baroque en composant de nombreuses pièces, instrumentales et vocales, aussi bien profanes que religieuses. Son oeuvre est analysée à travers la propre expérience d'interprète de l'auteur. ©Electre 2016

Aux Etats-Unis, il était aussi célèbre que Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller ou Miles Davis, et peut-être plus populaire. Il y a été baptisé The King of Swing dès la fin des années 1930, pour avoir donné, avec plus de ténacité que dautres, il venait des faubourgs pauvres de Chicago, avec concentration et enthousiasme, un visage musical à loptimisme. Mais popularité nétant pas, à juste titre, nécessairement considérée comme un signe de talent, en France, on nen a parfois accordé aucun à Benny Goodman (1909-1986). Il faut dire quil accumule les motifs de préjugés douteux: Blanc, interprète classique, juif et riche, cela fait beaucoup pour ceux qui auraient tendance à apprécier la musique en fonction de la couleur de peau du musicien ou de son statut social. Au moment du bilan, il faut se rendre à lévidence. Ses collègues clarinettistes, pour ne parler que de ceux-là, lont considéré comme le meilleur jazzman sur son instrument. Il fut le premier à présenter au grand public des formations mixtes, Blancs et Noirs, à une époque où le Ku Klux Klan, les Fils de la Vraie Amérique et la très quotidienne ségrégation régnaient sans partage sur une grande partie du territoire américain. Cest lui qui, le premier, fit entrer le jazz dans les temples de la musique classique.

Burlesque et élégiaque, potache et romantique, ludique et lunaire, l'oeuvre dOffenbach échappe aux typologies sommaires. On le dit "inventeur de l'opérette", mais c'est bien plus que ça : il a fondé un esprit et, en catalysant l'âme de son temps, s'est fait l'étrange alchimiste des moeurs du moment, plongeant l'art musical aussi bien dans l'analyse sociale que dans la charge politique, la parodie, le soupir nostalgique ou la savante gaudriole. Entre exercice d'admiration et promenade buissonière, cette brève monographie est une invitation à la redécouverte.

Le présent ouvrage n'a d'autre ambition que d'esquisser, en quelques pages, une manière de portrait chinois, et ce faisant de proposer des chemins de traverse et de possibles clés pour forcer en douceur les portes de ca jardin féerique. (Quatrième de couverture)