Une pièce de théâtre qui met en scène des personnages hauts en couleur vivant dans un même immeuble, au travers desquels se dévoile l'absurdité de la condition humaine. ©Electre 2021

Entrés dans nos mémoires comme "le vice appuyé sur le bras du cime", Talleyrand et Fouché forment un de ces couples infernaux que l'histoire, de temps en temps, se plaît à sortir de sa boîte. Ayant su l'un et l'autre se rendre indispensables aux gouvernements successifs qui employèrent leur talent, ils hantent tous les deux, tout en se haïssant, un quart de siècle de notre histoire. J'ai voulu les saisir (dans la nuit du 6 au 7 juillet 1815) à l'heure où la conjoncture politique les contraint à la négociation. Alliance provisoire ou ultime combat ? En tout cas, un moment exceptionnel pour le destin de leur pays et leur avenir personnel. Mais au-delà des personnages enfoncés dans la soie et les dorures des honneurs, c'est la vérité noire et sanglante de ces deux hommes que j'ai tenté ici d'approcher. Jean-Claude Brisville

Mon ami Serge a acheté un tableau. C'est une toile d'environ un mètre soixante sur un mètre vingt, peinte en blanc. Le fond est blanc et si on cligne des yeux, on peut apercevoir de fins liserés blancs transversaux. Mon ami Serge est un ami depuis longtemps. C'est un garçon qui a bien réussi, et est médecin dermatologue et il aime l'art... (notice de la quatrième de couv.)

Sidney réussira-t-il à rejoindre ses parents en Australie, en creusant un tunnel au pied de l'arbre où est venu se percher Lucille, qui n'a plus que le sourire de sa mère emporté dans son sac ? Une pièce poétique sur la rencontre de deux solitudes enfantines, dans la tradition littéraire d'Italo Calvino et de Lewis Caroll.

Une pièce politique organisée en six grandes parties. Dans le style d'une épopée pleine de souffle, d'humour et de beauté, cette pièce parle à la fois de l'errance, de l'exil, de la guerre, de la mémoire en alternant toujours le registre de la noirceur avec celui de la drôlerie. Wajdi Mouawad est un auteur québécois de 30 ans, d'origine libanaise.

La première pièce met en scène le couple formé par Kenneth et Sandra, l'ancienne petite amie de son frère Henry, de leur rencontre en 1967 à leurs retrouvailles en 2011. La seconde, Thomas, Tony et Isobel attendent de rencontrer Carter qui doit choisir celui d'entre eux qui sera licencié. ©Electre 2017

Cette pièce propose une réflexion sur le rôle de parent et sur ce qui reste de son enfance en devenant soi-même parent. (Electre)

La trilogie de la guerre comprend 3 pièces adaptées de Les Sept contre Thèbes , Les suppliantes et Les Perses et porte sur les enjeux de la guerre, tandis que dans Promothée déchaîné la tragédie tourne autour des immortels.

Le roi de Thèbes découvre que la peste a pour origine un parricide suivi d'un inceste.

Cette pièce est liée à un épisode de la guerre de Troie. Après la mort d'Achille, la question se pose de savoir à qui reviendront ses armes. Sophocle imagine une institution judiciaire selon le modèle athénien pour en décider. La majorité des juges tirés au sort attribue les armes à Ulysse. Ajax, s'estimant lésé, entreprend de massacrer les responsables de l'armée.

Chto traite du massacre en Tchétchénie et de la fuite de Grozny. Mon képi blanc aborde la vie des légionnaires, leurs motivations, le mode de recrutement. Douze soeurs slovaques est la confidence d'une tranche de vie autour du dogmatisme religieux. Ce recueil est composé à partir de témoignages de fuites, de traversées européennes et de passages aux frontières.

Glenn Gould, pianiste canadien excentrique de 32 ans, va donner son dernier concert public, le 10 avril 1964, à Los Angeles. Dans cette pièce qui le montre dans les minutes précédant le concert avec son assistante, et qui fait de la musique un personnage à part entière, Glenn Gould est un homme pour qui tout ce qui compte, c'est le son.

Suzanne et son fils Aimé retrouvent Gaétan qui a tenu à organiser un apéritif en souvenir de sa mère Francine, morte il y a un an d'une mauvaise chute au cours d'un thé dansant.

Au funérarium de Princeton, quelques proches se réunissent autour du cercueil du mathématicien Kurt Gödel et évoquent le parcours singulier de ce grand scientifique qui croyait aux esprits.

A partir d'un entretien accordé à des étudiants de l'Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, A. Mnouchkine fait part de sa conception de la mise en scène, autour de sa compagnie le Théâtre du soleil, et évoque deux créations, Le dernier caravansérail et Les éphémères.

La formation d'un acteur n'est pas un simple apprentissage de techniques, car l'art de l'acteur n'est pas réductible à un savoir-faire. Que veut dire alors former un acteur ? A quoi peut servir une école ? Dans les sept conversations qui composent ce livre, les deux auteurs, eux-mêmes pédagogues, s'interrogent sur le sens et les formes de ce passage qui conduit un acteur en puissance à un artiste que l'on espère accompli. Dans ce livre, ni prescriptions, ni modes d'emploi... mais plutôt l'exposé d'une idée du théâtre, et de réflexions sur les moyens pour l'atteindre. La plupart des grands metteurs en scène du XXe siècle ont vu dans l'école le complément nécessaire à l'exercice de leur art. La pratique du théâtre et l'enseignement sont, depuis l'apparition de la mise en scène moderne, intimement liés. Comment l'enseignement peut-il alors garantir et susciter une liberté créatrice est peut-être la question qui court tout au long de ce livre. Jean-Loup Rivière et Jacques Lassalle Ces conversations sont suivies d'une pièce écrite par Jacques Lassalle pour les élèves de sa dernière année au Conservatoire de Paris : un jour d'avril 1960, les élèves d'une classe d'interprétation apprennent la mort de Bernard, un de leurs camarades, depuis quelques mois soldat du contingent en Algérie. Après fut créée au Conservatoire en avril 2001 et fit l'objet, l'été suivant, dans la réalisation de Jean-Philippe Puymartin, d'un film dont le DVD accompagne le livre.

Recueil de onze pièces, dont certaines appartiennent au cycle des

Simon et Sandra sont à la fois frère et soeur, amis et amants. Le temps a dégradé leurs amours. Aujourd'hui, haine et complicité se confondent.

L'un des grands classiques du théâtre américain du XXe siècle : scène de ménage et psychodrame entre deux couples. ©Electre 2015

Estelle, femme de ménage honnête et dévouée, est le souffre-douleur des employés de l'entreprise. Convaincue pourtant que l'humanité est profondément bonne, elle tente de trouver un sens à la cruauté des hommes dans la symbolique des rêves.

Pour gouverner le pays, le peuple a élu René "l'énervé". Ce dernier est l'homme de la situation : il s'occupera de tout et les problèmes de la Nation seront enfin résolus.