Traduction et commentaires de ce traité écrit en 1420 pour le duc de Savoie. C'est la seule version connue de l'organisation d'un banquet au Moyen Age. On y découvre un art de vivre où les recettes festives côtoient un poème contre la maladie. Contient l'adaptation des recettes, aux accents méditerranéens, composées pour le banquet et réalisables par tous.

Paul Nizon est un écrivain suisse, né le 19 décembre 1929 à Berne. Il commence à publier vers la fin des années 1950. Il vivra à Berne et Zurich comme assistant de musée et critique d'art au quotidien Neue Zürcher Zeitung et à partir de la fin des années 1970 il s'installera définitivement à Paris en tant qu'écrivain libre.

Une ballade grave, drôle et profondément amicale dans un texte moderne et dynamique alternant les SMS et l'alexandrin.

Histoire de près de deux cents objets classés au titre des Monuments historiques, patrimoine in situ réparti dans toute la France, ornant églises, châteaux, mairies, hôpitaux, universités...

Simone Sassen est née en 1952 aux Pays-Bas. Elle rencontre Cees Nooteboom en 1979. Depuis, ils parcourent le monde ensemble, lui, écrivant, elle, photographiant. Publiées dans la presse internationale, dans des livres, exposées dans de nombreux pays, ses photographies offrent un écho singulier à l'univers du grand écrivain néerlandais. Cees Nooteboom est né en 1933 à La Haye. Il publie son premier roman en 1955. Poète, romancier et essayiste, son oeuvre est mondialement connue. Il vit entre Amsterdam, Berlin et Minorque. Il a reçu les récompensés littéraires européennes les plus prestigieuses.

C'est à vingt-sept ans qu'Isabelle Eberhardt est retrouvée morte dans les décombres de sa maison, laissant derrière elle de nombreux textes. Quatre de ses cahiers forment ce qu'elle avait appelé Mes journaliers. D'Isabelle Eberhardt, Actes Sud a déjà publié Notes de route (1998) ainsi que Dans l'ombre chaude de l'Islam écrit avec Victor Barrucand (Babel n° 226

Adolescent en 1968, l'auteur revient vingt ans après sur les événements qui furent au coeur d'un bouleversement dans l'espace public comme dans la sphère familiale. Différents lieux, scènes et récits, situés en 1968 et en 1988, s'entremêlent dans une sorte de champ clos qui porte l'empreinte des révoltes passées et des illusions perdues.

Panchi, 15 ans, s'adresse à son père absent et lui rappelle les moments heureux qu'ils ont vécu ensemble, leur vie dans une communauté manouche de la vallée du Cher, mais aussi le désarroi de sa mère depuis qu'il n'est plus là, la vie sédentaire...

En deux voyages, en octobre-décembre 2004 et en avril-mai 2005, l'auteure a parcouru la Sibérie, carnet de notes à la main et s'est attachée à rencontrer des femmes de toutes conditions. Chrétiennes convaincues, juives ou athées, elles sont professeurs, ingénieurs, fonctionnaires ou simples grands-mères et évoquent leur métier, des parents déportés, la débrouille quotidienne ou leurs rêves.

A Blainville, petite station balnéaire de la Côte atlantique, un incendie ravage l'hôtel La Capitainerie, causant un décès. L'affaire est classée sans suite, mais le commissaire Zamanski décide de mener l'enquête. Pendant ce temps, à Limoges, Jean-Claude Bertin part à la recherche de son père, un ancien flic devenu détective privé, qui a disparu depuis une semaine...

L'auteur a choisi des extraits du Codex de Dioscoride, plus des notes et des commentaires du botaniste, A. de Laguna. Il y ajoute ses propres commentaires qui s'enflent en des récits de plus en plus imaginaires. La trame repose sur des sources scientifiques, historiques et légendaires et se déroule aux confins du monde gréco-romain, des déserts de Libye aux montagnes du Caucase.

Dans ce roman en forme de variation sur l'épopée biblique du Déluge, une série de personnages opprimés, confrontés à différents sortilèges, oscillent entre espoir et déréliction. Une fable merveilleuse faisant se rejoindre la mythologie et la magie pour transcender les frontières de l'espace et du temps.

Imre Kertész (ˈimrɛ ˈkɛrteːs, né à Budapest le 9 novembre 1929) est un écrivain hongrois. Né dans une famille juive modeste (son père est marchand de bois et sa mère petite employée), il est déporté à Auschwitz en 1944, à l'âge de 15 ans, puis transféré à Buchenwald. Cette expérience douloureuse le marque profondément et nourrira toute son œuvre. Revenu en Hongrie, en 1945, il se retrouve seul, tous les membres de sa famille ayant disparu. En 1948, il commence à travailler comme journaliste. Mais son journal devient en 1951 l'organe officiel du Parti communiste, et Kertész est licencié. Il travaille alors quelque temps dans une usine, puis au service de presse du ministère de l'Industrie. Congédié en 1953, il se consacre dès lors à l'écriture et à la traduction. À partir de la fin des années 1950 et tout au long des années 1960, il écrit des comédies musicales pour gagner sa vie. Il traduit de nombreux auteurs de langue allemande, tels que Nietzsche, Hofmannsthal, Schnitzler, Freud, Roth, Wittgenstein et Canetti, qui ont eu une influence sur sa création littéraire. Dans les années 1960, il commence à écrire Être sans destin, récit de la vie d'un jeune déporté hongrois, d'inspiration largement autobiographique. Ce roman n'a pu paraître qu'en 1975 et n'a reçu d'abord qu'un accueil assez modeste. C'est seulement après sa réédition, en 1985, qu'il a connu le succès. Tenu à l'écart par le régime communiste, Kertész n'a commencé à être reconnu comme un grand écrivain qu'à la fin des années quatre-vingt. Il a obtenu en 2002 le prix Nobel de littérature, « pour une œuvre qui dresse l'expérience fragile de l'individu contre l'arbitraire barbare de l'histoire ». in Wikipédia, 2008-09-05

La vie de Kafka et ses romans adaptés en bande dessinée

Une question trotte dans la tête de Jonas : c'est quoi, un rêve ? Ses parents ont du mal à lui répondre, alors Jonas interroge les autres animaux. Le renard, l'ours ou le lièvre connaissent-ils la réponse ? Qui sait ce qu'est un rêve ? (Quatrième de couverture)

Calendrier gourmand contenant une soixantaine de recettes, de l'Epiphanie en janvier à l'Achoura, fête musulmane, en décembre. A travers ce livre, l'auteure questionne le rapport de l'homme à la nourriture dans les trois religions monothéistes.

A quoi rêvent les petites filles, en Grèce comme ailleurs ? Au grand amour, à un beau mariage, à de nombreux enfants en bonne santé, à une vie aisée... Mais comment vont les femmes qui ont réalisé leurs rêves de petites filles ? Maria approche de la fatidique quarantaine. C'est en apparence une personne épanouie, épouse d'architecte et mère de trois enfants, qui règne sur un intérieur cossu symbolisant leur réussite sociale. Un vrai rêve de petite fille. Ce matin-là, c'est pourtant un cauchemar qui a réveillé Maria, mais rien à voir avec la journée qui l'attend, une journée comme les autres, rythmée par les tâches ménagères, les devoirs maternels et les obligations conjugales dont elle s'acquitte avec un soin obsessionnel qui confine à la névrose. Rien à voir non plus avec le décès de son amant, survenu pile un an plus tôt... Portrait total d'une femme ordinaire censément heureuse, Les Chérubins de la moquette démonte avec une implacable lucidité les mécanismes de l'auto-suggestion et de la survie mentale. Entre cynisme et tendresse, Eléni Yannakaki mène une véritable enquête psychologique, de confession en révélation, jusque dans les zones les plus stupéfiantes du subconscient.