Après un long séjour à l'étranger, Meriem retourne dans son pays natal. Elle y retrouve sa nièce Adila et son frère Farouk qui, miséreux, ne possédant plus que ruines et gravats, sont tentés par l'extrémisme.

A Kinshasa, durant la saison des pluies, Daniel, entrepreneur arrivé depuis peu, espère obtenir grâce à Ruben, coopérant, un entretien avec monsieur Dyabanza pour faire aboutir son projet dans le secteur du caoutchouc. Ruben s'amuse des efforts de Daniel et de Corinne, sa femme, pour obtenir son soutien. ©Electre 2017

Dans le petit village, Adèle a disparu. Fugue ou rapt... ça s'envenime dans le bled. Chacun y va de son soupçon, de son cancan. Tandis que l'enquête piétine, la comédie villageoise vire à l'aigre.

Un jardin. Un dimanche. Un père et ses filles. Leurs maris aussi. Et la mort qui rôde. Car le père va mourir. Le sait-il ? Où est la vérité ? Et surtout : peut-on se dire au revoir ? Et comment ? (notice de la quatrième de couv.) Le temps d'un week-end deux soeurs, avec leur mari, se retrouvent chez leur père qui approche de la mort. Malgré cette parenthèse campagnarde, chacun étouffe dans un huis clos familial saturé d'hypocrisie et de non-dits. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

Joëlle (la quarantaine éprouvée) vient d'être engagée comme garde de nuit chez madame Chevalier (la quatre-vingt-dizaine furieuse) qui supporte difficilement ces gardes diplômées que lui envoie sa fille, Geneviève (la cinquantaine dynamique). Mais Joëlle, ex-chômeuse, est prête à tout pour garder sa place. (quatrième de couv.)

Et c'est tout ce que tu trouves à dire pour la défense de mon fils ? Un jeu où l'on joue pour perdre ! Il ne vaut pas mieux qu'"un jeu où l'on joue pour perdre"... Il n'est même pas une imprécation puissante à un père fautif ? Il s'est fait un corps et une vie qui me ressemblent, qui ressemblent à ma faute. Tu pourrais invoquer ça ! Toute sa déchéance n'est jamais que l'ombre portée de mes fautes. A-t-il le choix ? Né d'un père criminel et menteur. Né d'une morte, arraché des entrailles d'une morte, par la main froide d'un politicien véreux. A-t-il le choix ? (notice de la quatrième de couv.) Le destin d'une génération fascinée par ses pères auxquels tout est déja arrivé. Trois hommes, Maxence, Mathieu et Miserere, dépendent de la Rose des Vents, bourreau et amant de Maxence, qui leur fournit l'absinthe. Maxence s'est endetté auprès d'un homme qui réclame le remboursement ou bien qu'on lui procure une jeune fille vierge. Rose des Vents lui suggère de demander de l'argent à son père... (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2001)

Dans le vertiaire du "Bunny's Bar", boîte de strip-tease minable, Anita, dame vestiaire, fête sa dernière nuit de travail : elle doit rejoindre Paul à Metz pour commencer une nouvelle vie. Jacques, le portier, est sceptique quant aux qualités du fiancé qu'il n'a jamais vu qu'en photo et dont la tête ne lui dit rien qui vaille... Mais, après tout, il a d'autres chats à fouetter : Betty, la remplaçante d'Anita, vient de faire son entrée et Jacques en est tout retourné ! Cette pièce à l'humour lapidaire pour les inévitables ratages de ses personnages, ridicules, mesquins mais attachants, fut un succès du théâtre du Splendid à sa création. (4ième de couv.)

Arrivé au sommet de son art comme au crépuscule de sa vie, un écrivain invite son jeune biographe à tracer le portrait d'une existence heureuse, pour montrer à quel point il fut malgré et avant tout un grand vivant, lui qui a consacré son oeuvre à décrire la tragédie du siècle, et qui n'a eu de cesse qu'il ne s'inspire des destins qui sombrèrent, des fêtes qui finirent... La pièce convoque les témoins, hommes et femmes, qui traversèrent sa route, et confronte leurs versions : personne n'a vu le même homme, aucune opinion ne s'accorde. La vérité est obscure et échappe à tous. Ils offrent ainsi, sans le vouloir, un surprenant hommage à la complexité de l'être, d'autant que leur mémoire les trahit, que leur intérêt les trompe, que l'amour ou le remords les possèdent encore et qu'au fond rien n'est résolu. La beauté est dans l'énigme, la vie ne se laisse réduire à rien de simple ni d'attendu, ce qu'une ultime révélation confirmera non sans une émouvante ironie. Patrick Bonté

Dans la grande salle de son pub préféré, à Soho, Jeffrey Bernard s'est endormi et s'est laissé enfermer. Il se réveille aux premières heures de l'aube, seul. Dans l'incapacité de contacter le propriétaire, il est contraint de passer le reste de la nuit en compagnie d'une bouteille de vodka et d'une interminable chaîne de cigarettes, exprimant avec verve et humour sa philosophie très personnelle sur l'alcool, les femmes, les courses de chevaux et son métier de journaliste. (notice de la quatrième de couv.)

Deux personnages : l'auteur dramatique, Joe, anglais, obèse, boulimique et agoraphobe, qui, victime du succès mondial, n'arrive plus à écrire, et une jeune actrice, Sarah, handicapée des jambes et qui rêve de jouer le rôle de "Duo pour un soliste". Nos deux protagonistes sont séparés par l'Atlantique et vont communiquer par téléphone autour de leur art respectif et de leur vie difficile, mais sans aucune sentimentalité, pour finir par sentir le besoin de l'autre et peut-être commencer "encore une histoire d'amour"... (Notice de la quatrième de couv.)

Dans une université, une étudiante met progressivement en question, puis en danger le pouvoir exercé par son professeur, jusqu'à le disqualifier et détruire sa vie. Dans un monde dont les fondements et les valeurs s'épuisent, l'homme et la femme en sont réduits à une lutte sans merci. (notice de quatrième de couv.)

"Transactions infinies" : Jusqu'où aller dans le fil des transactions humaines ? En pleine guerre civile, Zour, déja veuve, envoie son fils cadet capturer un officier ennemi comme monnaie d'échange pour son fils aîné prisonnier. Ils sont aidés par Prim, logeur débrouillard qui trafique un peu partout. Mais les cartes de l'identité sont finement redistribuées : l'otage pourrait bien vouloir se faire adopter... "Invitation à la pleine lune" : S'imaginant en présence d'un homme invité à dîner chez elle, Jeanne lui raconte l'amour qui les lie et, de sa vie à elle, ce qui mérite la lumière et ce qu'elle préfère laisser dans l'ombre. Sous le bavardage, son raisonnement avance jusqu'à des conclusions inattendues. (Notice de la quatrième de couv.)

La nouvelle pièce tragicomique de Jean-Claude Grumberg. Un couple, Le Vieux et La Vieille, voit son quotidien bousculé lorsque leur fils, quarantenaire, revient vivre chez eux et passe son temps enfermé dans sa chambre.

Entrés dans nos mémoires comme "le vice appuyé sur le bras du cime", Talleyrand et Fouché forment un de ces couples infernaux que l'histoire, de temps en temps, se plaît à sortir de sa boîte. Ayant su l'un et l'autre se rendre indispensables aux gouvernements successifs qui employèrent leur talent, ils hantent tous les deux, tout en se haïssant, un quart de siècle de notre histoire. J'ai voulu les saisir (dans la nuit du 6 au 7 juillet 1815) à l'heure où la conjoncture politique les contraint à la négociation. Alliance provisoire ou ultime combat ? En tout cas, un moment exceptionnel pour le destin de leur pays et leur avenir personnel. Mais au-delà des personnages enfoncés dans la soie et les dorures des honneurs, c'est la vérité noire et sanglante de ces deux hommes que j'ai tenté ici d'approcher. Jean-Claude Brisville

Dans une première partie, Anne Ubersfeld présente la biographie du dramaturge et établit une chronologie de ses créations. Dans une seconde partie, elle propose une analyse de son écriture au travers des pièces majeures et fait ressortir ainsi ce qui, dans le travail de Koltès, a marqué la dramaturgie des années quatre-vingt par son originalité et sa spécificité.

Pièce de théâtre illustrée qui met en scène le conte du Petit Chaperon rouge. Une petite fille souhaite aller voir sa grand-mère car elle se sent seule. Sa mère n'est pas disponible et n'a pas le temps de jouer avec elle mais lui promet de la laisser partir voir sa grand-mère si elle réussit à faire un gâteau. La petite, fière d'avoir réussi, un flan rend visite à sa grand-mère. (sbibbh.si.bm-lyon.fr)

Une pièce de théâtre qui met en scène des personnages hauts en couleur vivant dans un même immeuble, au travers desquels se dévoile l'absurdité de la condition humaine. ©Electre 2021

Trois monologues forment le triptyque de l'Amour Chaviré qui interroge et célèbre la jouissance que procurent les mensonges que les hommes se racontent pour se plaire, pour plaire à l'autre et pour embrasser la vie que leur imaginaire projette sur le réel.

Né en 1622, Jean-Baptiste Poquelin est l'aîné d'un marchand tapissier ; sa vocation de comédien s'affirme lors d'une rencontre avec Madeleine Béjart. Ensemble, ils fondent, en 1643, la troupe L'Illustre-Théâtre. Malgré quelques succès, les débuts sont difficiles et Molière, qui a désormais adopté ce nom de scène pour ne pas compromettre l'honorabilité de sa famille, est emprisonné pour dettes en 1645. Finalement, L'Illustre-Théâtre se déplace en province avec succès. Les années en tournée se prolongent jusqu'en 1658, moment où Molière, désormais un des acteurs vedettes et écrivain de la troupe, aspire à se rapprocher de Paris. Ayant obtenu la protection du duc d'Anjou, le jeune frère du roi, Molière et ses compagnons jouent au Louvre devant Louis XIV le 24 octobre 1658. Les voici autorisés à s'installer au Petit-Bourbon. L'année suivante, Molière y met en scène sa première pièce parisienne, Les Précieuses ridicules, et remporte un succès qui se renouvellera. Georges Poisson rend compte dans cet essai historique des scandales, des disputes, et notamment de la censure de Tartuffe. Historien avant tout, il y dévoile les anecdotes et les zones d'ombre de l'homme de théâtre le plus célèbre de France.

Différentes scènes sur le petit monde familial et professionnel de M. Auberte la folle. (Electre)

Christine, licenciée et laissée-pour-compte, décide d'organiser le faux suicide de son mari pour toucher de l'argent. Satire sociale créée au Théâtre Gérard-Philipe-CDN de Saint-Denis en janvier 2012.

Estelle, femme de ménage honnête et dévouée, est le souffre-douleur des employés de l'entreprise. Convaincue pourtant que l'humanité est profondément bonne, elle tente de trouver un sens à la cruauté des hommes dans la symbolique des rêves.

Première traduction française de l'outil de travail de nombreux comédiens et metteurs en scène russes depuis 1961 : une synthèse de la méthode de Stanislavski et de ses approches du jeu de l'acteur, par sa première assistante, elle-même pédagogue.

A l'occasion du dixième anniversaire de sa mort, cet ouvrage propose une sélection d'entretiens avec l'un des maîtres italiens du spectacle au XXe siècle. G. Strehler y présente sa conception de l'art de la mise en scène de théâtre et d'opéra.

Joe, qui vient d'avoir une petite soeur, passe du temps chez sa grand-mère avec le vieux jardinier Harry. Celui-ci lui apprend l'art de cultiver son potager, la patience et le calme.

Le paisible quotidien d'une femme bourgeoise est perturbé lorsqu'elle découvre qu'elle a le pouvoir de voyager dans le temps. Elle décide d'utiliser cette aptitude pour revivre certains moments de sa vie. ©Electre 2019