La pluie tombait, de plus en plus froide. - Passons par le cimetière, ordonna la grand-mère. Au détour d'une allée, une forme humaine se dressa soudain devant eux. Une forme terrifiante : un grand manteau sombre, un visage blafard qui trouait l'obscurité et deux bras tendus comme ceux d'un épouvantail. - Mémé ! hurla Rémi

Réunis autour d'un gâteau, Des bougies et des cadeaux, Ma fammille et des amis, Chantent de concert "Bon anniversaire". Une formule magique. Pour fêter un événement. Chaque année très important : J'ai grandi d'un an !

A Bonhomie, le pays où l'on est toujours heureux, l'apparition d'une larme au coin de l'oeil de Médéo stupéfie et inquiète tous les habitants. L'enfant devient l'objet de toutes les attentions ; curieux et savants accourent pour venir l'observer. Personne ne parvient pourtant à percer le mystère de cette première larme, pas même ceux-qui-savent-tout-sur-tout...

Sujet : En 1840 à Nantes, Jules, un jeune garçon qui rêve d'aventures devant les voiliers, est intrigué en voyant un homme régler sa montre sur une méridienne. Cette rencontre suscite beaucoup de questions et son père l'envoie voir un opticien de marine, Monsieur Huette. Ce dernier répond à ses questions et l'emmène visiter l'observatoire de Nantes. Il y découvre le monde passionnant de l'astronomie de marine et s'initie au maniement de la lunette et du sextant. En fin d'ouvrage, un cahier documentaire présente les noms et les lieux de l'astronomie de marine, les techniques et les instruments d'observation. Un cadran solaire de poche est joint à l'album. Commentaire : Un superbe album documentaire, magnifiquement illustré. Le côté technique est expliqué d'une manière très fouillée. Très bel ouvrage à offrir aux passionnés de marine et d'astronomie

Dix petites pièces inédites pour une première approche ludique du théâtre, par le biais du chant ou de l'improvisation à partir d'une comptine connue. Dix scénarios fripons pour les plus jeunes, qui mettent en scène des contes, des situations de troc inattendues et même la découverte de l'art contemporain. " Les Petits Répertoires " : une collection qui donne la parole aux auteurs et aux jeunes acteurs

Dix petites pièces inédites pour découvrir le plaisir du jeu et de l'improvisation, dix saynètes pour se glisser facilement dans la peau des personnages de Corinne Albaut et vivre chaque farce ou bon tour imaginés par tous ces lutins malicieux, vilaines sorcières, fantômes joueurs et autres monstres sympathiques. " Les Petits Répertoires " : une collection qui donne la parole aux auteurs et aux jeunes acteurs

5 petites pièces de théâtre : - L'exposé. - Merci Mamie. - La piqure de rappel. - D'un rêve à l'autre. - L'anniversaire. Commentaire : Claude Carré campe beaucoup de talent des situations imaginées mais très proches de la réalité du monde des jeunes enfants. De l'humour, de la fantaisie, de la sensibilité, tous ces ingrédients sont réunis pour nous donner beaucoup de joie à lire ces petits textes et aux enfants à les jouer.

Une énorme bêtise à se faire pardonner, une déclaration d'amour que l'on répète, une copine qui déménage, une autre qui cherche à épater la galerie, un mythomane : Claude Carré a écrit cinq petites scènes faciles à travailler à plusieurs, garçons et filles. Pour découvrir ou approfondir le plaisir du jeu théâtral. "Les petits répertoires" : une collection qui donne la parole aux auteurs et aux jeunes lecteurs. (Quatrième de couverture)

Sandales aux pieds, armé d'une épuisette, chacun est prêt pour une rencontre avec les animaux du bord de mer. Il suffit de regarder vers le sable pour découvrir les secrets de la plie, de l'étrille ou de l'étoile de mer. De lever les yeux pour suivre le vol du goéland ou du cormoran. De plonger la tête sous l'eau pour observer l'hippocampe et sa jolie danse d'amour. Si l'on a la chance de partir en mer, alors on guettera le macareux au bec rouge. Ou simplement, en arpentant les quais du port et ses étals de poissonniers, l'on reconnaîtra les petites crevettes grises

D'habitude, Oxy mord. Normal, c'est un monstre. Mais aujourd'hui, c'est Noël et tout peut arriver ; surtout l'incroyable : Oxy ne mangera pas Chérubin le lapin qui deviendra son ami. Non sans mal, évidemment. Car dans cette histoire terriblement gentille ou gentiment terrible, les contraires s'attirent, irrésistiblement...

- Chers concitoyens ! annonça le maire d'un ton grave. Je viens de trouver, glissée sous ma porte, une lettre. Mlle Jeanne a été enlevée. Une rançon est exigée. - Une rançon ? Mais c'est ridicule. Mlle Jeanne n'a aucune fortune... Qu'allons-nous faire ? - Une enquête ! notre enquête... décida Rémi en se tournant vers ses copains. Regardez, les adultes sont complètement perdus

Cette photo me fascine ; elle dit tout sur la famille Berger. Et ce tout s'exprime par les regards. Je l'ai remarqué trop tard, dommage : le visage de M. Berger est tourné vers Alex, son fils préféré, qui n'a d'yeux que pour le chien. Kai braque sur son père un regard blessé, tandis que Mme Berger regarde Kai, la main tendue vers lui. En vain ! Et Rahma ? Elle fixe l'objectif, c'est-à-dire moi. Elle ne sourit pas et dans son regard, je lis mon destin

Nicolas ne parvenait pas à ranger les mots les uns après les autres. Il bafouillait. Aldric, derrière lui, répéta d'une voix blanche : - En voulant tout faire pour sauver deux skieurs imprudents, un hélicoptère de la gendarmerie s'est approché trop près d'une falaise, il l'a percutée de plein fouet. Et... - ...c'est le père d'une copine, une fille de la classe, qui était dedans... cria Nicolas, avec son oncle ! - ...et avec elle ! compléta Aldric en étouffant un sanglot

... " Jamais de place nulle part. Même en poussette, c'était jamais mon tour... Il a fallu que j'attende d'avoir huit ans pour comprendre qu'on disait pas " décamiller " mais "décaniller "... Amochée. Voilà le mot qui me va comme un gant, le mot convenable pour une comparaison affûtée entre le visible et le caché. C'est de l'intérieur que je suis amochée, songea Camille, et je ne sais même plus pourquoi. Qu'est-ce qui m'a abîmée comme ça ? "

Inspiré d'un personnage ayant réellement existé, le roman retrace la vie de Charlotte née au USA au XIXe siècle. A la mort de ses parents, alors qu'elle est encore toute petite, elle est recueillie dans un orphelinat où elle sert d'aide à la cuisinière : mais, à chaque fois qu'elle le peut, elle va à l'écurie pour aider aux soins des chevaux, sa seule passion. Le jour où l'on le lui interdit, elle se sauve, se déguise en garçon, trouve à se faire embaucher comme palefrenier puis comme conducteur de chevaux. Toujours habitée par le rêve d'avoir un ranch, plein de chevaux, bien à elle, elle part en Californie, en pleine Ruée vers l'or, se faisant toujours passer pour un homme. Malgré un accident qui lui coûte un oeil, elle parvient à réaliser son rêve... et même à voter à une époque où ce droit est encore loin d'être acquis pour les femmes. Un roman bien mené, une intrigue et un contexte intéressant, avec une héroïne dont la personnalité et le destin sortent de l'ordinaire. (Revue des livres pour enfants)

Ce roman, qui s'inpire de l'histoire vraie d'une rescapée des camps de concentration, dit avec émotion et pudeur le saccage de la vie des Juifs et de leurs proches. Il parle de la France de l'Occupation, dans sa cruelle banalité quotidienne, mais aussi de la générosité simple de celle et de ceux qui osèrent s'y opposer. Un bouleversant témoignage de courage, de dignité et d'espoir. Dès 13 ans. (Quatrième de couverture)

Consacré au temps de Noël, ce recueil contient des comptines au rythme vif ou plus lent, permettant de savourer leur poésie. Par leurs couleurs, les illustrations s'adaptent avec harmonie au ton du texte.

C'est vrai qu'Agnès avait tout pour me chavirer le coeur. Son grand sac en cuir rouge qui dépassait de ses épaules lui faisait comme des ailes dans le dos. Mais je n'étais pas amoureux d'elle. Pas à ce moment-là. Son rire, un rire en cascade, n'était qu'une porte entrouverte par laquelle je pensais bien qu'on pourrait se connaître. C'était le premier jour d'école et déjà je lui sortais tout mon savoir-faire, le grand jeu du séducteur... (Quatrième de couverture)

" C'est la P'tite Josette Qui n'en fait qu'à sa tête, Son cartable sur le dos, Son p'tit tablier à carreaux, Elle s'en va à l'école. [...] Elle aime surtout son matou, Il est rayé dessus dessous. "

Louis et Lucas Lapins sont de vrais copains. Toujours l'un à côté de l'autre à l'école, ils s'invitent le mercredi. Louis connaît " les-mots-pour-ne-pas-se-laisser-marcher-sur-les-pieds, les mots-quatre-vérités, les-mots-de-la-colère" quand ils se disputent, " les-mots-qui-font-tout-oublier " quand vient le moment de se réconcilier. Mais un jour, Lucas ne vient pas en classe : sa maman est morte. Louis est triste pour son ami et ne sais comment imaginer " les-mots-qui-font-du-bien". Un jour, en revenant de l'école sur le chemin enneigé, il dit à Lucas : " Ta maman, maintenant, elle est comme le vent. On ne la voit pas, et pourtant, on sent bien qu'elle est là ". Avec tendresse et délicatesse, Agnès Bertron fait entrevoir le pouvoir des mots : incapables de guérir la souffrance, ils peuvent l'atténuer, avec l'aide du temps bien entendu. Ils peuvent aussi témoigner d'une complicité profonde. Les illustrations sensibles sont en harmonie parfaite avec le texte. Un beau livre sur un sujet difficile. (Livres jeunes aujourd'hui)

Wanda a perdu sa maman très jeune. La visite d'une tante de Pologne, qu'elle ne connaît pas mais qui lui parle de ses origines, va changer sa vie. (Livres-Hebdo)

François déteste faire les courses avec sa maman. Dans les magasins, elle veut l'obliger à dire bonjour aux commerçants, à répondre à toutes leurs questions. Il a beau faire des efforts, les mots lui restent chaque fois coincés dans la gorge. Alors, il baisse la tête et tâche de se faire oublier. Un jour, sa timidité ne l'empêche pourtant pas de se montrer courageux...