On sait maintenant que les trois Funeral sentences de Purcell ne furent pas écrites pour les funérailles de la Reine Mary en 1695. Selon la tradition de la cour d'Angleterre, ce furent encore les compositions de Thomas Morley, écrites pour les funérailles d'Elisabeth I, qui y furent chantées. La seule contribution de Purcell à l'office fut la composition des deux pièces pour les trompettes à coulisse (Marche et Canzona) ainsi que l'anthem de style archaïque Thou knowest Lord. Durant le cortège funèbre jusqu'à l'abbaye de Westminster, deux marches écrites pour une bande de hautbois par Paisbileet Tollet furent jouées. Cet enregistrement réunit à la fois toutes les musiques de funérailles de la Reine Mary, ainsi que celles de la même cérémonie pour Elisabeth I en 1603. Au milieu du XVIIe siècle, Thomas Tomkins resta l'un des plus fidèles musiciens au service de la monarchie ; la Pavane datée de 1649 est une lamentation sur la mort de Charles Ier et il ne serait pas étonnant que les Burial sentences soient aussi liés au décès du monarque. Le programme est complété par les anthems "a capella" de Purcell et un émouvant anthem de Weelkes sur la mort de Thomas Morley. Après le succès de l'enregistrement des Musicalische Exequien de Schütz qui a été élu "Recordof the year" par la revue Gramophone, ce disque sera un des évènements majeurs de la rentrée 2013. (Electre)

Jeanne et Gaëlle se rencontrent par hasard sur la route de Compostelle. D'âge, d'éducation et de milieu social différents, elles se lient pourtant rapidement d'amitié et marchent ensemble. Elles s'éloignent des chemins de randonnée pour explorer l'Aubrac, ses pâturages et ses champs de narcisses, en quête de paix et de lumière. ©Electre 2021

Présente l'interview d'A. Césaire menée par P. Louis à l'occasion des 90 ans de l'écrivain. A. Césaire retrace son parcours depuis sa naissance à la Martinique, ses études à Paris, son retour sur l'île natale où il embrasse la politique sans abondonner l'écriture ni la poésie. Il donne ses commentaires sur la Martinique et le monde et revisite volontiers son existence au cours du 20e siècle. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2004)

A la mort de sa mère, une jeune lycéenne de Bordeaux se réfugie dans un mutisme autistique et confie à son journal ce qui l'empêche de vivre et de communiquer. Son père tente de renouer le dialogue.

Ces pensées et réflexions sont l'oeuvre d'un homme préoccupé par les évènements politiques, sociaux et artistiques de son temps, à l'opposé de l'image du poète maudit. Elles sont extraites de l'oeuvre en prose et de la correspondance de l'écrivain.

Franco Ferrucci est né à Pise en 1936. Professeur d’université à New York, il est l’auteur de plusieurs essais et romans.

De mai 1832 à septembre 1833, Lamartine s'embarque à Marseille pour un voyage au Moyen-Orient. Le poète et homme politique français visite la Grèce, Malte, Chypre, l'Egypte, la Jordanie d'aujourd'hui, la Palestine, le Liban, la Syrie, la Turquie, la Serbie et l'ensemble des pays balkaniques. Il livre ses réflexions dans ce journal.

Publiées pour la première fois en 1954, les mémoires du célèbre clown qui débuta à l'âge de 4 ans dans le cirque familial où il fut tour à tour acrobate, trapéziste, dompteur, musicien.

A partir de son expérience, Brantôme (1540-1614) relate ce qu'il a vu, lu et entendu au sujet des grandes dames de son temps. Entre récit historique et anecdotes légères, son ouvrage est une évocation des moeurs de la noblesse au XVIe siècle.

En 1929, Albert Londres inaugure cette enquête internationale. Au terme d'un périple qui, de Londres à Prague, en passant par les ghettos de Varsovie et de Transylvanie, le conduit jusqu'en Palestine, il rapporte 27 articles qui forment la matière de ce recueil. Dix-huit ans avant la création de l'Etat hébreu, Albert Londres s'y montrait optimiste quant au destin des Juifs de Palestine.

Cahier de notes du réalisateur de ce film sorti en 1969, les dialogues et les poèmes écrits lors du tournage. Le mythe antique figure le choc de deux mondes. Médée, grande prêtresse d'une religion de la nature, se heurte à la rationalité cynique d'un Jason revenu de toutes les croyances, comme le sacré en Italie face à l'industrialisation des années 1960. Avec un entretien avec Maria Callas.

Patrick Barrault perd sa mère avec exaltation. Avare de coeur, elle meurt riche, n'ayant su aimer qu'elle-même. Ce roman vraisemblable établit un parallèle entre argent et sentiment, composant l'histoire d'un enfant ni vu ni aimé, qui prend finalement sa revanche sociale et familiale, dans le monde très violent des traders.

Pour se fuir elle-même, Elyria quitte tout soudainement et part pour la Nouvelle-Zélande. Elle loge dans une chambre offerte par un vieux poète reclus rencontré à New York. Une oeuvre traitant de l'inadaptation et de la difficulté à renouer avec le monde et les autres. Premier roman. ©Electre 2016

4ème de couv. : Cet entretien, jusqu'alors inédit, a été retrouvé à New York dans les archives de l'institut culturel italien. Enregistré en 1969, lors du deuxième voyage de Pasolini à New York, et destiné aux étudiants et professeurs de l'université américaine, il dépasse largement cette audience puisque Pasolini y retrace sa vie et livre sans détours les raisons comme les intuitions de ses engagements politique, poétique ou cinématographique. Il évoque avec spontanéité son enfance dans le Frioul, Dieu, mais aussi la nouvelle gauche, la bourgeoisie ou le racisme, Jean-Luc Godard, des souvenirs sur ses premiers poèmes, sur le tournage d'Accattone ou de Théorème. Cette voix, d'autant plus troublante qu'elle nous vient des années 1970, a gardé, décidément, toute sa fraîcheur et sa généreuse intelligence du monde.

Olivier et Héloïse sont en route pour déjeuner lorsque le métro dans lequel ils sont montés est gravement endommagé par une explosion. Electre 2014

Lorsque la narratrice découvre celle qui deviendra sa fille, celle-ci a 3 ans. Abandonnée à la naissance dans une rue d'Ukraine, son état est désespéré. Rien ne permet de dire d'où elle vient. Mais la force de vie dont elle fait preuve marque son destin. L'auteure fait le récit d'une relation mère-fille exceptionnelle, où chacune apporte à l'autre ce qui lui manque.

Cet essai interroge la multiplicité des métaphores alimentaires et la puissance anthropologique et culturelle que porte le fait de manger pour mettre en évidence la façon dont se vivent à travers la nourriture les désirs primaires et les émotions profondes.

Hélène, libraire française, vit avec New-York avec son mari américain. A la suite d'un héritage, elle retourne à Paris, dans le VIe arrondissement, mettre en vente un appartement familial. Les souvenirs du passé ressurgissent alors.