"L'Amant de Lady Chatterley" : roman réputé scandaleux, œuvre considérée comme pornographique... l'ouvrage est mis à l'index pendant trente-deux ans. Image d'un couple briseur de tabous sexuels, hardiesses de langage et descriptions érotiques assurent la popularité et la (mauvaise) réputation d'une œuvre méconnue. En 1960, un procès retentissant lève l'accusation de "publication obscène" et autorise l'édition. Limites et légitimité de la censure, sexe, littérature, différences de classe autant de questions sensibles qui ne bouleverseront pourtant pas les mentalités. Repenser la sexualité, la relation entre les hommes et les femmes, tel est le combat de D. H. Lawrence : un amour sans inhibitions et véritablement tendre. Une passion entre une châtelaine, Constance Chatterley, et son garde-chasse, Mellors. Mais surtout, la rencontre d'un être à la féminité inaccomplie et d'un homme à la virilité écorchée... un éveil à la sexualité, une célébration de la vie. D. H. Lawrence, à travers Constance et Mellors, nouvelle Ève et nouvel Adam, prône un retour aux temps des origines, à l'innocence perdue, au couple d'avant la chute.

Retrace l'effrayante expérience humaine vécue par les milliers de soldats des armées napoléoniennes faits prisonniers lors du premier échec militaire de la campagne de Napoléon, la bataille de Bailén en 1808, puis abandonnés pendant 5 ans sur l'île espagnole de Cabrera. Ceux qui survécurent, racontèrent leur histoire lorsqu'en 1814, après l'ultime défaite de Napoléon, ils furent rapatriés.

Dans l'ancienne RDA, spectateurs engagés, les auteurs sont allés à la rencontre des hommes et des femmes qui se sont trouvés confrontés aux bouleversements radicaux de leur quotidien. L'enthousiasme des premiers mois cède vite la place aux inquiétudes, même si l'avenir reste prometteur, mais égalemment incertain.

Malveillante, cruelle, mortelle (elle est un des motifs de la condamnation à mort de Socrate), l'ironie a mauvaise réputation. Et pourtant, sa vocation est la recherche de la vérité. Dans sa dialectique, elle renverse les certitudes, les conformismes et l'ordre établi.

Jean-Pierre Le Dantec est un écrivain français né le 14 mars 1943 à Plufur (Côtes d'Armor), directeur de l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette jusqu'en 2006, avant d'être remplacé par Bertrand Lemoine. Ingénieur de l'École centrale de Paris (1966), et ancien dirigeant maoïste de la la Gauche prolétarienne dans les années 1970, il est devenu par la suite professeur d'architecture, historien, éditeur et écrivain. En 1970, il est mis en cause en tant que directeur de publication du journal La Cause du Peuple. Le 27 mai, la GP organise une émeute à l'occasion du son procès (condamné à un an de prison). Il intervient en 1973 lors du colloque Bretagne et autogestion. in Wilipédia, 2008-07-08