Né à Cordoue en 1135, mort au Caire en 1204, Maimonide, médecin, philosophe et talmudiste, est la plus grande figure du judaïsme médiéval. Dans le Guide des égarés ou Répétition de la Michna, il a exposé l'ensemble de la tradition rabbinique, la soumettant à une exigence de rationalité. Il a notamment contribué à faire découvrir Aristote à l'Occident chrétien.

Répartis sur un millénaire et demi, les récits rassemblés disent comment la Bible hébraïque est devenue un livre grec. La Lettre d'Aristée raconte comment fut conçue la Bible des Septante à Alexandrie. Le Traité des poids reprend le récit en l'enrichissant de détails merveilleux. Les textes grecs, hébreux, syriaques et arabes qui suivent témoignent de la légende entourant la Septante. ©Electre 2017

Essai consacré au film Les vampires réalisé par L. Feuillade en 1915-1916. Les différentes scènes sont analysées comme des fantasmes et des fragments de rêve dans lesquels Irma Vep, incarnée par Musidora, lutte pour son indépendance. Indifférente à toute morale, à tout préjugé, à toute religion, elle mène sa propre guérilla sans jamais être battue ou vaincue.

A nouveau disponible dans son intégralité en français, l'un des textes fondateurs de la littérature universelle revisité ici par une traduction en vers libres qui en restitue toute l'âme et la fraîcheur poétique. L'ouvrage est enrichi d'une préface, de notes, d'un glossaire et d'un index. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

Une présentation de plus de 200 friandises typiquement belges, illustrées de photographies et accompagnées de détails amusants et intéressants : gaufres bruxelloises et liégeoises, pralines, pain d'épices, spéculos, dentelles de Bruges, babeluttes, etc.

"Nulla die sine linea", ce célèbre vers d'Horace semblait s'imposer, en écho ironique, au projet de ce livre : la contrainte d'une écriture quotidienne, et des souvenirs amusés et désabusés sur une autre sorte de "ligne" qui, elle aussi, a quelque peu contraint l'auteur. Poèmes, aphorismes, chansons, extraits de journal intime.

En 1925, les trois principales entreprises de la chimie allemande - BASF, Bayer et Hoechst - se sont regroupées avec quelques autres de moindre importance au sein du conglomérat IG Farbenindustrie AG. Plus que toute autre firme, cette " IG Farben " incarne aujourd'hui, dans la mémoire commune, la compromission de l'industrie allemande dans les crimes du Troisième Reich. Ce livre est une histoire de l'usine chimique de Hoechst près de Francfort-sur-le-Main en tant que composante de l'IG Farben sous le nazisme. Sur la base de vastes recherches dans des archives internes inédites, Stephan H. Lindner interroge les relations entre la direction et son personnel avec le parti national-socialiste et ses organisations satellites. Il porte une attention particulière à la question des marges de manuvre face à la double tutelle du régime et de la direction centrale du groupe. Comment les dirigeants de l'usine ont-ils réagi à la nouvelle situation politique à partir de 1933 ? La vie et le travail à Hoechst sous le nazisme étaient marqués à la fois par l'adaptation ainsi que par l'exclusion et la répression. Dans quelle mesure l'établissement, sa direction et ses salariés ont-ils été liés au nouveau régime, à ses représentants et organisations ? À quel point ont-ils été impliqués dans ses crimes, voire activement partie prenante de ceux-ci ? Sont ainsi évoqués les plus sombres aspects de l'histoire de l'usine : le sort fait aux salariés juifs ou considérés comme tels, les conditions de travail et d'existence des " travailleurs étrangers " forcés de différentes origines ainsi que l'implication dans des expériences " médicales " sur des détenus de camps de concentration. Cet ouvrage sans complaisance apporte une avancée décisive à la connaissance d'une singularité du monde industriel du Troisième Reich.

Roman publié en feuilleton dans le

Issu de rencontres organisées par Passa Porta, ce livre pose diverses questions relatives à la démocratie : ses relations avec le pouvoir, avec les médias et les nouvelles technologies, avec l'éducation, la culture, le monde. E. Clémens et E. Jans proposent six textes qui introduisent aux différents thèmes. Des questions et citations invitent ensuite à la réflexion.

Dans un village de Sologne, région d'adoption de Ponson du Terrail, une affaire d'héritage volé, avec crime, condamnation d'un innocent, nouvelle enquête et découverte des coupables. Publié en 1866 dans le Petit moniteur, le premier volume d'une série de quatre parue ensuite en édition populaire illustrée sous le titre Les drames du village.

Répondant à un marché en pleine expansion, les artistes du XVIIe siècle se spécialisent dans différents genres. La préférence des acheteurs va à des dessins en couleurs, esquisses, etc. L'exposition parcourt la pluralité des styles, des techniques et des fonctions qui caractérisent le dessin hollandais : paysages, vues de villes, marines, portraits, scènes bibliques, animaux, etc.

Une présentation de l'oeuvre du peintre et caricaturiste allemand Wilhelm Busch, considéré comme l'un des pères de la bande dessinée, qui a développé, comme son contemporain Félicien Rops, une critique acerbe de la bourgeoisie de son temps.

Réflexion du peintre contemporain D. Walravens à propos de son travail pictural, une exploration de la couleur.

Récit d'enquête sur le sort des centaines de clandestins qui échouent sur les côtes de l'Europe, ainsi que sur ceux qui vivent avec eux : prêtres, volontaires, militaires.

La description de la Grèce de Pausanias, prince spartiate, fait figure de guide pour les voyageurs érudits et les fouilleurs. En effet, malgré les critiques et dès le XVIe siècle, ses écrits furent édités, traduits et reconnus comme des textes essentiels sur le sujet.

Réunit soixante dix-huit textes ou entretiens ayant pour objectif de dresser un état de la société à partir d'événements ayant eu lieu ces quatre dernières années. Parmi les thèmes abordés : la littérature, le cinéma, la télévision, la politique, le mariage etc.

L'inventeur de la notion de cantologie retrace l'histoire de la chanson de variété française, et des rapports qu'elle entretient avec les autres genres de musique (rock, rap, opéra, etc.). Ce panorama analyse la constitution du patrimoine de la chanson en France, des traditions orales aux enregistrements numériques, à travers ses acteurs clés et les moments décisifs de son évolution.

L'auteur tente ici l'hypothèse du regard sans qualité qu'il met à l'épreuve dans les musées, sur le paysage, à travers l'architecture, le cinéma de Jacques Tati, etc. La réalité se ferait ainsi trompe-l'oeil par l'effet de l'exhibitionnisme culturel contemporain.