"Pendant trente ans, Jean Poiret a dispensé ses délices, qu'il soit remercié." Les journaux qui annoncent son décès, le 14 mars 1992, n'ont pas de mots assez élogieux pour évoquer une vie passée à divertir les autres et une extraordinaire carrière qui a fait de lui un auteur comblé, et l'un des comédiens les plus aimés du public. Rien pourtant ne destinait ce fils d'ouvrier, né Jean Poiré, le 17 août 1926 à Paris, à triompher sur scène, surtout pas ses trois échecs à l'entrée du Conservatoire. Vedette au cabaret dans les années cinquante, c'est avec La Cage aux folles, cette farce délirante jouée dans le monde entier, qu'il atteint la consécration. Chantre de l'esprit boulevardier, dans la lignée de Guitry et des grands vaudevillistes, cet homme de tous les succès restait étonnamment secret. La gaieté était le rempart derrière lequel il dissimulait ses angoisses. (Quatrième de couverture)

Une jeune femme est sur le banc des accusés pour cause de proxénétisme. Le substitut du procureur nommé à son procès n'est autre que le grand amour de son adolescence. Au fil des pages, les deux protagonistes expliquent comment elle en est arrivée là : la misère dans les années trente, un beau-frère qui la viole, la maison de redressement. Malgré ces événements, ce roman ne dérape pas vers le scabreux mais reste résolument romanesque.

Au Moyen Age, à la suite d'une terrible famine, sept moines irlandais décident d'affronter les flots à destination du paradis, persuadés que ce lieu mythique existe aux confins du monde, accessible seulement aux coeurs purs. Aujourd'hui, en Moldavie, une jeune femme tsigane fuit les persécutions des nouveaux maîtres soviétiques. Un jeune cinéaste s'apprête à faire un film de ces deux histoires.

A Paris en 2009, Andersen Olchansky, un jeune biologiste, se passionne pour les chauves-souris et cherche à comprendre pourquoi ces animaux meurent dans les souterrains parisiens. Son ami d'enfance, Martin, as de l'informatique, l'aide dans ses investigations. Andersen est recruté par Naturalis, une société industrielle chimique. Il découvre des faits cachés et enquête sur une série de meurtres.

Un premier roman magistral au style lancinant, hypnotique, qui restitue de manière crue et réaliste la terreur ordinaire dans la Chine postmaoïste, par un des nouveaux talents de la scène littéraire internationale. A l'aube du 19 mars 1979, la petite ville de Rivière-Fangeuse est en ébullition : après dix ans de prison, Gu Shan, une ancienne garde rouge, va être exécutée. Son crime ? Avoir douté du parti. Et la mort n'est pas le pire de ce qu'elle va devoir subir. Cet événement va avoir des répercussions sur ses concitoyens : le professeur Gu, son père, un intellectuel qui se réfugie dans le passé pour échapper à un monde qu'il ne comprend plus, et son épouse, jusque-là humble et soumise, qui va relever la tête pour défendre sa fille ; Bashi, un adolescent tourmenté qui noue une relation improbable avec Nini, une petite infirme affamée ; Kai, voix officielle du parti, qui va sacrifier famille et carrière pour l'amour d'un dissident ; et bien d'autres... Cruauté d'une société déboussolée, où l'idéologie communiste n'a pas effacé les vieilles superstitions, où les liens familiaux sont rongés par la misère et l'endoctrinement, où l'implacable machine à décerveler n'en finit plus de broyer les individus qui tentent de résister.

Sharla, 5 ans, est abandonnée par sa mère aux bons soins d'Addy, 70 ans, peu disposée à en assumer la charge au bout d'une longue vie de malchance et de misère. Pourtant, cette petite fille mal aimée va gagner son coeur et replonger Addy dans ses souvenirs, lui rappelant les années 20, en Ontorio. (Télépro)

Delia, ancienne star du rock et ancienne alcoolique, tente de retrouver ses filles qu'elle avait abandonné pour sa carrière. Partie de Californie pour sa ville natale, Cayro en Géorgie, avec sa fille Cissy, qu'elle a eue pendant sa carrière de chanteuse, elle tente une nouvelle vie avec ses trois filles. (Livres hebdo)