Georges Thinès naît à Liège, le 10 février 1923. Il mènera de front trois carrières différentes encore que complémentaires : celle d'homme de sciences; celle d'écrivain (dans laquelle il abordera du reste la quasi-totalité des genres); celle de violoniste et de musicien. D'entrée de jeu donc, Thinès apparaît comme un écrivain fasciné par la science et par la musique. Mais il serait un peu court d'en rester à ce constat, relativement évident. Fils d'un ingénieur des mines, Thinès voyagera dès l'enfance au gré des déplacements professionnels de son père; les premiers paysages qui le fascineront seront ceux de la Campine, auxquels se juxtaposera le monde souterrain et mystérieux des galeries de mines, parcourues très tôt en compagnie de son père. Il fera ses études au Collège de Visé, lieu d'une rencontre capitale : celle de l'adolescent avec le monde romain, dont la contraction verbale et les mystérieuses effigies ne cesseront plus de le hanter. À la fin de la seconde guerre mondiale, il s'engage dans la Royal Navy puis reprend, à l'Université de Louvain, des études de psychologie et de philosophie qui le conduiront à une brillante carrière scientifique couronnée dès 1971 par le prix Francqui. Si l'exercice de la littérature lui fut naturel très tôt, ce n'est qu'en 1959 – il a trente-six ans – qu'il se décide à sauter le pas de la publication avec un recueil, Poésies, dont Georges Jacques dira qu'on y découvre une influence de la dialectique valéryenne et un intérêt pour les problèmes du graphisme et de la géométrie spatiale. Dès lors, l'écrivain semble vouloir rattraper le temps perdu, les œuvres paraissant couler de source. Mais il est à noter que, en permanence, la poésie restera pour lui la source la plus secrète et la plus essentielle de sa démarche créatrice... in http://www.arllfb.be/composition/membres/thines.html ( Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique

L'ouvrage concerne les principales espèces non cultivées et est structuré en différentes parties : la vie d'un arbre, tableaux d'identification des arbres et arbrisseaux à l'aide des feuilles, à l'aide des bourgeons et de l'écorce et à l'aide des fruits, description des espèces classées en essences résineuses elles-mêmes subdivisées, dans la classe des Conifères en famille des pinacées et famille des taxacées et d'autre part en essences feuillues dont les familles suivantes sont présentes : juglandacées, salicacées, bétulacées, fagacées, ulmacées, renonculacées, berbéridacées, platanacées, prunacées, malacées, rosacées, légumineuses, buxacées, aquifoliacées, célastracées, acéracées, hippocastanacées, rhamnacées, éléagnacées, tiliacées, araliacées, cornacées, éricacées, oléacées, caprifoliacées.

Né à Quaregnon dans le Hainaut, en 1903, dans une famille de mineurs. Un instituteur lui donne le goût de la lecture, mais il échoue au concours du certificat d'études primaires. A quinze ans, il descend à la mine et devient rapidement un révolté. En 1923, il adhère au parti communiste qu'il quittera en 1928 après l'exclusion des troskistes au congrès d'Anvers. En 1929, sa mère lui fait le récit de sa triste vie... Le livre est accepté avec enthousiasme par Henry Poulaille, directeur d'une collection de romans prolétariens. Malva fréquente dès lors, à Paris et à Bruxelles, différents groupes littéraires... mais reste néanmoins ouvrier mineur. Après la guerre, son destin est pis encore puisqu'il lui faut attendre 1955 pour obtenir une maigre pension et qu'il est mis à l'index pour fait de collaboration... En 1947 cependant, Sartre fait paraître des extraits de "Ma nuit au jour le jour", le journal de sa vie de mineur dans "Les temps modernes". Il écrit encore un récit autobiographique "Un mineur vous parle" en 1948 et "Le jambot", son seul roman, en 1951. Il meurt à Bruxelles, à soixante-six ans, des suites de la silicose.

Ce volume démarre sur l'affaire du collier de la Reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, par l'entremise du cardinal de Rohan (1734-1803), grand aumonier de France mais aussi chanoine tréfoncier de la cathédrale de Saint-Lambert à Liège et rend vivace la vie dans la cité ardente au XVIIIe siècle.