L'omniprésence de la fellation dans la littérature française contemporaine en fait un thème d'étude à part entière. Réelle ou métaphorique, elle peut conduire à une interrogation du langage et de la chair.

Recueil de poèmes humoristiques du chansonnier et comédien F. Blanche (1921-1974).

L'histoire de ce groupe qui a modifié la culture musicale populaire aux côtés des Beatles et des Rolling Stones, des clubs enfumés du Swinging London jusqu'aux stades géants en passant par l'ère hippie et les festivals légendaires de Monterey, Woodstock et Wight. Leur musique, après avoir influencé plusieurs générations de musiciens, perdure aujourd'hui en tant que symbole des années 1960 et 1970.

Autobiographie de Johnny Cash, chanteur de country décédé en 2003. L'auteur évoque son parcours, ses premières années chez Sun, en compagnie d'Elvis, Carl Perkins, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis, la gloire des années 1960-1970 puis la chute et enfin sa rencontre avec la scène alternative, mais aussi sur le plan personnel sa dépendance aux amphétamines, sa violence, ses défaillances.

Eté 1941. Jack Peeters raconte sa rencontre avec un certain Boorman, qui lui a permis de conclure une affaire en or : sans bourse délier, il est devenu propriétaire du Joséphine, un bateau-citerne ancré à Barcelone et dont la valeur ne manquera pas de décupler avec le début de la guerre. A moins que ce ne soit une arnaque de Boorman. Une satire de la guerre et du monde des affaires.

Un grand roman-feuilleton moderne. Entre Bruges et San Gimignano, une nouvelle énigme pour l'antiquaire. Que penser de ce coeur-de-gloire, un pendentif sans valeur, qui réapparaît de façon inexplicable chaque fois que sa propriétaire cherche à s'en débarrasser ? Cette relique d'un macabre rituel toscan laisse bien vite soupçonner un crime inavoué. Une tortueuse investigation commence pour Frans Bogaert, l'élégant brocanteur brugeois et sa pétillante assistante Lauren. Mais cette fois-ci, l'enquêteur pourrait devenir la victime - et même l'arme du crime. Quand le jeu l'emporte sur le massacre, on découvre que l'orgueil se répand aussi aisément que le sang... L'Arcamonde vous ouvre ses portes sur http://arcamonde.hautetfort.com

Karel LOGIST est né en 1962 à Spa (Belgique). Il est le fondateur des éditions Le Fram, codirecteur de la collection patrimoniale « Ha » au Taillis Pré et cofondateur de Mot@Mot, maison d’édition sur Internet. Son site : www.karellogist.net

Recueil de poèmes courts, rapides, souvent narratifs, tour à tour parodiques et satiriques, ironiques et humoristiques et en prise directe avec l'univers contemporain.

Grand-mère d'un petit Félix atteint d'une maladie grave aux traitements coûteux, Maguy cherche désespérément un moyen de gagner de l'argent et de sauver son petit-fils. Dans le quartier du Nord, à Bruxelles, elle devient hôtesse, au fond des locaux du Sexy Fun, sous le pseudonyme d'Irina Poignet.

Trente récits loufoques qui racontent les évènments en apparence sans importance qui se produisent un matin entre 10h et 10h05 : un homme renverse de l'alcool sur son bras, un autre téléphone, un insecte grimpe le long d'une herbe, etc.

Recueil de poèmes de cet écrivain d'origine turque qui a reçu le Prix international de poésie francophone Yvan Goll pour Les chemins du nocturne.

Fait suite à Joconde jusqu'à 100. Recueil de points de vue humoristiques sur la Joconde.

Cette biographie s'attache à décrypter le processus créatif chez M. Davis, que son collaborateur décrit comme un artiste révolutionnaire. Il mesure l'influence de l'artiste sur plusieurs générations d'auditeurs et de musiciens, et expose son tempérament passionné et contradictoire, tant dans sa maison de Malibu que dans les studios.

Du début des années 1950 à la fin des années 1970, Memphis devient le creuset d'un pan entier de la musique populaire, du rock avec E. Presley à la soul avec Al Green. L'ouvrage propose une promenade dans les rues et l'histoire de la cité et évoque les racines blues et country, le label Sun, l'invention du blues, l'âge d'or des Sixties, etc.

Poésie née de la rencontre du ciel et de la terre constituant une quête de la transparence déjà entamée dans La liturgie des saisons.

Roland Brasseur se souvient que le 20 janvier 1989, au théâtre Mogador, il a vu et entendu Sami Frey dire sur sa bicyclette les 480 «Je me souviens» de Georges Perec. Mais son plaisir a vite laissé place à de l'inquiétude: que pouvaient bien comprendre les lecteurs, les spectateurs de 20 ans? Pour ceux-là, l'essentiel des propos des «Je me souviens» est oublié ou en passe de disparaître. En rappelant à la vie les souvenirs de Perec, Roland Brasseur accomplit le miracle de rendre concrète la mémoire d'une génération. Ludique avant tout, ce livre agit comme le révélateur des années 50 à 70. Il s'adresse autant aux jeunes qu'aux mélancoliques des années Bébé Cadum et Caram'bar. S'aventurer ici, c'est se laisser saisir par un fourmillement d'anecdotes, d'informations et de documents.

Description d'un monde tragi-comique dans lequel se croisent notamment un écrivain martyrisé par le personnage qu'il a créé, une ancienne gloire de la poésie qui fait un retour désastreux dans une émission de télévision grand public, un homme qui se prétend romancier et qui ne supporte pas d'être dérangé lorsqu'il écrit, un auteur dramatique raté qui met en oeuvre une vengeance diabolique.

De courts récits, des aphorismes ainsi qu'un conte amoureux et politique qui rappellent la magie du quotidien tout en portant un regard critique sur le monde et les drôles d'animaux qui le peuplent.

A l'encontre de l'idée qui veut que le rap soit né à New York, ses origines jamaïcaines et ses premiers succès internationaux sont retracés. Les pratiques qui l'ont inspiré ont presque entièrement été créées et perfectionnées dans ce pays, où elles figuraient au coeur de la musique populaire.

C'est un artiste entre deux âges, hanté par les ravages possibles de l'hérédité. Il vit chez ses parents, deux vieillards, et fréquente de drôles de dames. Ainsi végète-t-il entre l'enfer familial et le paradis de ses acoquinements amoureux : jusqu'au jour où il rencontre Blanche, une femme aux bien méchantes manières.

Roman qui se découpe en deux actes. Le premier relate la réception chez la princesse de Guermantes et les cruautés et trahisons de la société aristocratique, les manoeuvres séductrices de Charlus, l'agonie de Swann. Le second dit la visite tardive qu'Albertine fait au narrateur ravivant tous les poisons du coeur, la jalousie qui insuffle l'amour.

Dresse le tableau fantaisiste d'une Angleterre médiévale dans lequel l'auteur cherche moins à reconstituer fidèlement l'atmosphère du roman de Scott qu'à utiliser un matériau littéraire nécessaire à son projet satirique qui vise à tourner en ridicule les poncifs du roman de chevalerie.

En novembre 1960, un petit groupe d'écrivains et de mathématiciens se constitue : c'est le début de l'OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle) qui a pour vocation d'inventer une littérature sous contrainte mais toujours dans un esprit ludique et jubilatoire. "Je me donne des règles pour être totalement libre", dixit Georges Perec. Depuis cette date, les membres de l'Oulipo n'ont cessé de se retrouver une fois par mois, pour élaborer de nouvelles techniques d'écriture. Jacques Bens publia voici vint-cinq ans les comptes rendus, dont il était le rédacteur, des premières réunions de l'Oulipo (1960 - 1963) aux éditions Christian Bourgois. Depuis longtemps épuisé, cet ouvrage fondateur paraît aujourd'hui dans une édition augmentée et annotée.

Tribulations téléphoniques de monsieur Macheprot, de l'abbé Levy et du professeur Ebst, documentaires géographiques ou médicaux sur les vieilles culottes de Pau et les mines de savon de Provence, drames historiques tel celui de Néron, inventeur du punch au Rome, etc.

Présentation d'entretiens avec H. Vernes, de pages choisies des aventures de Bob Morane et des témoignages de personnalités littéraires (F. Taillandier, J. De Decker, J.-P. Baronian), artistiques (le cinéaste G. Corbiau, le jazzman G. Bogaerts, les bédéastes Yann et Conrad, etc.), politiques (C. Picqué, F. Thielemans)...

Paru pour la première fois en 1937, ce récit raconte les aventure de Mouchette, 14 ans, fille d'un couple d'ivrognes et adolescente solitaire. Elle rencontre un braconnier, Arsène, puis retourne au chevet de sa mère mourante. Celle-ci meurt et Mouchette prépare l'enterrement, tout en se rebellant contre ceux qui veulent l'aider. Elle se suicide dans une mare, vaincue par la fatalité.

Dans ce recueil, M. Van Hee parle de voyages, d'animaux, d'art et d'amour. La certitude que tout se transforme et passe s'y révèle comme une occasion de découvrir que tout chagrin est vain et qu'il faut apprendre à vivre dans l'éphémère. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2006)