Etude sur les liens entre littérature et publicité depuis la Belle Epoque. Des écrivains, parmi lesquels Cendrars, Claudel, Cocteau, Colette et Valéry, ont inventé des slogans et imaginé des annonces, des catalogues et des plaquettes commerciales. L'auteure interroge la marchandisation du talent qui a entraîné la médiatisation des écrivains tout en leur permettant de gagner leur vie. ©Electre 2022

Essai consacré à ce mouvement initié par Maurice Renard qui, en rupture avec le roman d'aventures scientifiques de Jules Verne, propose d'accomplir un voyage immobile donnant à penser le développement parallèle des sciences de l'invisible. Avec des héros pourvus du don de télépathie ou de miniaturisation, il questionne les angles morts de l'histoire de la science-fiction française. ©Electre 2023

Trois études complétées d'entretiens sont consacrées à l'auteur fictif Benjamin Jordane. La vie, l'oeuvre et son commentaire sont analysés, rappelant comment le cycle Jordane propose une transposition de la vie de l'auteur réel. ©Electre 2023

Une analyse de la grande fracture confessionnelle française au XVIe siècle à travers une étude de la violence exercée. L'auteur examine l'implosion de la société qui se brise entre catholiques et protestants et qui voit s'accomplir l'acte extrême du régicide de 1610. ©Electre 2022

A rebours de la tradition interprétative selon laquelle l'Italie aurait pu obtenir son indépendance politique sans l'aide de la France, l'historien affirme que la modernité politique a été apportée au pays par Napoléon Bonaparte, alors jeune général républicain. Il montre comment l'Italie a bénéficié des leçons de la Révolution française pour élaborer son Etat moderne sans passer par la Terreur. ©Electre 2022

Première biographie d'un écrivain tenu par Maurice Blanchot et Michel Leiris pour "le plus important écrivain français vivant", ce livre est aussi une étude des mécanismes de la mythification dont son oeuvre a fait l'objet. ©Electre 2021

Historiens, philosophes, anthropologues, juristes, vétérinaires et scientifiques proposent 120 notices dédiées au monde animal et à la cohabitation des espèces vivantes : abattoirs, bestialisation, capital génétique, fourrure, jaguar, laine, notion d'espèce, poulpe, race et élevage, santé animale, taxidermie, totémisme ou encore ver de terre. ©Electre 2024

Une étude consacrée à la réanimation médicale à l'époque des Lumières, dont l'évolution traduit celle du rapport à la mort, à travers l'analyse du développement de la pratique énigmatique de l'insufflation anale de fumée de tabac, pratique issue des contes et des rites, principalement du carnaval. ©Electre 2024

Les différents modes de représentation du sexe dans le roman occidental depuis le XVIIe siècle ainsi que les stratégies de censure mises en place par les auteurs, les éditeurs, les institutions politiques et judiciaires et les lecteurs.

En rapportant la poésie d’Éluard à «un être-au-monde» révélateur d’un sentiment premier de l’existence, D.Bergez rattache l’univers du poète à son ancrage le plus profond, ontologique plus que psychologique. Cette perspective éclaire d’un jour neuf des thèmes fondamentaux et permet une riche analyse des sensations et dynamismes internes où l’imagination vient puiser sa substance. Et l’on découvre que toute cette œuvre dit la réalisation d’un unique bonheur d’être, qui rayonne sur toute l’existence.

Pierre Gascar, pseudonyme de Pierre Fournier, est né à Paris en 1916. Après avoir été détenu par les Allemands de 1940 à 1945, il fit des débuts spectaculaires en 1953 en obtenant le prix Goncourt pour Le temps des morts, inspiré de son expérience des camps. Écrivain prolixe, il est l'auteur de nombreux romans, de recueils de nouvelles et d'ouvrages documentaires. Il décrit avec originalité le monde végétal et minéral, source de rêveries et de métaphores. Il reçoit en 1994 le prix Roger Caillois pour l'ensemble de son œuvre. Il est décédé en février 1997.

Autant Freud avouait n’avoir que peu de choses à dire sur la beauté, autant les écrivains nous disent combien le côté ineffable, voire mystique, d’une expérience du beau se trouve pris d’avance dans une fiction, dans une intrigue qui se noue aux racines de la subjectivité. Genèse du récit, généalogie des pulsions: l’auteur reprend le fil des concepts psychanalytiques, et montre en quoi les silences de Freud, ses réticences mêmes, ouvrent une problématique, développée par Lacan, qui forme peut-être l’envers des esthétiques classiques. La notion d’une beauté tragique de l’entre-deux-morts, écran tendu sur la fascination du vide et de la mort, apparaît comme la voie royale donnant accès à la plus grande splendeur du texte en son inépuisable franchissement des limites

4ème de couv. : "Loin d’être un essai sur l’autobiographie et nullement théorique, ce petit livre retrace un itinéraire et une expérience personnels.Les propos et les entretiens qui les suivent accompagnent, de livre en livre, l’œuvre essentiellement autobiographique de Jacques Borel : à contre-courant des successives "terreurs", des modes aussi bien, qui ont pendant des années régné en France, si force leur est bien de prendre parti, ce n’est jamais toutefois dans un esprit polémique. "

Découverte d'un pan ignoré des savoirs et savoir-faire des jardiniers connus (André Lenôtre, Jean-Baptiste de La Quintinie) et méconnus (Macé Foucher, Laurent Périer, Marin Trumel...) qui ont crée, embelli et entretenu Versailles durant le Grand Siècle. (Livres Hebdo)

et essai se propose d'interroger le statut de la littérature et la place que celle-ci occupe dans la société d'aujourd'hui. A quoi sert-elle et de quoi est-elle le révélateur ? Si la littérature, parce qu'elle est objet d'un « commerce », est bien une marchandise, est-elle pour autant une marchandise comme les autres ? N'a-t-elle d'autre choix que d'être à son tour précipitée dans cette circulation autonome et devenue folle d'objets interchangeables, laquelle n'a comme logique que la rentabilité maximum ? Ou, et parce qu'elle est le produit d'une expérience singulière, qui trouve dans l'écriture son mode d'accomplissement privilégié, n'est-elle pas dotée malgré elle d'une capacité de résistance jusqu'ici insoupçonnée ? A la fois irréductible et fragile, pour une large part devenue soit un objet de divertissement, soit le pur reflet de l'ordre social existant, dispose-t-elle encore d'assez de ressources pour continuer à prendre en charge l'inavouable, ce qu'il y a de plus obscur dans l'humain ? En passe d'être marginalisée, sinon peut-être éliminée, qui donc a intérêt à ce que cette part du négatif, qu'elle incarne depuis toujours, ne puisse plus être identifiée et que le corps social tout entier prenne ainsi le risque de se rendre pour lui-même illisible ? lain Nadaud est né en 1948. Après avoir enseigné dans plusieurs universités étrangères, il travaille dans l'édition. Il est le directeur de Quai Voltaire Revue littéraire. Auteur de nouvelles et d'un essai (Ivre de livres, Balland, 1989), il a publié cinq romans, parmi lesquels Archéologie du zéro (Denoël, 1984), L'Iconoclaste (Quai Voltaire, 1989) et La Mémoire d'Erostrate (Seuil, 1992).

Propose une lecture des poèmes, des essais et des lettres de Hölderlin. Tous ces textes peuvent se lire indépendamment des données de la biographie.

La collection «des villes» est le lieu de rencontre privilégié entre des écrivains de notre temps et les villes qui les fascinèrent. Villes de France ou villes du monde, grandes ou petites, illustres ou secrètes, elles sont la rêverie d'un peintre devant son modèle, l'empreinte laissée par telle ville dans telle âme. Car on peut se pencher sur une ville comme on se penche sur un être aimé.

L'année 1848 est marquée par des révolutions nationalitaires ou démocratiques. Les contributeurs rendent compte des répercussions de ce mouvement dans des espaces lointains : des révolutionnaires partent en Amérique, des utopistes cherchent de nouvelles colonies agricoles, des féministes se réunissent aux Etats-Unis et des esclaves aspirent à l'indépendance dans les colonies françaises. ©Electre 2023