Au long des oeuvres de saint Augustin, examine son questionnement sur l'amitié entre les hommes et l'amitié envers Dieu. A partir de ses premiers essais de vie communautaire avec ses amis à Cassacium, ses écrits témoignent d'une recherche sur ce sujet, ne séparant jamais sa conception de l'amitié de sa propre expérience.

L'Eglise s'intéresse à la question sociale, de nombreux textes des papes en témoignent, ainsi que la position d'évêques ou de laïcs engagés. A partir d'une démarche pédagogique, l'auteur montre que la pensée sociale de l'Eglise vise à promouvoir la dignité de l'homme, le sens du bien commun. Cette réflexion s'ouvre également aux problématiques de mondialisation ou d'écologie.

Une relecture de l'Evangile selon saint Jean autour de trois clés : le témoignage de Jean-Baptiste, introduisant dès le prologue narratif une première litanie des titres messianiques et qualités royales de Jésus ; la révélation de Jésus à l'adresse de Pilate, dessinant la figure d'une royauté paradoxale ; l'accomplissement de la figure à travers la métaphore contrastée de l'agneau.

Mesurer les fruits du concile Vatican II, cinquante ans après, exige de mettre au jour l'histoire de la réception et de l'interprétation des textes conciliaires. A partir de cette démarche, il est possible de dégager en quoi et comment ces textes peuvent offrir une base féconde pour répondre aux défis pastoraux d'aujourd'hui.

A partir de courtes méditations nées d'une chronique à la radio, le philosophe Daniel Vigne s'interroge sur le sens de notre vie, cherche la direction, la signification et les enjeux de l'existence. Les sujets abordés sont regroupés en 7 thèmes qui évoquent successivement : l'étonnement, le monde, le corps, le langage, le temps, etc.

Soixante-dix lettres d'une correspondance entre Leo Fijen et le bénédictin de l'abbaye de Münsterscharzach qui abordent les questions clés de l'existence : la mort, le deuil, la solitude, le souvenir, les liens familiaux et la force de la foi. Cet échange l'aidera à traverser une période douloureuse durant laquelle il perdra sa mère et enterrera son père.

Avoir treize ans, être une enfant noire adoptée au sein d'une famille bretonne généreuse et conventionnelle, est trop lourd pour Aminata qui se révolte, se réfugie dans le rêve de retrouver ses racines africaines. Un beau texte intimiste et sensible où les mots sonnent juste, où sont abordés avec psychologie les problèmes d'adoption et de race.

Dès le début de son séjour dans le camp de Buna-Monwitz, connu aussi sous le nom d'Auschwitz III, Primo Levi se lia d'amitié avec un autre Italien, Alberto, "celui qui savait lutter pour sa survie tout en restant l'ami de tous", pari presque impossible à tenir au sein d'un univers où le mot "humanité" était vidé de son contenu. Pourtant, comme d'autres, il survécut car il savait opposer la dignité à la barbarie. Plus encore : à l'ombre des fours crématoires, il traduisait Dante en français ... La brève et percutante réflexion d'Anne Sizaire consacrée au message de Primo Levi répond à une interrogation essentielle sur ce que devraient être les qualités de l'humanité après Auschwitz. Ce sont celles, bien sûr, de l'écrivain tragiquement disparu voici une dizaine d'années : la lucidité, une indéracinable capacité de bienveillance en dépit du pire, et la vigilance, aussi. Le Monde - E R