Documentaire mozambicain sur le Mouvement d'Art Contemporain du Mozambique

Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fais de ma vie ? Les jeunes se posent les mêmes questions à travers le monde. Mais si votre enfance a été accablée par une guerre et un génocide ? Et si votre famille a été assassinée ou que vous avez dû prendre les armes ? "My Globe is broken in Rwanda" est l’histoire de quatre Rwandais. Il n’y est pas question d’identifier les bons ou les mauvais, mais de rencontrer avec candeur et prudence quatre jeunes personnes, leurs vies actuelles et leur pays.

En 2002, je pars en vacances dans le village natal de ma mère où je tombe amoureux d’une fille. Notre amour est impossible, elle est l’enfant des esclaves de mes grands parents. Je suis d’une famille noble et maraboutique au sommet de la société Soninké. Ma société est hiérarchisée, très inégalitaire et esclavagiste. En août 2007, le gouvernement mauritanien a pourtant adopté une loi criminalisant et réprimant la pratique de l’esclavage, aboli en 1960 et en 1981. Je vais à la rencontre de ma société, de la société mauritanienne pour comprendre…

Pris sur le vif, résultat d'un entretien impromptu, fruit inattendu teinté d'amertume... Nounours est un personnage qui parle de choses dures et sérieuses. Parce qu'il y a du feu dans ses yeux, on peut être tenté de le suivre. Enfance orpheline, familles d'accueil, vie au quartier, ou à la rue... On peut aussi comprendre, mais c'est plus difficile car on ne s'explique jamais que les enfants soient violents. J'ai rencontré Christophe lors de mon emménagement à Lyon, dans l'escalier de mon immeuble. Il a évoqué sa vie et moi la mienne, il m'a proposé de faire une interview pour raconter son histoire. J'ai accepté un simple essai. On ne se connaissait pas, je ne savais rien de ce qui allait se passer, ni même de ce que j'allais faire, si ce n'est de soutenir son regard. Et puis ça a donné quelque chose, finalement, une rencontre, le relief d'un moment très spécial. (Benoît Legrand)

Arnold et Walter sont de la tribu Murui de l'ethnie Uitoto, ils vivent dans la communauté indigène semi urbaine du Kilomètre 11, près de la ville amazonienne de Leticia, en Colombie. Leurs familles ont été déplacées lors de la période d'exploitation du caoutchouc au début du XXe siècle. À la mort du dernier cacique de leur communauté, ils décident de se rendre jusqu'à la terre d'origine du peuple Uitoto: La Chorrera. Un voyage en mémoire de l'histoire de leurs ancêtres et une façon de rappeler les conséquences d'un génocide indigène souvent oublié. (source : film-documentaire.fr)

Chaque année des centaines dévasanés, pour évacués sanitaires, atteints de pathologies graves qu'on ne sait pas traiter sur le territoire calédonien, sont envoyés sur Sydney pour se faire soigner. Parachutés dans un monde qui leur est totalement inconnu, une grande ville, moderne, anglo-saxonne et anglophone - ils vivent éloignés de leur famille, parfois pendant plusieurs mois. À la pension Beautemps-Beaupré, le caillou revit en pays étranger. Une Calédonie modèle où les barrières sociales et ethniques se sont envolées et où petit à petit, des liens de solidarité et d'amitié se créent. Le temps oscille entre l'urgence de l'arrivée en Evasan et la vie plus figée à la pension. (Electre)

Juin 2015, dix huit mois après l'apparition de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. A Dakar, il n'y a pas de malade mais une flambée épidémique peut survenir à tout moment. Au dispensaire Saint Martin, dans le quartier populaire de Rebeuss, c'est l'effervescence. Entre le flot quotidien des patients, les sessions de formations et la mise en place des procédures d'isolement, le docteur Soeur Madeleine Ndour et Antiou Mendy, agent de santé, s'emploient à remplir au mieux leur mission de soin. Un jour, un cas suspect se présente à l'entrée... (Electre)

Vincent, Claire et Sophie Dragon sont frère et soeurs, issus de parents biologiques différents et unis par un fort sentiment d'appartenance à leur famille adoptive. Aux abords de la trentaine, ils interrogent ce qui les lie dans le groupe familial reconstitué. De quoi hérite-t-on ? Qu'est-ce qui se transmet ? Comment se constitue l'identité ?

Ce programme contient 2 documentaires : - A une lettre près : Comment s'appelle-t-on lorsqu'on est né sous X ? Amédée a été trouvé le jour de la Saint-Innocent. Difficile dans son cas de lui donner le nom du calendrier. Quatre-vingts ans après, il porte encore en lui cette fêlure : n'avoir jamais pu imaginer la mère qui l'a mis au monde. Quel rapport entretient-on avec son propre nom ? Comment faire lorsque l'on est né sous X ? Plusieurs quêtes se croisent dont celle de Marie Adélaïde, à la recherche de son prénom et de ses parents de naissance. A travers la recherche du nom, c'est celle de l'identité dont il est question. - Gaspard de la nuit : Marie Adélaïde, jeune femme métisse de trente-quatre ans, a pu remonter le fil qui la relie à l'Afrique et à son père de naissance à partir d'un seul prénom, Gaspard, arraché à la mère qui l'a abandonnée. Ses parents adoptifs ont encouragé sa démarche malgré les peurs et les fantasmes qu'elle engendre. Dans ce mouvement irrépressible pour rassembler tous les morceaux de son histoire, Marie va jusqu'au Congo où elle est accueillie dans la liesse par la famille de Gaspard. Pendant trois semaines, au-delà des séductions mutuelles, elle cherche à savoir qui est son père. Au retour du Congo, quelle sera la place de chacun au sein de cette nouvelle donne familiale ?

Lors d'une visite dans un musée du Congo, plusieurs années plus tôt, je suis tombée nez à nez avec deux statuettes et un masque qui semblaient observer mes moindres faits et gestes, tout comme moi, intriguée par leur expressivité. Symboles de culte et de rituels, ces objets sont respectivement représentées par une scarification ventrale, une triple tête et un corps paré d'amulettes et enfin un visage rayé par les balafres. C'est dans les trois régions dont ils sont représentatifs que j'ai décidé de les emmener avec l'accord du conservateur, pour tenter de comprendre leur signification. Appréhender leur emprise aujourd'hui, c'est interroger les métamorphoses qu'ils ont subies. (source : film-documentaire.fr)

Ce film offre un regard sur la production artistique et contemporaine de Mindelo, au Cap-Vert.

A Saint-Louis du Sénégal, une rue singulière du Nord de l'île, la rue Lieutenant Pape Mar Diop, s'ouvre sur le fleuve. Quelques mètres de sable et de bitume : c'est ma rue. Chaque matin, le vieux S.Thiam, artisan-ferronnier en retraite, arrive à pieds du quartier de Sor sur le continent après une traversée du pont Faidherbe. Devant son atelier de soudeur, conservé par nostalgie, il installe des chaises en un rituel précis, pour lui et ses compagnons d'âge. Curieux de l'univers environnant, les vieux amis portent un regard sur le monde en nous livrant sur Saint-Louis, une histoire, d'hier et demain. Leurs causeries, teintées d'humour, nous offrent une terre, une mémoire, un métissage. Passeurs d'histoires, les anciens manient l'art de conter et de raconter. En maintenant ce lieu, de salutations et de rencontres, la rue fédère autour du vieux S. Thiam le rendez-vous quotidien du Grand Place. (Electre)