F. Dolto évoque sa famille et parle de sa conception de la psychanalyse. Elle raconte avec beaucoup de naturel, disant les bons et les mauvais moments, sans amertumes ni rancune, avec le souci de comprendre, expliquer

Françoise,divorcée, deux enfants, des amants de passage n'arrive pas à oublier qu'un jour son mari est parti pour une autre. Au fur et à mesure du récit, la narratrice dévoile la solitude de son existence malgré les apparences trompeuses. L'introspection subtile et le regard aigu porté sur la psychologie féminine constitue l'intérêt de ce roman écrit sur un ton alerte.

Le portrait d'une des figures principales des Lumières françaises, où l'on voit Voltaire tour à tour homme de lettres brillant et encensé, poète officiel, philosophe qui se sent menacé par la censure, homme de combat

Les textes réunis ici constituent trois variations autour de l'odeur, du goût et de l'ouïe. On y voit se mêler les époques, les lieux, les tons et on y retrouve les raffinements du style de Calvino

Une enfance difficile, inquiète, pleine d'exaltations brusques et de douleurs à vif. Une enfance de petite Canadienne française culturellement démunie mais désireuse, jusqu'à l'obsession, d'apprendre. Sans aucun livre à la maison et avec des biographies de saints à l'école, le défi est de taille. Elle le relèvera pourtant, ce défi. Elle échappera à la loi du sexe et de son milieu. D'un coté, le poker, la boisson forte, une tribu de femmes. De l'autre, un père qui a choisi - une fois pour toutes - les Anglais pour maîtres. Au milieu, le bon parler français dispensé par des Françaises venues de France. Sans compter les Irlandais, les Juifs, les communistes, le péril jaune vus par les missionnaires. Et, pour couronner le tout, la toute-puissance de l'Eglise catholique romaine, qui serine à longueur de journée, à longueur d'année : Pensons à la mort, Seul le Christ est digne de votre bouche, Le démon, c'est un peu tous les hommes, sauf les prêtres, les frères enseignants et les riches industriels catholiques qui font travailler les pauvres, L'impudeur, ça commence par les pieds et ça monte. N'oubliez pas de mettre des bas . Ne parlons pas du french-kiss, ni du rouge à lèvres fabriqué à partir de graisse de nègres. Seigneur ! Quelle vitalité...

Née à Lyon en 1943, Marie Chaix a été la secrétaire de Barbara dans les années soixante. Elle est l'auteur des Lauriers du lac de Constance et des Silences ou la vie d'une femme, disponibles en Points

4ème de couv. :"Dans toute l'œuvre littéraire s'affirme une réalité formelle indépendante de la langue et du style : l'écriture considérée comme le rapport qu'entretient l'écrivain avec la société, le langage littéraire transformé par sa destination sociale. Cette troisième dimension de la Forme a une histoire qui suit pas à pas le déchirement de la conscience bourgeoise : de l'écriture transparente des Classiques à celle, de plus en plus trouble, du XIXe siècle, puis à l'écriture neutre d'aujourd'hui. Cette relation entre Littérature et Histoire (entre l'écrivain et la société) est illustrée par huit «Nouveaux essais critiques» (ici réunis pour la première fois) sur divers auteurs, de La Rochefoucauld et Chateaubriand à Flaubert, Proust, Verne, Loti... «L'écriture littéraire porte à la fois l'aliénation de l'Histoire et le rêve de l'Histoire : comme Nécessité, elle atteste le déchirement des langages, inséparable du déchirement des classes ; comme Liberté, elle est la conscience de ce déchirement et l'effort même qui veut le dépasser.» "