Destin ? Hasard ? Libre arbitre ? Fatalité ? Notre parcours est-il écrit à l'avance ? Sommes-nous libres de nos décisions ou ne sont-elles que « l'ignorance des causes qui nous font agir » ? Si nous le pouvions, voudrions-nous connaître l'avenir ou préfèrerions-nous l'ignorer ? De la Normandie à Paris, de la petite à la grande Histoire, l’auteur tente de démêler l’écheveau des doutes et des espoirs.(4e de couv.)

Une dernière chance, tout le monde, peut-être, souhaiterait en avoir une, une toute petite. Reconnaître d'avoir mal compris les choses ou carrément d'avoir fait fausse route, et puis rectifier le tir. se remettre en question au besoin n'est guère une fatalité. dans ce cas précis, le mieux vaut tard que jamais vaut son pesant d'or. A quelle fin utile et à quel prix...? Là est la question.

Athaïs Weteley, 16 ans, et Léonor Travis, 18 ans, sont amoureux. Ensemble, ils décident de quitter l'Angleterre et le Sussex pour des vacances en Caroline du Sud. Ils sont hébergés dans une villa victorienne, Les chênes blancs, et accueillis par Viktor Levitt, le père de leurs amies. Ils vont également faire la connaissance de Scarlett, John, Litt, Mégane et Anel, une jeune métisse.

En 1991, un jeune couple découvre, en Ardenne, un étrange manoir seulement habité par cinq rapaces (des buses variables) et oublié de tous. Intrigués, ils enquêtent et, de fil en aiguille, prennent pied sur un chemin initiatique qui les mène à la découverte des pouvoirs étranges des oiseaux devenus leurs amis, puis de celle d'êtres non humains. La bonté de ceux-ci les incite à s'investir de plus en plus et, au travers de récits retrouvés, d'un journal d'un vieux curé décédé à celui d'une jeune bonne éprise d'un E.T., de rencontres avec des animaux pourvus de conscience ou non, de personnes terrestres ou non, ils entament un voyage merveilleux qui les mènera au bout de la galaxie et à la création d'un monde meilleur.

En visitant le musée de Nancy, Emilie est hypnotisée par un vase puis l'oublie. Quelques années plus tard, en visitant le sud-ouest de la France, elle croit reconnaître au cours d'une balade les grilles de la place Stanislas de Nancy. Elle remonte le temps et devient Emma, prise dans une histoire d'amour à Metz durant la guerre de 1870... (Electre)

Retiré dans le sud-ouest de la France, Philippe tente de trouver de l'inspiration pour son prochain livre en compagnie de Marie, sa femme, et d'Hélène son attachée de presse. Pendant le séjour, Marie découvre qu'elle est atteinte de la maladie de Chagas, aussi appelée maladie du sommeil, contractée quelques années auparavant en Amérique latine. Ensemble, le couple tente d'affronter ce mal.

Valérie et sa fille Chloé se sont installées à la campagne "au milieu de nulle part" alors que Chloé était encore une enfant. L'adolescence arrive avec son lot de conflits et c'est la rupture fille-mère. Valérie se reconstruit peu à peu et son chemin croise celui d'un veuf, Hervé. Nous allons suivre les détours et les méandres de leurs trois chemins de vie, jusqu'à une nouvelle intersection...

Violette vit tout au fond de l'impasse Venta, l'une de ces ruelles qui perforent la rue Hors Château comme un chemin de traverse. Elle ne connaît pas ses voisins parce que, comme elle le dit : ils vivent tous dans des maisons endormies qui semblent ne plus avoir aucun lien avec le réel. A se demander même, parfois, si ces gens-là ont l'eau et l'électricité... Pourtant, lorsque sonne l'heure du confinement, Violette régurgite le nouveau monde, celui que la Pandémie lui impose. Avec ses bulles sociales, la théâtralisation des gestes, l'absurdité des distances, les nouvelles lois de la pesanteur. Et de l'altitude. Et si, derrière tous ces rideaux fermés, vivaient encore des humains ? Comment réveiller le monde avant qu'il ne soit trop tard ? Un livre étrange lui apparaît alors comme une opportunité de changement. Son titre : " Faites vous-même votre bonheur " d'Olympe Mystinoire. Petit à petit, aux yeux de Violette, l'auteure de ce livre devient une référence feel-good et lui offre un soutien pour renouer des liens sociaux. A l'heure de la distanciation sociale, elle devient même une sorte d'amie imaginaire.