La Fabrique des images donne à voir comment des cultures très diverses figurent les ressemblances et les différences qu'elles perçoivent dans leur entourage. Les images qui en résultent correspondent à quatre visions du monde bien contrastées qui se retrouvent dans des oeuvres issues des cinq continents : l'animisme, le naturalisme, le totémisme et l'analogisme. Cet étonnant voyage dans les terres inexplorées de la figuration fait se côtoyer une sélection d'oeuvres de toutes sortes, sans considération d'espace ou de temps. Au fil des pages ; le lecteur est amené à découvrir comment les images, depuis les plus familières jusqu'aux plus énigmatiques, rendent visible la variété des façons de vivre l'expérience du monde.

Présentation de l'oeuvre et du parcours de G. De Chrico le situant dans l'histoire de l'art du XXe siècle. L'auteur analyse ses relations au surréalisme et la signification de son retour au classicisme, que le peintre prône dès la fin de la Première Guerre mondiale.

Le peintre André Brasilier entretient un dialogue incessant avec les maîtres, qu'il découvre et redécouvre en visitant les musées lors de ses nombreux voyages. Sa démarche créatrice donne la priorité au sujet, pour une réflexion picturale en attente de propositions plastiques constamment renouvelées. La nature est l'une des principales sources d'inspiration des 65 oeuvres reproduites ici.

Publié à l'occasion de la réouverture des salles rénovées du Musée de la musique de Paris, cet ouvrage évoque l'histoire de la musique en Occident depuis le XVIIe siècle ainsi que les cultures musicales des autres continents.

L'auteur présente la collection de peintures, sculptures, photographies et vidéos du musée d'art contemporain Val-de-Marne-Vitry qui rassemble des oeuvres de 1950 à nos jours. Il établit un parcours autour de thèmes comme la façon de faire, des lignes et des grilles, la vie moderne, l'art et la manière, etc. Aborde aussi le thème de la lumière à travers les oeuvres de C. Boltanski ou P. Soulages.

« Mes yeux sont faits pour effacer ce qui est laid. » Raoul Dufy La légèreté de Raoul Dufy, pleinement assumée puisqu'elle fonde en partie sa liberté d'artiste, est technique, narrative, morale et sociale. À Courthion, Raoul Dufy confie en 1948 : « on peint donc par un besoin de savoir où l'on en est, par un désir de s'augmenter, d'approcher ce qui nous dépasse ». Son œuvre, aussi séduisante et accessible soit-elle, aussi soucieuse de représenter « la gaieté du printemps » ou d'« effacer le laid », n'en est pas moins cosa mentale, profondément intellectuelle. Et le mérite de Dufy tient justement dans cette invisibilité de l'effort, dans cette âme de poète qui ne peut être le fruit d'un opportunisme, dans cette légèreté - de vivre, de ressentir, de peindre - si difficile à acquérir. Chez Dufy, « la légèreté se fait énergie » et « cette recherche constitue une opération de l'esprit aussi sérieuse qu'une autre » ne se trompent ni Jean Cassou ni notre collectionneur. (extrait Lauren Laz)

L'énergie se mesure selon plusieurs degrés d'intensité, de haute et de basse tension. Les oeuvres qui en traitent utilisent des processus de transformation, de conduction, d'évolution ou de progression. Traversés par des mouvements et des flux de circulations, la plupart des oeuvres s'attachent à la mise en valeur d'un procédé.

Critique d'art, l'auteur montre que la télévision est un outil de travail pour les artistes et que c'est grâce à elle qu'ils dialoguent avec le monde. En dépassant l'usage passif du téléspectateur, ils parviennent à formuler leurs idées. De média conventionnel, la télévision devient un moyen d'expression par lequel les artistes peuvent communiquer leur vision du monde dans des formes accessibles.

Certains artistes contemporains oeuvrent dans le sens d'une consolidation du lien social. Ils activent l'échange direct ou la réciprocité, initient de grands rassemblements ou créent des structures d'accueil, dans une démarche favorisant un mieux "être ensemble". D'autres élaborent des utopies qui interrogent et critiquent l'organisation sociale et son lot de frustrations.

Présentation de 150 reliures aux couleurs éclatantes qui côtoient celles aux teintes plus sobres où quelques empreintes sont les seuls éléments du décor. Des notices résument les procédés de création de chaque reliure.

Sean Scully, peintre d'origine irlandaise, naturalisé américain en 1983, partage sa vie entre New York, Munich et Barcelone, où il a des ateliers. Son travail développe le thème de la grille, de la bande et de l'échiquier.

Tour d'horizon de la peinture haïtienne, mieux connue depuis la fin des années 1940, date depuis laquelle elle suscite l'intérêt d'un public de plus en plus large dans le monde entier.

Récit de la naissance et de l'affirmation d'une génération d'artistes inspirés par les grands problèmes de société. L'ouvrage s'intéresse notamment au champ des arts plastiques comptant une quinzaine de nouveaux réalistes dont César, Yves Klein, Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle.

Catalogue raisonné des 233 gravures acquises par Monet. Pour revivre les grandes heures du japonisme et replacer la collection de Monet dans son temps en la comparant à celle de ses amis. La comparaison entre certaines gravures de Hiroshige et d'Outamaro et les toiles du maître permettent, en outre, de reconsidérer les relations et les affinités de Monet avec l'art japonais.

Exposition portant un regard croisé sur deux artistes majeurs du XXe siècle, les frères Bram et Geer van Velde, dont l'oeuvre s'est développée en marge des préoccupations esthétiques de leur époque. Tandis que Bram s'affranchit du réel dès 1941 et s'éloigne des codes habituels de la peinture, Geer ne s'en écarte jamais totalement, demeurant fidèle au mode de composition cubiste.

Présentation d'une centaine d'oeuvres témoignant des arts somptuaires de la dynastie Liao.

Au milieu des années 1960, la figuration narrative apparut comme une réponse européenne à l'emprise du minimalisme et du pop art sur la scène artistique internationale. Elle fut et demeure une des modalités essentielles de l'art engagé des temps modernes. Comme le démontre l'auteur, la figuration narrative et la peinture politique seraient synonymes.

Cet album sorti en 2001 en Italie est une ouvre solo du pianiste qui s'insipre de ses nombreux voyages en Afrique pour nous offir cette réflexion musicale. (Electre)

Découverte de l'univers des arts décoratifs à travers 90 oeuvres (meubles, objets, jouets...). Publication à l'occasion de la réouverture du Musée des arts décoratifs, à Paris le 12 septembre 2006.

Sensation jazz depuis une quinzaine d'années, la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah est connue pour son exploration d'un répertoire jamais exclusif : de ses reprises originales de standards de rock, folk ou chanson à ses compositions aux accents pop. Réalisé par Clément Ducol (Camille, Melody Gardot, Christophe), cet opus propose des reprises (Leonard Cohen, George Harrison, Marvin Gaye, Michel Legrand...) et des compositions originales où les sonorités acoustiques et électriques côtoient électro minimale et arrangements de cordes subtiles. Fidèle à elle-même et à sa voix, Youn Sun Nah pose son empreinte et une saveur unique sur chacune des treize chansons de cet album. (Electre)

J. Gueux a une conception particulière de l'objet dans l'espace. Images de souvenirs et photogrammes vidéo l'illustrent.

Présente les problématiques de l'éducation artistique et culturelle, enseignement fondé sur une approche à la fois pluridisciplinaire et transversale des oeuvres, et une pratique dans le cadre d'ateliers, à travers des exemples de programmes.

Présentation de l'oeuvre monumentale de cet artiste, en cinq panneaux : trois portraits et deux paysages.

Publiée à l'occasion de l'exposition, une sélection de 150 portraits effectués par Andy Warhol des années 1960 à sa mort.