Que faire lorsqu'on porte un monstre à l'intérieur de soi ? Un roman pour apprendre à s'apprivoiser et se reconnaître en toutes circonstances.

Amnésie ou système de défense ? Se pourrait-il que Joseph ait été à ce point marqué par l'histoire de Blanchette, sa grande soeur, qu'il en ait perdu la mémoire ? Sa vie semble effectivement avoir basculé quand, un jour de 1923, elle s'est fait violer. Il ne s'en remettra jamais complètement. Blanchette, 14 ans, portait le pain à la caserne d'El Biar quand un soldat abusa d'elle. Enceinte, elle ne pouvait rester dans sa famille et fut envoyée à Paris, chez une tante couturière. Jeune et jolie, elle attira l'attention d'une de ses clientes, danseuse au Moulin de la Galette et celle-ci l'invita à venir voir les répétitions. Très vite, elle fut engagée et rencontra un comte sexagénaire et séduisant qui l'épousa. Ils vécurent heureux jusqu'à la déclaration de guerre mais Blanchette étant juive, ils durent se réfugier à Marseille où elle fut arrêtée peu de temps après. (Millefeuille)

L'un des plus grands romans de Mauriac paru en 1927. Classique au charme vénéneux, c'est l'extraordinaire portrait d'une criminelle fascinante déchirée par ses rêves et sa révolte.

Une femme de ménage découvre une jeune femme, morte, nue sur son lit. Fait divers banal, peut-être, mais, Karine, danseuse russe en exil, est la maîtresse du conseiller privé du président Pompidou. Une galerie de portraits savoureux gentiment ironiques et critiques du monde où nous vivons.

4èe mde couv. : "Une méfiance envers les systèmes, une ironie toujours prête à s'exercer aux dépens de? qui veut imposer son magistère et du goût pour le quotidien, c'est ainsi que d'entrée de jeu Hervé Bazin définit l'état d'esprit dans lequel il aborde les questions sur l'existence de Dieu, le destin de l'homme, la nature de la vie, la mort, que les Éditions Grasset ont prisés pour thème de la célèbre collection Ce que je crois. Ces questions sont indissolubles à ses yeux de « propos complémentaires sur la personne, la jeunesse, la femme, la famille, l'amour, l'espace, l'Europe, le choix de société ». Qu'en peut dire cet observateur impitoyable au style mordant, spécialiste de la famille et des liens qu'elle impose (souvenez-vous du fracassant Vipère au poing, du Matrimoine, de Madanie Ex, pour n'en citer que trois) ? De son oeuvre, en effet, on tend à tirer cette image « additionnée d'une apparente misogynie » comme il le remarque malicieusement. Image erronée, les personnages de ses romans étant pour la plupart « des exemples courants de ce qu'il ne faut pas faire ». Source : Le Livre de Poche, LGF

Charles-Joseph, prince de Ligne, mort en 1814, hante le début du XXIe siècle. Amateur de jardins, il possédait autrefois un parc fleuri régulièrement entretenu. Il n'admet pas la transformation de son domaine, due au temps et au peu de considération de ses descendants et livre sans concessions son avis sur les jardins actuels et le travail des paysagistes.(Livres Hebdo)

Frédéric Donnavent, pilote d'essai à la retraite, accepte de prendre en main le domaine familial mais se lasse vite d'attendre que le raisin mûrisse... Au cours d'un séjour à Mexico, la terre tremble, tue, ruine la ville. On est en 1986. Et soudain Frédéric s'anime, organise des secours, se collette avec la mort des autres, comprend enfin : risquer sa peau permet d'en découvrir le prix ! Seulement la terre ne tremble pas tous les jours... Pendant ce temps, la routine viticole continue, en particulier pour les femmes Donnavent, Elena, Moira, Angélique, pour Elise, qui raconte, et pour Jo que le désir "greffe" sur Angélique. Elles aiment jouir de tout, y compris des hommes. Comment vont s'entendre des natures aussi dissemblables ? (Bibliotéca Magazine)

Rachel, l'inconnue rencontrée dans un train ; Mary, la poétesse anglaise, amie de Browning et de Ruskin ; Thamar, l'émigrée russe qui se prostitue en attendant de trouver un rôle au cinéma ; Julia, la vertueuse révolutionnaire de l'université de Fribourg, toutes ces femmes ont un point commun, elles sont les grâces qui ont traversé la vie d'Emmanuel Berl. Il les évoque dans ce livre qui est comme la galerie de leurs portraits. Ce que sa mémoire capture, au-delà de ces silhouettes féminines, c'est aussi leurs climats spécifiques. Le Paris des années 25, la Riviera des débuts du siècle et le dernier visage de l'Allemagne romantique défilent tour à tour sous nos yeux.