Réunit la somme des connaissances actuelles sur M. Proust et son oeuvre, en un millier d'articles consacrés aux personnes et aux lieux, fictifs ou réels, qui figurent autant dans les devoirs du lycéen que dans la A la recherche du temps perdu ou dans les notes posthumes. Avec des synthèses sur l'homme et l'écrivain, ses prédécesseurs, ses contemporains, sa pensée, etc.

En deux parties, ce dictionnaire recense le vocabulaire de l'armée, de la médecine, de l'argot des tranchées, et des formules utilisées à l'arrière lors de la Première Guerre mondiale, ainsi que les principaux protagonistes et les lieux emblématiques de ce conflit.

L'écriture de nos futurs possibles appartient aux littératures de l'imaginaire, aux récits utopiques, à l'anticipation et à la science-fiction. En France, ces visions souvent pessimistes ou inquiètes se sont développées depuis la fin du XIXe siècle par l'invention d'une veine littéraire dont l'héritage touche et structure les oeuvres les plus actuelles. De Jules Verne à Serge Lehman, en passant par Rosny Aîné, Régis Messac, Pierre Boulle ou Michel Jeury, cette littérature française conjecturale selon le mot de Pierre Versins, révèle un imaginaire collectif complexe, vecteur de contextes technologiques en évolution constante depuis l'advenue des sociétés industrielles. Comment appréhender un progrès technique et scientifique annoncé comme inéluctable mais insaisissable ? Seule la science-fiction ou l'anticipation déploient des images virtuelles suffisamment diversifiées pour s'approprier ou explorer une histoire moderne confrontée aux désirs d'alternances, de révoltes ou d'alternatives. Plusieurs générations d'écrivains français, issus de la littérature populaire, générale ou spécialisée, ont travaillé depuis un siècle à l'invention ou à la réinvention de nos sociétés contemporaines ; la projection vers ces univers politiques, sociaux ou technologiques n'existe que pour nous prévenir : élaborer le futur nécessite de l'écrire dès aujourd'hui.