Pour faire ami-ami et sauver la belle Rita enlevée par des vauriens vendeurs de peaux, Max l'alligator saura braver tous les dangers... Le texte est un bel exercice de style, alerte, rimé -ce qui n'est pas banal pour un récit sentimental-policier- et qui ne lésine pas sur les trouvailles verbales comme le laisse pressentir le titre :"la fête des mères approche et c'est vrai qu'on a tort de croire...", l'illustration adopte un style très ligne claire - art déco . (Revue des livres pour enfants).

L'histoire simple d'une pomme qui veut communiquer avec ses chaussures mais qui communique avec Jeanine, une vache qui veut communiquer avec un rhinocéros qui veut communiquer avec un homme riche et bien élevé... (Livres-Hebdo).

Bien décidé à découvrir le monde, Leuk le lièvre part à l'aventure et fait sur son chemin d'étonnantes rencontres. De Golo le singe à Bouki la méchante hyène, tous ces animaux au caractère bien trempé, très proche parfois de celui des humains, se querellent et se défient. Mais Leuk est malin et saura tirer partie de chacune de ces rencontres...

Cet album développe une première approche enthousiasmante de la musique pour violoncelle du XVIIIe siècle, bien que son histoire attend encore d'être écrite ! Ce violoncelliste indispensable interprète ici une large sélection de pièces jouées en Espagne durant l'enfance de l'instrument. La passion pour l'instrument était si vive que de nombreux compositeurs ainsi que des virtuoses étrangers vinrent en Espagne pour y montrer leurs talents et, certains, pour y vivre, comme Luigi Boccherini ou Domingo Porretti (dont un concerto pour violoncelle est inclus dans le CD) et des oeuvres uniques de Pablo Vidal ou de José Zayas, dont plusieurs constituent une première au disque.

Ce premier volume d'une trilogie de l'intégrale des concertos et trios de Schumann regroupe deux oeuvres composées tardivement et injustement délaissées. ? l'initiative de ce projet, Isabelle Faust, Alexandre Melnikov et Jean-Guihen Queyras s'attachent à les défendre avec un pouvoir de conviction et des choix instrumentaux qui restituent la fine transparence et la subtilité de leur écriture.

Cet album est largement inspiré par la B.O.F du film Birdman, composée par Antonio Sanchez, et qui a révélé le batteur de Pat Metheny au grand public. Cette Meridian suite d'une heure s'inspire de la continuité sans heurt de la bande originale du film. Avec des leitmotivs récurrents qui se transforment et se régénèrent tout au long de l'enregistrement, le méxicain a composé cette suite en gardant ses collaborateurs réguliers à l'esprit : Seamus Blake au saxophone ténor et à l'EWI (electronic wind instrument), John Escreet au piano acoustique et au Fender Rhodes, et Matt Brewer à la contrebasse et basse électrique. Adam Rogers intervient à la guitare, ainsi que la femme du batteur au chant, Thana Alexa. Ces compositions post-jazz, qui rappellent par moment la musique de Pat Metheny, empruntent au rock, au free jazz, à la musique électronique mais aussi à l'improvisation libre.

On a pu dire que Vivaldi a écrit 300 fois le même concerto. Mais peut-on imaginer en dire autant de Telemann ? D'une part, les exemples enregistrés ici présentent des combinaisons instrumentales des plus extraordinaires - quatre trompettes, trois cors, deux flûtes et calchedon (une espèce de luth), voire même mandoline, harpe et tympanon ; de l'autre, ils témoignent de la plus incroyable variété stylistique, de l'exubérance vivaldienne à l'élégance des danses de l'Ancien Régime via le docte contrepoint germanique. Si vous vous êtes jamais posé la question des origines des Concertos Brandebourgeois, un conseil : explorez les concertos de Telemann... (Electre)

Portrait de Berlin animé par des personnages un peu perdus et blessés par la vie. Le narrateur vit dans le quartier nord, là où débarquent des habitants de l'Est. De l'autre côté de la cloison, il entend jouer du violoncelle. Cela l'apaise mais il ne parvient pas à rencontrer le musicien à travers le dédale de son immeuble.

Dans la lignée de Vari-colored songs que la critique avait célébré, elle poursuit l'exploration musicale de sa double identité culturelle, les ẗats-Unis où elle est née et Haïti où sont ancrées ses racines. Alternant le violoncelle, le banjo ténor et la guitare, elle chante en anglais, en français et en créole haïtien. Qu'il s'agisse de morceaux traditionnels revisités ou de compositions originales, il flotte dans sa musique quelque chose d'intemporel et ses textes sont imprégnés d'un humanisme qui questionne le monde. (Electre)

Au total, trente-trois chansons sont réunies dans ce double album. Elles évoquent les péripéties de la vie quotidienne ou portent un regard sur des sujets sérieux, en s'inspirant de traditions musicales très diverses comme le blues, le swing ou la bossa nova.

Pendant 20 ans (de 1663 à 1683), Henry du Mont a dirigé la Musique de la Chapelle du Roi Soleil ; il élabora pour la messe quotidienne du souverain un nouveau répertoire musical constitué de motets à grand chour et de pièces plus intimes pour voix solistes. Les premiers visaient à transposer "à l'ordinaire" le format des grandes fresques conçues pour des cérémonies extraordinaires. C'est à ces "grands motets" que Sébastien Daucé consacre une lecture renouvelée qui, tout en reliant particularités musicales et données historiques, en révèle toutes les beautés jusque dans leurs moindres détails ! (Electre)

Mahler a beaucoup repris sa première Symphonie. Cette version choisie par les Siècles et François-Xavier Roth s'articule comme un poème symphonique en deux parties et cinq mouvements. Trop moderne et novatrice dans sa forme, Mahler la recomposera pour créer une version plus conforme à ce que la critique attendait d'un jeune compositeur. C'est cette dernière version remaniée qui est toujours enregistrée. François-Xavier Roth revient aux sources et les instruments anciens des Siècles lui restituent sa dimension visionnaire et sa charge émotionnelle. Une version aussi inédite qu'incontournable ! (Electre)

Entre L'Enlèvement au sérail et l'avènement de la célèbre "trilogie Da Ponte", Mozart se plonge frénétiquement dans la recherche du bon livret, capable d'emmener le spectateur vers des terres encore inexplorées où théâtre et psychologie des personnages seront sublimés par la musique... Dans les années 1782-86 s'élabore ainsi un véritable laboratoire mozartien autour de la musique dramatique : une matière musicale formée d'airs de concert, d'esquisses, d'exercices de style comme le canon... ici magistralement organisée en un dramma giocoso imaginaire en trois scènes, chacun annonçant à sa manière l'un des sommets à venir : Figaro, Don Giovanni, Così... (Electre)

Très souvent interprétés dans leur version originale pour piano, les enregistrements de la version pour opéra des Goyescas sont rarissimes et celui-ci vient combler une lacune dans la discographie. Créé en 1916 au MET de New York, de nombreuses scènes de cet opéra s'inspirent directement des toiles de Goya. Fin spécialiste de ce répertoire, le chef espagnol Josep Pons a réuni une brillante distribution autour de l'orchestre de la BBC. (Electre)

Les Fontaines et les pins de Rome du compositeur italien Ottorino Respighi sont des poèmes symphoniques qui font le portrait d'une ville légendaire en recourant à la richesse de la palette orchestrale. Dans la même veine délicieusement pastorale et descriptive, les Suites qui composent les Airs et Danses anciennes, déploient à plaisir cet univers sonore qui inspirera les compositeurs de musique de film. Transcrites par Respighi lui-même pour piano à quatre mains, les pianistes Giulio Biddau et Norberto C. Respighi, membre de la famille du compositeur, se sont emparés de ces partitions et nous en offrent un enregistrement qui rend grâce, tantôt à la poésie de l'orchestre respighien, tantôt à sa fougue. (Electre)

Dans le prolongement des mystiques Hébrides et de la magistrale Symphonie "Réformation", Mendelssohn entreprend l'écriture de son second concerto pour violon. Au terme d'une longue gestation ciselant l'orchestration et élaborant minutieusement la partie soliste, l'oeuvre est enfin donnée à Leipzig en 1845. De David à Joachim, nombre de virtuoses la perfectionneront auprès du maître au fil des reprises, laissant à la postérité les traces de leur interprétation : doigtés, coups d'archet, indications de jeu... un héritage scruté à la loupe pour y puiser des ressources expressives inédites. Isabelle Faust, accompagnée par un Freiburger Barockorchester en très grande forme sous la direction de Pablo Heras-Casado, nous offrent un miracle de pureté et de lyrisme dans cette version renouvelée qui tient la promesse que Mendelssohn fit en son temps de "faire jubiler les anges" ! (Electre)

Au-delà d'une musique souvent inédite, toujours chatoyante, Stravaganza d'amore s'appuie sur les fastes noces de Ferdinand et Christine en 1589. Plutôt qu'une impossible reconstitution, Raphaël Pichon a conçu un intermède imaginaire inédit qui convoque les figures d'Apollon, d'Orphée et Eurydice et surtout de l'Amour. ? savourer au fil des pages : le témoignage des artistes, une description des fêtes florentines, le point de vue des musicologues... Sans oublier de multiples illustrations de l'époque. Une édition exceptionnelle qui comprend : un livre de 160 pages avec une riche iconographie et 2 disques intégrant un programme festif, coloré et varié servi par les meilleurs solistes du moment et de nombreux compositeurs dont ces disques constituent le premier enregistrement, pour certains. (Electre)

Brahms a composé de très nombreux lieder en 40 ans. Les quelque deux cents qu'il a bien voulu léguer à la postérité montrent à quel point le genre était essentiel dans son processus de composition. La sélection proposée ici illustre la diversité d'un corpus où l'on retrouve Heine, comme chez tant d'autres... mais aussi les poèmes d'autres auteurs. Leur mise en musique atteint les mêmes sommets que les Quatre chants sérieux op. 121, emblématiques de cette création si singulière. (Electre)