Valéry : Une existence fondée sur (et justifiée par) la nécessité et la difficulté pour l'être de (se) trouver une unité, sur la découverte tragique de ne pouvoir la poser que sous une forme contradictoire et déchirante (nous l'avons nommée ambiguïté) et sur le refus constant de se rendre à cette évidence. La lumière : Un modèle structurel qui, précisément par l'ambiguïté qu'elle met en évidence, permet, en partant d'une expérience phénoménologique, de redéfinir le lien unissant pratique poétique et pratique existentielle, de donner une forme à l'oeuvre et de voir à l'oeuuvre une forme. L'écriture : Paradoxale, comme peut être le sommeil, parcourue sous le calme trompeur d'une paisible modulation, de forces de rupture, secouée par des poussées de désir, c'est en elle que viennent se réfracter les contradictions qui écartèlent le poème en même temps qu'elle lui assure unité et cohérence, manifestant à tous les niveaux les « présences cachées » que nous avons tenté de porter au jour.

Ce texte du XIIIe siècle reflète ce que fut l'exigence de formation intellectuelle, morale, professionnelle, affective et religieuse d'un enfant au Moyen Age. La pensée éducative se soucie alors non seulement de l'instruction mais aussi de l'âge des enfants, des sciences du temps, du corps, de l'éducation morale, etc., dans le souci d'une fidélité à la foi et à l'idéal chrétien.

S'intéresse à l'évolution du métier d'enseignant et plus particulièrement des enseignants de langues vivantes en milieu scolaire lors des cinq dernières années. Tente de mettre en perspective un sentiment de mécontentement perceptible mais mal compris. Réaction à l'idée très répandue et souvent reprise que les Français ne seraient pas bons en langues...

L'attribution du Prix Goncourt, souleva en 1959, une polémique virulente qui, par certains aspects, n'a rien perdu de son actualité. Dépouillant la presse de l'époque , Francine Kaufmann s'est interrogéé sur l'origine de tant d'interprétations contradictoires et passionnelles. Retraçant la genèse de l'oeuvre, confrontant le roman avec ses sources et avec les grands textes juifs, elle nous invite à relire ce classique de la littérature de la Shoah.

Mots et expressions clés : Potteville, Princesse de Clèves, Préchac, Henri de Campion, Lafayette, Henriette d'Angleterre, Louis XIV, Haly, Rochefoucauld, Choisy, roman héroïque, Anne d'Autriche, d'Artagnan, Théocrite, Mazarin, Dom Carlos, Plutarque, Montpensier, Marie Mancini, Cordoue

Ecrivain américain, John Hawkes est né en 1925 à Stamford (Connecticut). Après des études à Harvard, il y enseignera, puis sera professeur de littérature anglaise à la Brown University. Il est membre de l`Académie américaine des arts et lettres. Auteur fécond de récits, nouvelles et romans, il a notamment publié «Le Cannibale», «La Patte du scarabée», «Le Hibou», «Le Gluau», «Les Oranges de sang», «L`Homme aux louves», «Les deux vies de Virginie», «Cassandra», «Aventures dans le commerce des peaux de l`Alaska» (Prix Médicis étranger 1986), «Le Photographe et ses modèles», «Autobiographie d`un cheval».

Propose un état des lieux à partir d'une cinquantaine de questions regroupées autour de 5 grandes thématiques : pourquoi et comment parler de la bande dessinée ? ; une histoire ; un genre narratif ; des auteurs ; des personnages.

Recueil d'études et de témoignages sur l'oeuvre du cinéaste belge Jean-Jacques Rousseau. Cet autodidacte adepte d'une autarcie radicale est à la fois producteur, scénariste, réalisateur, acteur et diffuseur de ses films. Publié à l'occasion de la sortie en vidéo de Cinéaste à tout prix, film réalisé par Frédéric Sojcher.

Les conceptions relatives à la vie de cour traduites par les écrivains de France (en langue française et en langue latine) sous la dynastie des premiers Valois constituent un thème littéraire d'une importance primordiale. Dans un esprit de synthèse, cet ouvrage étudie le thème de la vie curiale aux 14e-15e siècles.

L'homme-objet chez Colette, c'est le début de la grande démythification de l'homme, c'est la mort du « héros de roman ». Depuis que les femmes sont entrées massivement en littérature, une certaine vision de l'homme s'impose peu à peu dans le roman, qui ne correspond pas à la conception du « héros de roman » proposée par les romanciers masculins. Colette est la première à avoir rompu avec l'optique masculine, et à avoir détruit de vieux poncifs littéraires, là où Madame de Stael et George Sand — pour ne citer qu'elles — conservaient la façon de voir traditionnellement établie par les hommes. C'est le vieil affrontement des deux sexes que nous relatent inlassablement ses livres, mais cette fois du côté de la femme, de l'autre côté de la barrière. Ce livre s'est proposé d'étudier cet autre regard posé sur l'homme, et la vision de celui-ci qui en découle. Installée au centre de son roman en face d'un homme devenu objet de vision, Colette nous offre de celui-ci une image lucide et neuve, qui n'est pas si différente de celle que les hommes entre eux se font depuis toujours de la femme. Ramené à ses seules dimensions d'objet érotique, convoité mais secrètement méprisé, tout à la fois jugé et craint, l'homme de Colette devient rapidement le pendant de la « femme-objet », passive, subalterne, considérée sous un angle presque exclusivement sexuel.

Depuis les années 2000, le numérique et les petites caméras transforment le cinéma tant sur le plan technique qu'esthétique, renouvelant le langage et la nature même de l'expression cinématographique. L'auteur explore les enjeux et l'histoire de cette révolution en s'appuyant sur l'analyse des films de Lars Von Trier, Abbas Kiarostami, David Lynch ou Claude Miller.

Contributions d'historiens et de philosophes de l'art sur l'interprétation, le commentaire et la critique d'art. L'ouvrage est le fruit de colloques organisés à la la Bibliothèque municipale à vocation régionale en 2005 et 2007 sous le titre générique : L'histoire de l'art en question(s).

ulie Wolkenstein est maître de conférences en littérature comparée à l'université de Caen. Elle est également romancière.

Entre la lubricité effrénée et l'ascèse exigée par une Église castratrice - extrêmes que l'on prête généralement au sexe médiéval dans les productions modernes plus ou moins frelatées, mais à succès - il est sans doute nécessaire d'opérer une mise au point sur l'amour et ses pratiques dans le monde médiéval. Tel est l'objet de cet ouvrage qui, sans détourner pudiquement les yeux (bien au contraire !) de quelques rudes gaillardises, se penche aussi sur des problèmes plus sérieux, relevant de la médecine, du droit ou de la théologie, avec l'ambition de donner au lecteur un aperçu de tous les champs dans lesquels amour et sexe pouvaient se dire, s'écrire, se cacher, mais aussi se faire.