Tromboniste du dernier groupe de Claude Nougaro, de Manu Dibango puis Tony Allen, coleader avec Thomas De Pourquery d'un groupe de 1997 à 2014, fondateur d'un trio avec Manu Codjia et Vincent Peirani pendant les années 2000, premier prix de soliste au Concours de La Défense en 2002, Daniel Zimmermann a été en 2014 le premier tromboniste nominé aux Victoires du Jazz suite à la parution de Bone machine. Trois ans plus tard, Montagnes russes réalisait un grand chelem des distinctions de la presse spécialisée. Avec Dichotomies, une formation à l'instrumentation inédite, qui réunit aux côtés de Zimmermann, trois belles rencontres et fortes têtes du monde des musiques improvisées : Benoît Delbecq, Rémi Sciuto et Franck Vaillant. (Electre)

Astéréotypie est un projet éducatif et artistique de "spoken words" impliquant de jeunes autistes accueillis dans un IME. A travers leurs textes, ils évoquent leur univers, leurs craintes dans des poèmes exprimés sur un ton décalé aux qualités esthétiques indéniables. Les textes sont déclamés sur un fond sonore aux influences morriconiennes entre une musique de chambre et un post rock acoustique. (Electre)

Ce douzième album, burlesque et sensible, flirte avec le ska d'une manière libre et joyeuse. Et L'Attirail avec cette thématique farfelue des sports nautiques dans le désert incite à un nouveau voyage toujours plus onirique et surréaliste. (Electre)

Pour ses 25 ans, DJAL revient à ses premières amours : l'enregistrement public. Le « boy's band néo-trad » est de retour avec un 6e album fidèle à la recette d'un succès non démenti depuis 1993 : faire danser de haletantes assemblées sur des musiques entièrement composées, arrangées, improvisées par le groupe. Le répertoire est composite et cohérent, à l'image d'un folk européen dont DJAL demeure emblématique : rythmes et paysages du Centre France, de Suède, d'Irlande ou de Bretagne, vus d'ici par des artistes d'aujourd'hui, déclinés en une identité nouvelle.A la fois inclassables et à la pointe de l'esthétique « néo-trad » qu'ils ont contribué à inventer, ils restent fidèles à l'électroacoustique et aux instruments rares et surprenants : vielle à roue psychédélique, accordéon diatonique, flûtes, bouzouki et une étincelle de voix, qu'ils détournent au service d'une vague sonore festive, tonique et unique.

Né d'une passion pour les jardins La tentation des nuages rassemble les nouvelles compositions de Bertrand Renaudin, dans une configuration mûrement élaborée. La nature est le pied-mère de ce projet et la musique, le greffon. En 2008, Renaudin décide de partir à 150 km au sud de Paris, mû par un profond désir de créer un jardin auquel il consacre son temps, en dehors des concerts et des voyages. Aujourd'hui, dix ans plus tard ce jardin (sans pesticides) fait référence dans le Loiret. Plus de deux mille variétés sur 2000 m'. Un jardin dont la paix, les parfums, l'esthétique sont sources d'inspiration pour la musique et l'écriture. (Electre)

En recherche d'un son original, les musiciens s'arment d'instruments improbables : l'accordéon farfisa pour Jérôme Soulas, un instrument hybride accordéon/orgue électrique tout droit sorti des années 60 ; une collection d'instruments jouets pour Patrick Gigon ; un "violon électrique à pédales" pour Lucien Alfonso. Très vite une alchimie musicale se crée, les premières compositions naissent et donnent vie à une musique originale, burlesque, joyeuse et psychédélique, inspirée des balkans, de l'afrique, du moyent-orient, riche des différentes expériences des trois musiciens. En 2016, le groupe sort son premier album, Altavoz. Lucien Alfonso quitte le projet ; Jérôme Soulas et Patrick Gigon décident de faire évoluer le projet comme un groupe à formation variable, ayant pour base le duo accordéon/batterie. En 2017, ils entament deux nouvelles collaborations, avec la joueuse de gadulka Pauline Willerval, et le saxophoniste et clarinettiste Laurent Clouet. Le groupe sort en mai 2019 ce deuxième long format, témoignage ébourrifant de deux années de travail entre quatre musiciens atypiques. Et ce n'est que le début ! (Electre)

Flûtiste de caractère, sideman inspiré, chef de bande endiablé pour Push Up! et Jî Mob, producteur et arrangeur, Jï Drû signe aujourd'hui un premier album sous son nom, raffiné, expressif et onirique. Un jazz métissé, hybride à l'écoute de sonorités actuelles, du groove éternel et des transes suspendues. Pour ce projet, on retrouve les sons hypnotiques du piano d'Armel Dupas, la voix envoûtante de Sandra Nkaké, les rythmes inventifs de Mathieu Penot pour accompagner les volutes de flûtes et le chant de Jî Drû. Un jazz moderne et épuré, plein de poésie et de révolte, pour un quartet dont on n'a pas fini de parler. (Electre)

Depuis la sortie, en décembre 2012, de son précédent album, Petit à petit, il voit les choses en grand ! Il revient sur la scène discographique avec une plus large diffusion d'un album "toujours jeune" public. Et là encore, ses talents d'interprétation, d'écriture et de composition vont séduire grands et petits.

Le duo établit des passerelles entre les cultures des deux rives de la Méditerranée et s'affirme comme un des leader de la musique alternative tunisienne. (Electre)

Avec ses thématiques nocturnes et oniriques aux fluctuations imperceptibles et un certain goût pour la surprise, la musique du trio fascine par ses jeux de timbres, ses tonalités mystérieuses et son utilisation d'effets électroniques subtils. (Electre) (Electre) (Electre)

Humaniste misanthrope, artiste-artisan, punk à chats... Kalune chante l'écologie et l'engagement citoyen. L'artiste se situe à mi-chemin entre résistance et utopie. La résistance qu'il juge nécessaire, pour enrayer cette grosse machine qu'est le capitalisme, et qui détruit tout sur son passage. Et l'utopie pour proposer autre chose, un autre monde, une autre façon d'être, un autre rapport au vivant et à ce qui nous entoure. Il ne conçoit pas de faire de la musique sans donner un sens à son art. Après plusieurs projets en groupe, dont un album avec Les Gueules de WaB, il voulait que son premier opus solo lui ressemble. Avec ce premier pous, il nous prend par la main et nous entraine vers tous ces sujets qui lui tiennent à coeur. Son engagement social, son engagement tout court même, son côté ésotérique assumé. Il nous parle de doute, de passion, de bienveillance et de luttes. (Electre) (Electre)

Mohamed Lamouri est un chanteur algérien de raï sentimental, celui qui embellit depuis le début des années 2000 la ligne 2 du métro parisien, de Belleville à Barbès. Sa légende souterraine le précède souvent - on l'appelle le Chanteur de Paris. Underground raï love est l'aboutissement d'un long processus initié il y a 16 ans en solitaire par Mohamed, aujourd'hui augmenté du Groupe Mostla, son tapis volant. Leurs références croisées aboutissent à ce style de jeu qui se balance entre groove steady, beats, funk, blues saharien, mettent à vif les touchantes ballades du chanteur et montent la pulsation du raï jusqu'à la transe méditerranée de fête. (Electre)

Ce premier album est le fruit d'un cheminement au contact de diverses musiques, comme pour enfin découvrir celle qui révélera, au plus juste, sa voix et ses obsessions. Et c'est notamment grâce à une rencontre que la musique d'Angèle Osinski trouvera son Evidence. La chanteuse et productrice Katel se voit confier les arrangements et la réalisation de cet album. Naissent dix morceaux au groove hiphop imparable, aux harmonies pop, qui avancent par ellipse, par évocation, par images subliminales. ? l'image de ce que l'artiste dégage sur scène, il s'agit d'un album de boxe et de danse, d'énergie et de mystère, effrayant et merveilleux. (Electre)

Une auteure, compositrice et interprète à l'imagination sans fin. Alors que les yeux s'en éprennent et que les coeurs se braquent vers son luxuriant univers de piano, de cordes et de voix, elle s'efforce à faire de ses chansons un paysage pour les aveugles. ? l'oeil ouvert et à l'oreille brillante, Klô fait se confondre musique et mots... pour que l'un n'existe pas sans l'autre.

Lindigo est un des groupes les plus accomplis dans le versant festif et explosif de la scène world actuelle. Pour ce disque, Olivier a composé des titres dans la lignée de ses tubes emblématiques mais avec une écriture plus fournie, des mélodies plus abouties. Il ajoute avec bon goût à son groupe de maloya des influences tantôt reggae, tantôt rumba ou blues.

(Electre)