Cet ouvrage pluridisciplinaire est destiné à accompagner l'enseignement des sciences humaines et sociales au sein des études médicales et des études en santé, de la formation initiale aux Masters et à la formation professionnelle continue. Il s'adresse aux étudiants et à tous ceux qui s'engagent dans les métiers du soin ou qui s'intéressent aux questions épistémologiques, éthiques et sociales impliquées par la médecine contemporaine. Il est principalement l'émanation du Collège des humanités médicales, fondé en 2008, qui réunit les enseignants chercheurs en charge de cet enseignement en France, avec le concours de spécialistes des thématiques abordées.

L'introduction s'intitule : la nouvelle création en bande dessinée. Le sommaire se poursuit : une instance d'avis au service des auteurs (écrit par Claude Renard et François Schuiten), le soutien public à la bande dessinée, génération spontanée ? (ces dix pages sont bilingues). Les autres constituent le répertoire proprement dit qui se subdivise en : les parrains de la bande dessinées indépendante contemporaine (Louis Joos et Joe G. Pinelli ), des lauréats de la Bourse de congé sabbatique (Jean-Philippe Stassen, Étienne Schréder, David Vandermeulen et Romain Renard). Il est suivi du répertoire des auteur·e·s, suivi de l'édition en bande dessinée en Wallonie et à Bruxelles, portrait de groupe avec belle-mère. Quatre éditeurs en bande dessinée de création sont ensuite présentés (Frémok, l'employé du moi, la cinquième couche et les impressions nouvelles), suivis par Microédition et fanzinat, les éditeurs généralistes et spécialisés. L'ouvrage se clôture par une liste illustrée des auteur·e·s présents dans le précédent répertoire.

Une histoire magistrale des origines, de la vie quotidienne et de la légende des chevaliers. Né du chaos européen du début du Moyen Âge, le chevalier monté et en armure a révolutionné la guerre et est très vite devenu une figure mythique dans l'histoire. Des conquérants normands de l'Angleterre aux croisés de la Terre sainte, du héros de la chanson de geste au preux du roman arthurien, des amateurs de tournoi aux chevaliers-troubadours, Le Chevalier dans l'Histoire, de la grande médiéviste Frances Gies, brosse un tableau remarquablement vivant et complet de la chevalerie, de sa naissance à son déclin. Le chevalier apparaît d'abord en Europe comme un mercenaire sans foi ni loi avant de devenir l'étendard de la chrétienté puis un soldat de métier au service des rois. Frances Gies nous fait partager sa vie quotidienne, faite de joutes et de batailles, de pillages et de rançons, mais aussi de dévotion et de pèlerinage, et souvent sanctionnée par l'errance et une mort précoce. Elle nous fait revivre l'aventure des héros du Moyen Âge qui ont joué un rôle historique, comme Bertrand du Guesclin, Bayard et Sir John Fastolf, qui inspira le Falstaff de Shakespeare, ou les grands maîtres des Ordres militaires qu'étaient les Templiers, les Hospitaliers et les chevaliers teutoniques.

Le résumé : L'artiste détourne l'usage du vêtement dans des réalisations empreintes d'humour et d'absurde. Elle utilise le dessin, la photographie ou la vidéo et réalise également des habits qu'elle offre au public. Cette monographie revient sur son parcours depuis ses études en Belgique, ses influences, notamment Walter Van Beirendonck et Martin Margiela, et sa démarche entre mode et art. ©Electre 2021 ..................................................................................................................................................................................................................... L'artiste : Micha Deridder (Charleroi, 1967), diplômée en stylisme et création de mode de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels La Cambre (Bruxelles) a obtenu le diplôme d’études supérieures en 1993. Elle est primée au Festival des Jeunes créateurs, à Tignes, en 1994, et réalise en 1998 un post-diplôme à l’école des Beaux-arts à Nantes où elle réside. ............................................................................................................................................................................................................ La maison d'édition = Fondée à Bruxelles en 1989, La Lettre volée est une maison d'édition dédiée aux beaux livres d'art et d'essai. Depuis plus de trente ans, elle publie des ouvrages dans les domaines des lettres, des sciences humaines, de l'esthétique et des arts plastiques, alliant réflexion et création. La Lettre volée se distingue par sa volonté de rendre accessibles les enjeux éthiques et esthétiques de la culture contemporaine, en favorisant le dialogue entre pensée spéculative et création artistique. L'édition privilégie des œuvres de qualité, avec une présentation soignée, un graphisme élégant et un choix minutieux de papiers, faisant de chaque livre une expérience pour la main, l’œil et l’esprit. ..................................................................................................................................................................................................... La collection : « Art et photographie » ............................................................................................................................................................................................................. Médiation en lien : "La Revue Secrète" Dans le cadre de l’exposition "La Revue Secrète - 2024" au B3|Centre de Ressources, les étudiants de l’option Design Graphique de la HEPL ont collaboré à la création de cette microédition collective en série limitée. Ce projet leur permet de travailler sur des thématiques choisies et d'explorer des techniques d’impression créatives et artisanales. Placée sous le thème "Tomber de Charybde en Scylla", cette édition réunit des œuvres qui enrichissent la réflexion visuelle et artistique autour de la transformation et de la dualité, en parfaite résonance avec l’univers de la revue. Afin de créer un lien avec les collections du B3, chaque étudiant a sélectionné un ouvrage du Fonds Livres d'Artiste pour le présenter dans l'une des vitrines de l'exposition. Un QR code, placé à côté de chaque ouvrage, permet aux visiteurs d'accéder directement à sa notice dans le catalogue [https://mabibli.be] du Centre de Ressources.

Cet essai entend replacer le hasard et l'incertitude au coeur de la pensée et exhorte à prendre l'événement extrême comme point de départ au lieu de le considérer comme une exception. Il aborde la manière dont sont perçus les événements historiques et actuels ainsi que les déformations inhérentes à cette perception, pointant les erreurs des prévisions dans les sciences naturelles et sociales. ©Electre 2020

Une analyse des représentations du sommeil au cinéma, de leurs contradictions inhérentes au média et de leur rapport à l'enfance. ©Electre 2021

Un essai passant en revue les discours annonçant la fin de ce genre musical. L'auteur étudie les différents arguments avancés et ce qu'ils disent des pratiques culturelles actuelles et du rapport au temps des individus à l'époque contemporaine. ©Electre 2021

C'est au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale que Duff Cooper entreprit d'écrire une biographie du roi David. Il est alors ministre de l'Information dans le cabinet de Winston Churchill après avoir démissionné de son poste de Premier Lord de l'Amirauté au moment des accords de Munich. Son récit, fidèle aux Écritures, met savamment en scène le grand souverain juif et sans doute peut-on voir dans cette publication une parabole : celle d'une Angleterre, isolée, face au conquérant hitlérien. Mais la leçon est de toutes les époques.

L'ouvrage de José Luis Romero constitue un condensé remarquable de l'histoire de la conquête de l'Amérique du Sud et du développement par les villes de ce continent. Il situe son analyse à partir de l'Europe et, plus particulièrement, de la péninsule ibérique à la fin du xive siècle, et la poursuit jusqu'à l'Amérique latine du XXe siècle. Quatre décennies après sa publication, cet ouvrage est devenu un classique de l'historiographie latino-américaine. À la fin de sa vie, José Luis Romero tire de son expérience d'historien des sciences urbaines européennes une hypothèse sur le processus historique latino-américain. Celle-ci apparaît dans son livre comme le résultat d'une tension, d'un conflit et d'une intégration entre la ville et la campagne. José Luis Romero reconstruit les divers plans d'une même réalité : l'économie, les groupes sociaux, les modes de vie, la politique et le pouvoir, les mentalités, les idéologies, se rencontrent et s'affrontent au sein de l'espace urbain. Le cheminement de sa théorie parcourt plusieurs étapes qui ont fait date en sociologie urbaine : la ville parvenue, la ville créole, la ville aristocratique, la ville bourgeoise et la ville des masses. Ce livre déroule l'histoire d'une société bouillonnante, captivante et contradictoire à partir de très nombreuses sources, à la fois historiques, artistiques, littéraires et architecturales.

Sages, souvent téméraires, ces douze "femmes savantes" ont pour point commun leur engagement en faveur des lettres anciennes.

Rome et le monde romain comme on ne vous les a pas racontés, et comme les manuels ne peuvent pas les raconter. Depuis Romulus jusqu'à la chute de l'empire, ce livre secoue nos certitudes et tend parfois un miroir à nos préoccupations contemporaines, parlant de fake news et de politique-spectacle, d'accès à la citoyenneté entre asile généralisé et fermeture, d'images paradoxales de l'Urbs, de génocides étalés avec complaisance à côté de quelques discours humanitaires, d'une hostilité prétendue au progrès scientifique, de représentations du limes construites en fait au XIXe siècle, d'une extraordinaire et bien réelle capacité à gérer de terribles défaites (parlera-t-on de résilience ?), de l'escamotage des langues de l'empire autres que le latin et le grec, du moins jusqu'aux prêcheurs chrétiens, de l'importance des prodiges et de la multiplicité des cultes locaux, ou encore des « invasions barbares » et du foisonnement des hypothèses sur la chute de l'empire… L'érudition et la familiarité s'associent en un récit passionnant et décapant.

Faire ses comptes. D'où vient cette discipline du chiffre pratiquée jusqu'au sein des familles ? Les vestiges du livre de boutique de Colin de Lormoye, un couturier du XVe siècle, installé à Paris, à deux pas de l'église Saint-Séverin invitent à une exploration de l'histoire des pratiques de comptabilité domestique. Ces comptes, à ce jour les seuls d'un boutiquier parisien conservés pour la période médiévale, sont ici édités et commentés. Ce document exceptionnel que Colin a tenu pendant plus de trente ans nous renseigne sur les usages de gestion d'un individu du « commun des gens de métier », selon les mots de Christine de Pizan. Le livre nous fait pénétrer dans l'univers quotidien d'une boutique, éclairant la vie économique d'un artisan du Moyen Âge. Il dévoile l'ampleur des savoir-faire de Colin et sa propre conception du travail, ce qu'il appelait sa « besogne ». Retrouvé dans les archives de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés, de l'université et de l'église Notre-Dame, le parcours de ce Parisien ordinaire se laisse reconstruire depuis son installation sur la rive gauche jusqu'à son accession à la maîtrise, puis à la propriété. Son insertion dans le monde de la confection parisienne est restituée grâce aux archives des métiers parisiens à la prévôté de Paris et aux documents fiscaux. Copiant jour près jour ses factures, Colin de Lormoye déploya dans son livre un véritable idiome professionnel et en fit le lieu d'élaboration de sa dignité sociale.

Cette synthèse retrace l'histoire des travaux de recherches menés sur l'ozone atmosphérique. Ceux-ci ont permis de comprendre les processus impliqués dans la formation, la destruction et le transport de la molécule dans la stratosphère, contribuant ainsi à la sauvegarde de cette couche protégeant la surface terrestre du rayonnement solaire ultraviolet. ©Electre 2021

4ème de couv. : Sans cesse réédité depuis 1844, traduit dans toutes les langues, adapté au théâtre et surtout au cinéma et à la télévision, Les Trois mousquetaires a connu un succès incessant. Alexandre Dumas lui-même et nombre d'auteurs contemporains lui ont donné des suites, parodies ou variations. Partant de l'étude du roman, Daniel Compère, maître de conférences à Paris III-Sorbonne nouvelle, montre la richesse d'une thématique où se mêlent histoire et fiction, et d'où surgissent des personnages hors du commun.

Ce texte dépouillé empreint de désespoir, traite des inconciliables, à savoir des hommes et des femmes condamnés à cohabiter ensemble malgré ou à cause de l'amour alors qu'ils sont différents voire opposés. (Electre)