Ce roman historique, se situant à la Nouvelle Orléans en 1858, met en scène un truculent personnage de détective amateur, le sénateur Judah Benjamin, proche par l'aspect et le caractère de Sir Henry Merrivale et qui évolue dans une société hantéé par le vaudou. Crimes mystérieux, disparitions insolites forment la trame de ce petit chef-d'oeuvre d'humour.

Des justiciers inconnus, au nombre de quatre (ou plus exactement trois, qui se sont adjoint un tueur professionnel) se sont donnés pour tâche de punir de mort tout homme en vue responsable d'une injustice sociale. La prochaine victime est un ministre ayant proposé une loi inique pour les étrangers. Protégé par la police, complètement isolé pour éviter tout contact, il disparaît pourtant de façon inexplicable.

Bill Harding, après un premier mariage malheureux avec Angelica Roberts et des débuts littéraires sans suite, a épousé Betsy, fille aînée du richissime C.J. Callingham et vit paisiblement. Un soir, il rencontre Angelica par hasard et omet d'en parler à sa femme. Lorsque Jaime, l'amant d'Angelica et le fiancé de Daphné Callingham, belle-soeur de Bill est assassiné, Angelica a un parfait alibi : elle était précisément chez Harding ce soir là. Polar bien conduit.

En cette année 1154, la foire de Provins bat son plein. Epices aux mille parfums, cuirs de Cordoue, étoffes de Sicile, de Byzance ou de Bagdad ornent les étals des marchands. Mais ce qui fait la richesse de la ville ne ferait-il pas également son malheur ? Pendaisons, tardic d'esclaves, monnaie noire, massacre dans une maison close... Le chevalier Galeran de Lesneven devra affronter bien des périls, dont le moindre n'est pas la mort "souriante", pour trouver le terrible secret que tous veulent posséder, et qui coûte plus que la vie des hommes qui le convoitent... (4e de couverture)

Etre à la fois capitaine de l'équipe de polo dans laquelle joue le ministre de l'Intérieur et ami d'enfance de l'administrateur général de la Comédie-Française peut se révéler inconfortable : Perrin Junot va l'apprendre à ses dépens. Prix du roman policier du festival de Cognac 1995.