Pour conclure en beauté sa série de reprises traduites de Serge Gainsbourg, Mick Harvey propose ici le quatrième et dernier volume. Cette fois, l'album est principalement composé des chansons et duos écrits dans les années 1960 pour des femmes, et réunit des talents divers tels que Channthy Kak (Cambodian Space Project), les australiennes Xanthe Waite (Terry, Primo), Sophia Brous, Lyndelle-Jayne Spruyt et Jess Ribeiro ainsi que la chanteuse allemande Andrea Schroeder. (Electre)

Il aura fallu 20 ans à Mick Harvey pour revenir à son projet de traduire les chansons de Serge Gainsbourg en anglais, et 2016 voit donc sortir le troisième volume. Après la réédition des deux premiers volumes - Intoxicated man et Pink elephants en double album en 2014 on se demandait quand Harvey retravaillerait sur ce projet. Mick a bien sûr participé à de nombreux disques entre temps : quatre albums solos, plusieurs en tant que membre de Nick Cave And The Bad Seeds ou en collaboration avec PJ Harvey. Ce volume nous amène une nouvelle coupe transversale dans l'oeuvre de Gainsbourg. Du The man with the cabbage head (L'homme à tête de chou) de 1976 aux titres comme Deadly tedium (Ce mortel ennui) ou Coffee colour (Couleur café) de la fin des années 50 au début des années 60. (Electre)

Roi gothique, chanteur possédé sur ses précédents albums, le groupe australien décidait en 1997 de livrer un disque à contrepied avec le sobre et inspiré The boatman's call. Donnant le ton, la chanson Into my arms reste aujourd'hui une de ses plus émouvantes et introduit parfaitement ce son introspectif, où règnent en maître la voix du chanteur et son piano.

Le projet LUH (qui signifie Lost Under Heaven) a débuté avec la rencontre d'Ellery Roberts et d'Ebony Hoorn. Le nom d'Ellery peut sembler familier car en tant que leader de WU LYF, sa voix rêche et primitive a aidé à créer un son et à modeler un nouveau modèle pour la "furie indomptée de la jeunesse". Après quelques expérimentations musicales, audiovisuelles ou plastiques, le couple a réellement lancé les hostilités avec la sortie du titre I&I assorti d'un clip réalisé par Ebony en collaboration avec Florian Joahn. On y découvre le chant d'Ellery, soutenu seulement par un piano et quelques nappes synthétiques, ainsi que les choeurs d'Ebony qui nous emmènent dans un voyage musical. L'album, produit par Bobby Krlic (alias The Haxan Cloak), montre un grand équilibre entre la voix à vif d'Ellery et la retenue cool d'Ebony, tout en puisant directement dans quelque chose de primitif et de puissant. (Electre)

Sorti en 1996, Murder ballads est un projet à part dans la discographie du groupe. Véritable album concept, les dix chansons qu'il comprend traitent en effet toutes de morts violentes, prenant leurs racines dans l'imaginaire très littéraire de Cave (Song of joy, Lovely creature) et dans le folklore américain (Stagger Lee, Crow Jane). Ambitieux, le disque recèle les deux plus célèbres duos qu'ait chanté l'australien, l'un avec avec PJ Harvey (Henry Lee), l'autre avec Kylie Minogue sur le fameux Where the wild roses grow, chanson aussi romantique que vénéneuse qui connut un grand succès.

Le groupe mythique du Sheffield des années 1980 annonce la sortie de son premier album depuis The conversation sorti en 1994. C'est également la première sortie de Cabaret Voltaire avec Richard H Kirk comme seul membre et le résultat est un disque qui défie toute catégorisation. Le ton et la personnalité de Cabaret Voltaire sont ancrés dans le noyau de cet opus : "dance" à travers un mélange de techno, dub, house, de krautrock des années 1970 et d'explorations sonores en tout genre, le tout associé à des échantillons vocaux déformés. En somme, Shadow of fear est un voyage à travers l'histoire d'une musique électronique qui arrive à une toute nouvelle destination.

Crime & The City Solution de retour après dix ans dabsence !Crime & the City Solution dévoilent leur nouvel album intitulé the killer, leur sixième album studio et le premier depuis plus de dix ans, à paraitre via Mute[PIAS]! Produit par le légendaire producteur Martin J. Fiedler, lalbum a été enregistré à Berlin par les membres fondateurs du groupe Simon Bonney et Bronwyn Adams, rejoint pour loccasion par Frederic Lyenn (piano, basse, synthé), Donald Baldie (guitare), Georgio Valentino (synthé, guitare), Chris Hughes (batterie, percussions) et Joshua Murphy (piano, guitare).