Michelle Coquillat, agrégée de lettres et docteur d’université, a été chargée de mission auprès d’Yvette Roudy de 1981à 1986

Analyse du fonctionnement du capitalisme financier en tant que générateur de désordre et de crises. Les auteurs décrivent quatre types de capitalisme financier qui ont pris forme ces dernières décennies aux Etats-Unis, en Europe, au Japon et en Chine. Ils en appellent aux banques centrales et au Fonds monétaire international pour une nouvelle gouvernance de l'économie mondiale.

Une réflexion sur la crise politique actuelle et des propositions de réformes structurelles. Pour ce faire, l'auteur analyse une série de thèmes tels que les droits individuels, la représentation, la justice sociale, l'action publique en matière d'économie, la défense des territoires.

Dialogue imaginaire sur le pouvoir de la parole, qui met en scène deux célèbres avocats du barreau parisien. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2002)

Ces entretiens éclairent les idées de J. Delors, son itinéraire, son activité comme président de la Commission européenne, et le fonctionnement consensuel des organismes européens. Refusant l'Etat-providence, cet homme de dialogue invite les citoyens à la solidarité et la responsabilité, permettant avec l'éducation de lutter contre le chômage sans renier la modernité.

Montre que les langues humaines sont à la fois mortelles (elles disparaissent avec les civilisations ou les peuples) et immortelles (cette disparition n'est pas celle des objets physiques). A travers le cheminement qui sous-tend cette démonstration apparaît l'extraordinaire force vitale inhérente aux langues humaines. Public motivé. (Livres hebdo : livres du mois, 11, 2000)

L’image qu’on se fait du droit est celle d’une technique formelle, de pratiques chicanières, d’un jargon abscons ; son utilité est mercenaire, mobilisé qu’il est (avec la complicité empressée des juristes) au service des montages économiques ou des constructions institutionnelles dont le sens échappe et dont le bien-fondé est occulté. À contre-courant de cette vision, ce livre a pour ambition de permettre au droit de renouer avec les racines de la culture, en le plongeant dans les ressources de l’imaginaire, et de contribuer, ainsi, de nouveau à l’institution de la société. Dans cette voie, il devait nécessairement rencontrer la littérature. La donation de la loi au Sinaï, l’invention de la justice dans l’Orestie, la révolte de la conscience face aux mauvaises raisons du pouvoir dans Antigone; la refondation du monde à partir de l’individu souverain, propriétaire et conquérant dans Robinson, les paradoxes de la liberté qui, comme celle de Faust, s’aliène au moment même où elle s’exerce, ou encore la déchéance de la Loi chez Kafka qui n’en rencontre que des relais dénaturés : voilà autant d’étapes de ce parcours narratif aux racines de l’imaginaire juridique. La « culture » serait-elle ce qui reste quand on a tout oublié de la loi, de la justice, du pouvoir, et qu’il faut les inventer à nouveau ? Un ouvrage ambitieux dont le pari est de rendre au droit cette dimension culturelle qu’il a oubliée et de lui restituer, en le ramenant ainsi à ses sources, un rôle social autre que celui de greffier ou de garde frontière.

Fondant son analyse tant sur la théorie des jeux que sur des exemples concrets comme la guerre des tranchées pendant la Première Guerre mondiale, l'auteur explore les raisons, simples et surprenantes, qui permettent à la coopération de s'installer, même dans les situations les plus défavorables.