Cet ouvrage établit des liens entre les mathématiques générales et financières, la statistique, la recherche opérationnelle et la gestion de la production pour faciliter le passage progressif des théories mathématiques enseignées de façon classique à de futurs économistes ou gestionnaires vers des applications réfléchies de modèles mathématiques élémentaires dans des situations réelles. ©Electre 2020

Il nous a paru évident alors que nous publions Je vais, je vis, de rééditer un texte d’Hubert Lucot paru en 1980 chez Hachette P.O.L. En fait trois textes en un volume puisque cet « autobiogre » est précédé d’une évocation du frère de l’auteur mort dans la catastrophe du tunnel de Vierzy, et suivi de Mê, dont l’auteur dit qu’il « est un rejet (ou surgeon) de l’Autobiogre d’A.M.75 ». Quant à Autobiogre d’A.M.75 le mot-valise inventé par Hubert Lucot dit bien ce dont il s’agit. Dévoration en même temps qu’adoration de la femme aimée, ce texte, le premier d’Hubert Lucot publia dans le circuit traditionnel, inaugure une étonnante œuvre autobiographique. L’écriture y est beaucoup plus expérimentale que celle que nous connaissons aujourd’hui mais elle porte en elle toutes les promesses que les quinze livres qui suivront (pour ne parler que des publications les plus importantes) tiendront spectaculairement.

Au lendemain de la Grande Guerre, Gatsby, alias Jay Gatz, vient de faire fortune. Il espère reconquérir sa bien-aimée mariée à un autre. Mais quand cet espoir tourne court, Gatsby meurt oublié de tous.

Journal de l'année 2000, dans lequel R. Camus raconte ses voyages, ses lectures, ses rencontres et décrit jour après jour l'accueil critique et médiatique fait à la campagne de France : journal 1994lors de sa parution.

La grande promenade de l'amour et de la mort passe par les chemins du flirt par ordinateurs interposés et du coup de théâtre charnel au hasard des rencontres. Ces chemins qu'emprunte un camionneur bulgare sont destinés au couple formé par l'écrivain rêveur et la lectrice frustrée.

Nous suivons le diariste dans ses tribulations immobilières, son établissement dans le Gers, au château de Plieux, et ses voyages (Italie, Espagne), nous nous fâchons avec lui de l'état des moeurs, du peu de considération dans laquelle est tenu l'art... Et nous constatons, comme lui, que le temps ne cesse de couler et que cette entreprise du journal n'est contre lui qu'un rempart dérisoire.

Des préoccupations LOGIQUES s'incarnent dans des sites vaguement liés à la mort du père. La question du blanc se pose. Un damier de ruptures m'apparaît près d'un mur d'eau : contact à l'objet (parfois mental). Une fois encore je vais par les rues virtuelles ou réelles, je reprends mes clichés, agrandis ou réduits, retouchés : touches d'un saxophone à Clichy ? planche-contact à Montreuil ? Attiré par deux tombes, je cadre leur relation comme celle de deux symboles, non pas désincarnés mais sublimes : le mort est devenu une abstraction, quand les traits vivants empâtaient l'existant. Je ferai retour au matérialisme présocratique, à l'idée adolescente de Beauté sur fond de papier quadrillé, je me féliciterai d'avoir vécu la grande aventure de la conscience, donnée à tous.

212 récits inspirés par l'immeuble réalisé par l'architecte Sarah Bitter au 168, rue de Crimée, dans le XIXe arrondissement de Paris. L'auteure imagine la vie des habitants, racontant les évolutions du bâtiment et évoquant le passé du quartier. ©Electre 2018

«Un livre décrit des oeuvres dont l'auteur a eu l'idée, mais qu'il n'a pas réalisées.» C'est très précisément le cas de ce livre-ci, 'uvres, d'Édouard Levé, la phrase qui précède en étant un extrait exemplaire et, même, premier de tous, l'incipit en même temps que l'habile mise en abyme et le programme. C'est une collection, un musée - un FRAC ' -, une liste, une litanie, une énumération obstinée, une invraisemblable accumulation de projets, d'idées qui recouvrent tous les domaines de l'art contemporain, de la littérature aux arts plastiques, à la vidéo et la photo, en passant par les installations les plus diverses. Cet amoncellement tranquille de plus de 500 'uvres laisse une curieuse impression : entre dérision et excitation, en un mouvement qui ne cesse d'aller de l'une à l'autre, le lecteur réjoui et angoissé assiste à un balayage - aux deux sens du terme ' - peut-être définitif de ce qui est notre modernité artistique. On se prend d'ailleurs à penser que toute tentative dans ces domaines a vocation à prendre place dans le livre d'Édouard Levé, lequel aurait l'inquiétante propriété de tout absorber. La totale neutralité du texte, la précision des descriptions, l'économie rigoureuse des moyens ajoutent à la fascination et au vertige, tandis que l'humour induit par un dispositif dont l'effet «aspirateur» est dévastateur rend ce livre très gai.

Ce livre reprend le texte de Georges Perec publié dans une précédente édition illustrée en octobre 1994. Description scrupuleuse de l’île par où transitèrent, de 1892 à 1924, tout près de la statue de la Liberté à New York, près de seize millions d’émigrants en provenance d’Europe, il permet, dans sa nudité, de comprendre l’importance qu’eut pour Georges Perec cette confrontation avec le lieu même de la dispersion, de la clôture, de l’errance et de l’espoir. ce que moi, Georges Perec, je suis venu questionner ici, c’est l’errance, la dispersion, la diaspora. Ellis Island est pour...

«Adolescent, je croyais que La Vie mode d'emploi m'aiderait à vivre, et Suicide mode d'emploi à mourir. J'ai passé trois ans et trois mois à l'étranger. Un de mes amis jouit dans la trahison. J'oublie ce qui me déplaît. J'ai peut-être parlé sans le savoir avec quelqu'un qui a tué quelqu'un. Je vais regarder dans les impasses. Ce qu'il y a au bout de la vie ne me fait pas peur. Je n'écoute pas vraiment ce qu'on me dit. J'ai parlé à Salvado Dal à l'âge de deux ans. Décrire précisément ma vie me prendrait plus de temps que la vivre. La date de naissance qu'indique ma carte d'identité est fausse. Je ne sais pas sur qui j'ai de l'influence. Je parle à mes objets lorsqu'ils sont tristes. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je suis calme dans les retrouvailles. Je n'ai rien contre le réveillon. Quinze ans est le milieu de ma vie, quelle que soit la date de ma mort. Je crois qu'il y a une vie après la vie, mais pas une mort après la mort. Je ne demande pas si on m'aime. Je ne pourrai dire qu'une fois sans mentir "je meurs". Le plus beau jour de ma vie est peut-être passé.»

L'histoire d'un sans domicile fixe qui s'installe dans l'entrée d'un immeuble et perturbe la vie de ses occupants. Un roman sur les réactions de dénégation, de dégoût et de peur qui évoluent rapidement vers le désir de voir disparaître tout type de perturbation. Electre 2014

Le quotidien des soigneurs de Beauval et ses coulisses, comme si on y était ! Soigneur, un métier qui fait rêver les enfants. Grâce aux nombreuses animation, l'enfant va doit s'occuper des animaux du zoo : - Nettoie la loge de la girafe et du girafon - Prépare le repas du gorille - Aide le vétérinaire à faire une prise de sang au bébé lamantin - Nourris les éléphants - Pèse Kalia le koala - Aide bébé panda à rejoindre sa maman Un livre documentaire très précis sur la vie des animaux réalisés avec les soigneurs du Zoo de Beauval. Livre animé pour les enfants dès 2 ans

En 2015, un ornithologue du Puy-de-Dôme tente de comprendre comment le traquet kurde, une espèce jamais vue en France, est arrivé dans sa région. Il se lance sur les traces de l'oiseau et se rend dans les montagnes du nord de l'Irak. Son périple est émaillé de rencontres et de surprises. ©Electre 2018

Quatre-vingts chasseurs se succèdent dans une conversation étourdissante sur la langue et les mots, l'écriture et les auteurs. On y croise Poe, Doyle, Pim et Baudelaire, des personnages apparus dans les livres précédents de l'auteure. On revisite ainsi le corpus de son oeuvre... ©Electre 2019

De 1943 à 1950, Etiennette et Georges, jeunes mariés, sont séparés par la guerre. Pour rester liés, ils entretiennent une correspondance importante. Pendant que Georges, mobilisé à la Libération, est envoyé en Indochine, Etiennette quitte Casablanca avec leurs deux enfants pour s'installer à Nevers. L'auteure s'inspire des lettres de ses grands-parents pour décrire cet amour épistolaire. ©Electre 2020

L'écrivain revient sur les manifestations sonores spontanées pendant le confinement, qu'il a ressenties comme une réaction de soumission servile collective à une décision faisant fi des répercussions sociales, économiques, médicales ou encore sanitaires de cette réclusion. ©Electre 2020

Enlevée depuis plusieurs jours, Rebecca, 10 ans, est retrouvée morte dans un cours d'eau. Le meurtrier semble avoir fait d'autres victimes dans lesquelles il laisse une carte de visite avec son identité : Oncle Tom. L'inspecteur David Pitman mène l'enquête.

Dans la classe de mademoiselle Fougère, Matthieu est toujours un peu cra-cra. Aujourd'hui il arrive à l'école couvert de poux. Marco, Carla et Frédérique, ses amis, décident de l'aider. Ils préparent une mixture magique : la potion dégueu-dégueu. Mais les poux l'adorent. Heureusement, Carla a une autre idée.

Consultant-profiler, Lee est appelé dans une affaire de meurtre rituel qui le mène à un tueur en série persuadé d'être le glaive de Dieu. Parviendra-t-il à l'arrêter ?

Charonne a été abandonnée par ses parents biologiques puis par ses parents adoptifs. Noire et bien en chair, elle impose son dynamisme et sa joie de vivre. Une évocation du racisme, de la vieillesse et de la famille, à travers trois portraits de femmes : une fille, sa mère et sa grand-mère prennent successivement la parole. (Electre)

Simon, 6 ans, s'entend bien avec ses parents mais sa mère se suicide lorsqu'elle découvre l'infidélité de son mari. Confié à Fernand et Fifine, deux paysans proches de son père, l'enfant s'émeut de la vie à la campagne, avant de s'enfuir quand ses grands-parents cherchent à le reprendre. ©Electre 2018

Faisant écho à Je me souviens de G. Pérec ou au I remember de J. Brainard, M. Lindon propose une sorte d'autobiographie composée de fragments évoquant des éléments que sa mémoire a occultés. ©Electre 2016