4ème de couv. : L'amitié entre les deux poètes a duré près de trente ans, de 1916 à 1944, et malgré les hauts et les bas de leur relation, c'est à Jean Cocteau que Max Jacob a écrit du train qui l'emmenait de sa retraite de Saint-Benoît-sur-Loire vers le camp de Drancy. Cette édition réunit l'ensemble de la correspondance, pour l'essentiel inédite, soit 87 lettres de Cocteau à Max Jacob, et 181 de Max Jacob à Cocteau. Cette correspondance ne concerne pas seulement une histoire personnelle, elle témoigne aussi d'une époque riche et bouillonnante : les deux hommes expriment leurs idées et leurs émotions sur les événements artistiques et littéraires du moment, ils évoquent leurs propres oeuvres et celles des autres. On peut notamment suivre le développement du mouvement surréaliste à travers leurs commentaires sur les auteurs, les revues, les manifestes et les bagarres de ces années-là. Presque aucun artiste ou écrivain de l'époque qui ne soit mentionné. Parmi d'autres : Picasso, Diaghilev. Masson, Jouhandeau, Reverdy, Breton, Maritain, Claudel, Paulhan, Radiguet, Satie... Dans leurs échanges, les deux poètes rivalisent de talent et de facéties. Le sens de l'humour apparaît constamment. Jeux de mots, néologismes, pastiches et poèmes participent à ce chef-d'oeuvre épistolaire...

Une réflexion revendicatrice sur la place de la femme dans la société en général et dans le monde de l'art en particulier, à la lumière de l'évolution de la situation des femmes artistes en France depuis la fin du XIXe siècle jusqu'en 2021 avec la nomination de la première directrice à la tête de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. ©Electre 2024

Un volume tout à fait réussi, notamment parce qu'il décrit les apports de l'archéologie dans la connaissance de l'histoire de Lutèce puis de Paris à la fin de l'époque romaine. Deux chapitres abordent plus particulièrement la vie quotidienne à Lutèce et la religion. (Revue des livres pour enfants)