Si Stendhal n'a pas conservé les manuscrits de ses oeuvres imprimées, il a laissé une grande partie de son oeuvre, textes autobiographiques, romans inachevés, à l'état de manuscrit. Ici le manuscrit est le texte. Ce texte se présente comme un champ d'écriture où s'ajoutent notations marginales et interlinéaires et même dessins, dans un mouvement de création suscité par l'espace manuscrit lui-même. Cernant les stratégies d'écriture de l'écrivain sur le vif, les auteurs ouvrent dans ce livre des perspectives neuves sur l'originalité de la démarche stendhalienne et sur la réflexion théorique concernant l'étude des manuscrits.

L'histoire de la philosophie, devenue un élément de la réflexion philosophique, iincite l'auteur à en dégager les aspects. Une telle conception permet une pénétration particulièrement profonde de la philosophie dont elle révèle l'essence, chaque philosophe représentant celle-ci dans sa réallité originelle sous une forme personnelle. Les grands philosophes fondent notre existence, ce qui contraint à l'existentialisme jaspersien.

La famille Earnshaw vivait heureuse dans son domaine des Hauts de Hurlevent jusqu’à ce que M. Earnshaw adopte un jeune bohémien de 6 ans, Heathcliff, sorti des rues de Liverpool. Dès le début, Catherine, éprouve pour le garçon une passion dévorante, au contraire de son frère Hindley, qui ne ressent pour Heatcliff q'une haine profonde. À la mort de Earnshaw, Heathcliff subit de plein fouet la rancœur de Hindley qui, en tant que nouveau maître du domaine, le relègue au rang de simple fermier. Humilié, Heathcliff jure de se venger. Sa fureur est décuplée lorsque Catherine, la soeur de Hindley - dont il est pourtant amoureux fou - épouse le riche Edgar Linton. Quelques temps plus tard, Catherine meurt en mettant sa fille au monde. Heathcliff met alors en œuvre sa vengeance. Il épouse Isabelle Linton, la sœur d'Edgar, sans amour mais avec pour ambition de mettre la main sur la fortune des Linton. Il exercera ensuite sa vengeance sur Hindley, frère de Catherine, et sur toute la descendance des deux familles.

Bernard Mouralis est professeur émérite de l'Université de Cergy-Pontoise où il a dirigé l'UFR de Lettres et Sciences Humaines et le centre de recherche Texte/Histoire. Il a auparavant enseigné dans plusieurs universités africaines (Abidjan, Lomé) ainsi qu'à l'Université de Lille III. Ses travaux portent sur la littérature de langue française de l'Afrique subsaharienne (Littérature et développement, L'oeuvre de Mongo Beti, V.Y. Mudimbe), la relation franco-africaine (L'Europe, l'Afrique et la folie, République et colonies), la théorie de la littérature (Les contre-littératures).